En une décennie la fortune des dix hommes les plus riches de la planète est passée de près de 300 milliards de dollars à un peu plus de 820 milliards, selon la chaîne américaine CNBC. Une augmentation notamment due aux cours de la bourse et à un système politique favorable aux plus riches.
Un tweet datant de ce samedi 28 décembre repris des milliers de fois l’affirme : Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook aurait vu sa fortune augmenter de 27,3 milliards en 2019. Une information difficile à vérifier, cependant, une chose est sûre, les comptes en banque des très riches peuvent bondir de façon vertigineuse.
Ainsi, Mark Zuckerberg aurait gagné plus de 6 milliards de dollars en une seule journée en janvier 2019. Un gain important dû aux variations des cours de la bourse, où les gains d’un jour peuvent parfois être perdus le lendemain.
« C’est une richesse qui est virtuelle en partie, mais il n’en reste pas moins que depuis 2004 (l’année de création de Facebook), les cours de l’entreprise ont très fortement augmenté et c’est ainsi que s’explique très largement la richesse financière colossale de M. Zuckerberg. Ce sont des gens qui sont dans une situation de monopole. Mark Zuckerberg domine très largement le domaine des réseaux sociaux », explique Dominique Plihon, membre de l’ONG Attac et des économistes atterrés.
Un système politique favorable aux riches ?
Le système politique actuel participe aussi à ce que les plus riches voient leur fortune augmenter de jour en jour. La richesse de certains s’explique d’ailleurs par notre système politique qui leur est favorable.
« Il y a à peu près 26 milliardaires dans le monde qui ont autant de richesses que les 4 milliards de personnes les plus pauvres de la planète. Cette accumulation frénétique de richesse est liée au politique. C’est un choix politique de pratiquer une fiscalité extraordinairement favorable… Ces entreprises sont sous-taxées », dénonce l’économiste.
En plus de bénéficier de taxes avantageuses certaines des plus grandes entreprises mondiales pratiquent également l’évasion fiscale. Un phénomène qui coûterait chaque année environ 1 000 milliards d’euros rien que dans l’Union européenne.
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