Parmi les 27 présumés morts, certains ont été tués le 7 octobre, d’autres sont morts en captivité dans la bande de Gaza, notamment lors d’opérations de sauvetage ou dans des bombardements. Sept sont des soldats.
L’Israélo-Roumaine Inbar Hayman, 27 ans, est la seule femme encore otage depuis la fin de la seconde trêve en mars 2025. Comme nombre des otages, elle avait été enlevée au festival Tribe of Nova. La plupart des autres ont été capturés dans les kibboutz de Niz Oz et de Nahal Oz, près de la bande de Gaza.
Depuis plusieurs mois, de nombreux secteurs alertaient sur l’absence de conditions pour organiser un référendum dans un contexte marqué par l’insécurité et l’instabilité. Selon la Constitution de 1987, la modification de la Constitution relève uniquement du Parlement.
Le Conseil a donc annulé sa décision du 24 juin 2024 portant sur l’organisation d’un référendum et celle du 17 juillet 2024 relative à la mise en place de la “Conférence nationale”, selon une note du Conseil présidentiel de transition (CPT).
De nombreux observateurs ont dénoncé le gaspillage des fonds publics consacrés à ce processus. Ces ressources pourraient être mobilisées pour d’autres priorités urgentes, comme la sécurité ou l’assistance à plus de 1,3 million d’enfants, femmes, hommes et personnes déplacées par la violence des gangs depuis 2023.
Les membres du CPT et du gouvernement ont discuté du renforcement des mesures visant à améliorer la sécurité et ont adopté :
• Le projet de décret établissant le Budget Général de l’exercice fiscal 2025-2026 ;
• Le projet de décret abrogeant le décret du 17 juillet 2024 sur la Conférence nationale et le décret référendaire du 24 juin 2024 ;
• Le projet d’arrêté modifiant les articles 3 et 6 de l’arrêté du 18 septembre 2024 sur la nomination des membres du Conseil électoral provisoire (CEP) et leur mandat ;
• Le projet d’arrêté rapportant les arrêtés du 24 juillet et du 2 septembre 2024 relatifs au Comité de pilotage de la Conférence nationale.
Le Conseil a réaffirmé son engagement à créer les conditions pour des élections libres, crédibles et transparentes, son mandat prenant fin le 7 février 2026. La note ne précise pas cependant les dates exactes des scrutins.
Plusieurs experts estiment qu’un délai d’au moins huit mois serait nécessaire pour préparer des élections crédibles, plaçant la situation sécuritaire et le calendrier électoral au cœur des tensions politiques depuis l’autorisation de la FRG par l’ONU le 30 septembre 2025.
La situation sécuritaire reste préoccupante, notamment dans l’Artibonite, le Plateau central, l’Ouest et la zone métropolitaine de Port-au-Prince, où les gangs et la prolifération des armes continuent de semer la peur.
Parallèlement, le président du CPT, Laurent Saint-Cyr, a appelé la communauté internationale à accélérer le déploiement effectif de la Force de répression des gangs (FRG), autorisée par le Conseil de sécurité de l’ONU, pour garantir un niveau de sécurité suffisant pour les élections.
Saint-Cyr a fait cette déclaration le 7 octobre 2025 en Floride, avant de se rendre au Japon, et a rencontré plusieurs leaders communautaires et religieux de la diaspora haïtienne pour discuter de la sécurité, de la gouvernance démocratique et du calendrier électoral.
Le président du Conseil a souligné que la réussite de la transition dépend de la capacité de la communauté internationale à tenir ses engagements, en appui à la Police nationale d’Haïti (PNH) et à la FRG. Il a exhorté les partenaires internationaux à passer rapidement à l’action concrète.
Les États-Unis, qui maintiennent la pression pour un plan et un calendrier précis des élections, ont annoncé la livraison de 20 véhicules blindés pour la FRG et la PNH afin de renforcer leurs capacités opérationnelles contre les gangs.
Laurent Saint-Cyr a réaffirmé sa volonté de poursuivre le dialogue avec les forces vives de la Nation, notamment les partis politiques, pour parvenir à une solution concertée et inclusive. L’objectif reste de rétablir la stabilité et de créer les conditions d’un scrutin crédible, tandis que le CPT fait face à un double impératif : assurer un minimum de sécurité et préparer la fin de la transition avant le 7 février 2026.
Des consultations se poursuivent entre le Conseil et plusieurs formations politiques pour obtenir un consensus sur les prochaines étapes de la transition.
Le parcours des Grenadiers reflète une montée en puissance offensive. Haïti a débuté par un nul et vierge face au Honduras, avant d’arracher un nul spectaculaire 3-3 lors du second match contre les coéquipiers de Keylor Navas. La Troupe amenée par Jean Ricner Bellegarde ont ensuite imposé leur supériorité face au Nicaragua avec un succès net 3-0, confirmant leur statut d’attaque la plus prolifique du groupe. En face, le Honduras mise sur sa rigueur défensive. Après le nul initial avec Haïti, la H se montre pragmatique : victoire 2-0 contre le Nicaragua et match nul 0-0 face aux Ticos. Si Haïti marque beaucoup, le Honduras ne concède rien. Cette opposition de style promet un match de haute intensité où chaque détail comptera.
L’affiche Haïti et Honduras dépasse le simple cadre d’un match de groupe : c’est un face-à-face entre ambition offensive et discipline défensive. La meilleure attaque peut-elle fissurer le mur hondurien ? Ou la défense la plus solide saura-t-elle contenir la tempête Grenadière ? Une chose est sûre : ce duel décidera du vrai patron du groupe C.