En Grèce, malgré certaines fragilités structurelles, la situation économique poursuit son embellie. Pour preuve, les autorités viennent d’entamer une procédure pour le lancement d’un emprunt à quinze ans. Il s’agit là de la plus longue échéance depuis le début de la crise financière qui a frappé la Grèce il y a maintenant dix ans.
Tout s’est joué à une bonne note, ou en tout cas à une moins mauvaise note.
À partir de 2010 et de la crise économique qui frappe le pays, la Grèce développe une image de cancre. Un cancre à qui les marchés financiers ne veulent plus prêter d’argent s’il n’améliore pas ses résultats.
Après dix années très difficiles, la situation économique de la Grèce finit par retrouver des couleurs et les signes d’un retour progressif de la confiance – de la part des investisseurs comme des créanciers – se multiplient.
En fin de semaine dernière, Fitch, l’une des principales agences de notation financière internationale a donc fait évoluer la note grecque, la faisant passer de BB- à BB tout court.
Et c’est cette meilleure note qui pousse aujourd’hui la Grèce à vouloir emprunter quelque 2 milliards d’euros, à rembourser d’ici à 2035. D’autant que les taux d’intérêt actuels sont considérés comme faibles, celui de cet emprunt s’élèverait en l’occurrence à 2%.
Au premier trimestre 2019, la Grèce avait déjà fait son retour sur les marchés avec des emprunts à 5 puis 10 ans. Ce futur emprunt à 15 ans devrait contribuer à faire progressivement oublier son ancienne image de cancre.
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