Jusque-là, huit navires et dix avions de combat furtifs F-35 étaient notamment déployés. Les opérations militaires américaines ont fait grimper les tensions régionales, en particulier avec le Venezuela, aussi avec la Colombie.
Sous la houlette de Donald Trump, les États-Unis mènent depuis début septembre une campagne de frappes aériennes contre des embarcations présentées comme celles de narcotrafiquants présumés. Jusque-là, dix ont été revendiquées, la plus récente dans la nuit de jeudi à vendredi. Elles se sont concentrées essentiellement dans les eaux caribéennes. Elles ont tué au moins 43 personnes, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres communiqués par le gouvernement américain. Washington n’a pas avancé à ce stade de preuve à l’appui de ses accusations.
Cette annonce du Pentagone intervient donc peu après la dernière frappe américaine connue dans les Caraïbes, menée la nuit précédente. « Dans la nuit, sur ordre du président Trump, le ministère de la Guerre a mené une frappe létale contre une embarcation utilisée par Tren de Aragua », un gang vénézuélien classé comme organisation terroriste par les États-Unis, a indiqué le ministre de la Défense Pete Hegseth. Les « six hommes narcoterroristes à bord (…) ont été tués », détaille son message accompagné d’une vidéo nocturne sur laquelle on peut voir un bateau en position stationnaire ciblé avant d’être détruit par une explosion. Cette nouvelle frappe « a été conduite dans les eaux internationales », précise-t-il. Donald Trump a estimé la veille ne pas avoir besoin d’un accord du Congrès pour valider des opérations contre le Venezuela ou d’autres pays, selon lui, impliqués dans le narcotrafic. « Je pense qu’on va simplement tuer les gens qui font entrer de la drogue dans notre pays, ok ? », a-t-il lancé, en comparant les cartels de la drogue au groupe jihadiste Daech.
« La prochaine étape, c’est l’opération terrestre », a menacé le président américain.
Le Brésil, puissance régionale, « s’oppose clairement à une intervention extérieure » qui « pourrait enflammer l’Amérique du Sud et conduire à une radicalisation politique dans tout le continent », a pour sa part averti le conseiller spécial du président Lula pour les Affaires étrangères, Celso Amorim.
L’ancien député de Verrettes (Artibonite, nord) Vikend Derilus, interviewé par AlterRadio, dépeint un contexte de crise continue, marqué par l’expansion rapide des gangs armés :
“Les gangs avancent sur des territoires, notamment à Verrettes, avec une violence systématique, ciblant des quartiers entiers, brûlant des maisons, tirant sur les civils, et imposant la peur comme seul mode de contrôle.” Une violence organisée et systématique face à des forces de sécurité insuffisantes
Selon Derilus, les gangs ne se contentent plus d’actes isolés:
“Ce que nous observons aujourd’hui, c’est une stratégie bien définie. Ils utilisent la peur pour pousser la population à l’exode et s’approprier les zones stratégiques, souvent là où la police a peu de présence.”
Les tirs, les incendies et les menaces sont quotidiens, forçant de nombreuses familles à fuir leurs maisons et à chercher refuge ailleurs, souvent dans des conditions précaires. Les infrastructures publiques et privées sont également ciblées, aggravant l’impact économique et social de la crise.
L’ancien député souligne que les forces de l’ordre locales manquent de moyens et de coordination :
“Chaque intervention policière est compliquée par le manque de renseignement, de matériel et de personnel. Les unités envoyées pour protéger les habitants arrivent souvent trop tard, et la coordination avec les systèmes de sécurité communautaire est presque inexistante.”
Les structures de sécurité communautaire, bien qu’existantes, restent expérimentales et insuffisamment formalisées, limitant leur efficacité face à la violence organisée.
Resistance et solidarité des populations.
Malgré la terreur quotidienne, les habitants font preuve d’une capacité remarquable de résistance :
“Même dans les quartiers sous contrôle des gangs, certaines familles trouvent des moyens de continuer à vivre. C’est une forme de résistance citoyenne, mais elle ne peut pas se substituer à la protection de l’État.”
La solidarité entre voisins et au sein des communautés locales permet parfois de limiter les dégâts, mais elle reste insuffisante face à la violence armée organisée.
Selon Derilus, sans un soutien concret de l’État et un renfort international structuré, les efforts locaux restent très limités face à la sophistication des gangs.
Appel à une solidarité internationale musclée.
Conscient de l’incapacité des forces locales à contenir la violence, Derilus insiste sur l’importance d’un engagement international concret :
“Si l’aide internationale se limite à des déclarations ou à de l’assistance logistique minimale, elle n’aura aucun effet. Il faut des moyens réels, humains et matériels, pour soutenir la police, rétablir l’ordre et protéger les populations.”
Il souligne que toute intervention internationale doit être coordonnée avec les autorités locales et les forces de sécurité communautaire pour éviter des actions fragmentées et inefficaces.
Un nouveau paradigme sécuritaire indispensable.
Pour l’ancien député, la seule solution durable consiste à mettre en place un système de sécurité intégré, combinant police nationale spécialisée, sécurité communautaire structurée et coordination avec les autorités locales :
“On ne peut pas continuer à réagir au coup par coup. Il faut un système qui intègre les communautés, les forces de l’État et les ressources internationales pour résister à la progression des gangs.”
Il préconise également des mesures pour renforcer la surveillance, améliorer la collecte de renseignements et prévoir des interventions rapides, afin de limiter l’ampleur des violences et protéger les populations civiles.
La situation dans l’Artibonite illustre une urgence à la fois humanitaire et sécuritaire, qui exige des réponses immédiates et coordonnées. Sans renforcement de la police et solidarité internationale musclée, les habitants continueront de subir quotidiennement les effets de la violence armée, avec des conséquences dramatiques sur leur sécurité, leur mobilité et leur économie locale.
“Chaque jour qui passe sans action concrète est une victoire pour les gangs et une souffrance supplémentaire pour la population,” conclut Derilus.
L’ancien député de Verrettes (Artibonite, nord) Vikend Derilus, interviewé par AlterRadio, dépeint un contexte de crise continue, marqué par l’expansion rapide des gangs armés :
“Les gangs avancent sur des territoires, notamment à Verrettes, avec une violence systématique, ciblant des quartiers entiers, brûlant des maisons, tirant sur les civils, et imposant la peur comme seul mode de contrôle.” Une violence organisée et systématique face à des forces de sécurité insuffisantes
Selon Derilus, les gangs ne se contentent plus d’actes isolés:
“Ce que nous observons aujourd’hui, c’est une stratégie bien définie. Ils utilisent la peur pour pousser la population à l’exode et s’approprier les zones stratégiques, souvent là où la police a peu de présence.”
Les tirs, les incendies et les menaces sont quotidiens, forçant de nombreuses familles à fuir leurs maisons et à chercher refuge ailleurs, souvent dans des conditions précaires. Les infrastructures publiques et privées sont également ciblées, aggravant l’impact économique et social de la crise.
L’ancien député souligne que les forces de l’ordre locales manquent de moyens et de coordination :
“Chaque intervention policière est compliquée par le manque de renseignement, de matériel et de personnel. Les unités envoyées pour protéger les habitants arrivent souvent trop tard, et la coordination avec les systèmes de sécurité communautaire est presque inexistante.”
Les structures de sécurité communautaire, bien qu’existantes, restent expérimentales et insuffisamment formalisées, limitant leur efficacité face à la violence organisée.
Resistance et solidarité des populations.
Malgré la terreur quotidienne, les habitants font preuve d’une capacité remarquable de résistance :
“Même dans les quartiers sous contrôle des gangs, certaines familles trouvent des moyens de continuer à vivre. C’est une forme de résistance citoyenne, mais elle ne peut pas se substituer à la protection de l’État.”
La solidarité entre voisins et au sein des communautés locales permet parfois de limiter les dégâts, mais elle reste insuffisante face à la violence armée organisée.
Selon Derilus, sans un soutien concret de l’État et un renfort international structuré, les efforts locaux restent très limités face à la sophistication des gangs.
Appel à une solidarité internationale musclée
Conscient de l’incapacité des forces locales à contenir la violence, Derilus insiste sur l’importance d’un engagement international concret :
“Si l’aide internationale se limite à des déclarations ou à de l’assistance logistique minimale, elle n’aura aucun effet. Il faut des moyens réels, humains et matériels, pour soutenir la police, rétablir l’ordre et protéger les populations.”
Il souligne que toute intervention internationale doit être coordonnée avec les autorités locales et les forces de sécurité communautaire pour éviter des actions fragmentées et inefficaces.
Un nouveau paradigme sécuritaire indispensable.
Pour l’ancien député, la seule solution durable consiste à mettre en place un système de sécurité intégré, combinant police nationale spécialisée, sécurité communautaire structurée et coordination avec les autorités locales :
“On ne peut pas continuer à réagir au coup par coup. Il faut un système qui intègre les communautés, les forces de l’État et les ressources internationales pour résister à la progression des gangs.”
Il préconise également des mesures pour renforcer la surveillance, améliorer la collecte de renseignements et prévoir des interventions rapides, afin de limiter l’ampleur des violences et protéger les populations civiles.
La situation dans l’Artibonite illustre une urgence à la fois humanitaire et sécuritaire, qui exige des réponses immédiates et coordonnées. Sans renforcement de la police et solidarité internationale musclée, les habitants continueront de subir quotidiennement les effets de la violence armée, avec des conséquences dramatiques sur leur sécurité, leur mobilité et leur économie locale.
“Chaque jour qui passe sans action concrète est une victoire pour les gangs et une souffrance supplémentaire pour la population,” conclut Derilus.
Or, il a été décrié dans l’opinion publique par rapport à son comportement inadmissible et les récents résultats face à Honduras. Malgré tout, la fédération haïtienne de football via le comité de normalisation ayant à sa tête comme présidente Monique André, Yvon Sévère membre et Galy Amazan membre, ont décidé , après plusieurs réunions, de le garder à la tête de l’équipe nationale, alors qu’un accord verbal a été conclu avec l’entraîneur Colombien Juan Carlos Osorio.
Sébastien Migné sera encore présent avec l’équipe d’Haïti à CURAÇAO le 13 Novembre face à COSTA-RICA et le 18 Novembre, face à Nicaragua. Ces matchs comptent pour la 5ème et 6ème journée des éliminatoires de la coupe du monde 2026.