Publié en 1831, le roman de Victor Hugo rend hommage au génie médiéval, à une époque où la cathédrale, en piteuse état, intéresse peu. Au lendemain de l’incendie qui l’a lourdement endommagé, les mots de l’écrivain redonne corps à la bâtisse altérée.
La littérature au secours d’une France endeuillée. Depuis l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, est numéro un des ventes sur la plate-forme Amazon. Le même type d’engouement a déjà été observé après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, avec Paris est une fête d’Ernest Hemingway, qui s’était arraché dans les librairies.
Un chef-d’œuvre en réhabilite un autre
Pour l’historienne Anne-Marie Thiesse, spécialiste d’histoire culturelle et directrice de recherche au CNRS, le roman hugolien, monument de la littérature française, est un réconfort et un facteur d’unité pour la nation. “La cathédrale a été atteinte, le livre reste”, explique-t-elle . “Lorsque Victor Hugo a publié le livre en 1831, la cathédrale est dans un état épouvantable, elle a beaucoup souffert du temps qui passe, a été abîmée pendant la Révolution, et il a même été envisagé de la démolir pour reconstruire quelque chose de neuf”, précise-t-elle.
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