Facebook, Google et Twitter se dotent d’un nouvel instrument de lutte contre l’extrémisme
Facebook, Google et Twitter se dotent d’un nouvel instrument de lutte contre l’extrémisme
Facebook, Twitter, Google et plusieurs autres géants technologiques ont annoncé lundi dans un communiqué renforcer leur lutte contre les contenus extrémistes en créant une structure indépendante.
Sous le feu des critiques depuis plusieurs mois, Facebook a annoncé lundi renforcer sa lutte contre les contenus extrémistes sur Internet en créant, aux côtés d’autres géants technologiques comme Google et Twitter, une structure indépendante.
Les responsables de cette nouvelle organisation devaient s’entretenir lundi à New York avec plusieurs dirigeants mondiaux, dont la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern et le président français Emmanuel Macron, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
“Déjouer les tentatives de plus en plus sophistiquées des terroristes”
Cette initiative prend la suite d’un consortium créé en 2017 par Facebook, Microsoft, Twitter et Google (via YouTube). Le géant de Seattle Amazon ainsi que les plateformes LinkedIn (appartenant à Microsoft) et WhatsApp (Facebook) ont rejoint la nouvelle organisation. Celle-ci aura pour vocation de “déjouer les tentatives de plus en plus sophistiquées des terroristes et des extrémistes violents pour se servir des plateformes digitales”, selon les termes du communiqué.
Facebook a précisé que la structure bénéficierait d’un personnel indépendant et qu’un directeur exécutif, dont le nom n’a pas été dévoilé, serait nommé. Des acteurs non-gouvernementaux dirigeront quant à eux un comité consultatif. Les gouvernements des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni, du Canada, de la Nouvelle-Zélande et du Japon auront également un rôle de consultation, tout comme des experts de l’ONU et de l’Union européenne.
Depuis plusieurs mois, Facebook multiplie les initiatives pour combattre les contenus “haineux et extrémistes” sur Internet. Mardi dernier, le groupe dirigé par Mark Zuckerberg a annoncé avoir fait appel à la police de part et d’autre de l’Atlantique pour éduquer ses outils d’intelligence artificielle afin d’arrêter les retransmissions vidéos d’attaques extrémistes en direct sur sa plateforme.
Pourquoi TV5MONDE est la chaîne incontournable de la francophonie
À l’occasion de La Piste de la francophonie, jeudi, le directeur général de TV5MONDE Yves Bigot et la directrice de l’information Françoise Joly ont défendu ce réseau, crucial dans la progression de la francophonie dans le monde.
C’est un outil au service de la francophonie dans le monde : depuis 1984, TV5MONDE diffuse des programmes d’information et de divertissement, en français, à destination du monde entier. Et pour toucher encore davantage de monde, le troisième réseau mondial de télévision après CNN et MTV a décidé d’organiser La Piste de la francophonie, une émission spéciale diffusée jeudi.
Au micro de Philippe Vandel dans Culture Médias sur Europe 1, mardi, la directrice de l’information de TV5MONDE Françoise Joly et le directeur général de la chaîne Yves Bigot sont venus détailler ce dispositif, mais aussi le rôle de ce réseau dans la francophonie en 2019.
300 millions de francophones dans le monde
“TV5MONDE, c’est la chaîne de la francophonie, disponible dans le monde entier, même en Chine et en Corée du Nord, auprès de 364 millions de foyers. On pèse à peu près 42 millions de téléspectateurs”, résume Yves Bigot. Logique, lorsque “le français est la cinquième langue la plus parlée au monde” avec 300 millions de locuteurs, dont 235 millions de locuteurs quotidiens. “C’est une langue unique, portée par des voix et des identités multiples”, affirme Françoise Joly, avec “le principe selon lequel on encourage toute action bénéfique et favorable pour les peuples”, expose Yves Bigot.
La Piste de la francophonie rentre dans cette logique. L’émission, longue de 20 heures avec 18 villes traversées, a pour but d’aller “dans les pays véritablement francophones”, contrairement à une émission similaire diffusée il y a deux ans. “L’objectif est de montrer la formidable diversité de la francophonie”, de Bangkok à Montréal, en passant par Lausanne, Erevan ou Porto Novo, défend Yves Bigot.
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