Plus de soixante raids aériens israéliens en moins de 24 heures, principalement dans le centre et le sud de la Bande de Gaza, avec un bilan très lourd qui se chiffre en dizaine de victimes. Le Hamas parle de 85 morts.

Les frappes ont touché des zones résidentielles, notamment dans le secteur de Khan Younes. Selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza, des obus sont tombés des tentes de réfugiés Gazaouis dans la zone humanitaire d’Al-Mawasi, faisant au moins 13 morts.

De leur côté, les militaires israéliens affirment avoir éliminé une trentaine de terroristes du Hamas. Et font état également d’une attaque ciblée dans le quartier d’el-Hamad menée par un hélicoptère de combat sur une infrastructure du Hamas ayant servi à l’attaque du 7 octobre.

Ce regain d’activité intervient tout juste avant le début du ramadan et aussi alors que le président américain Joe Biden a clairement affirmé que procéder à une avancée terrestre sur Rafah où se trouve près d’un million et demi de réfugiés gazaouis est, du point de vue de Washington, impensable. 

Le personnel non essentiel de l’ambassade des États-Unis quitte Port-au-Prince. 

L’opération a eu lieu en pleine nuit à la demande du Département d’État. Des hélicoptères de l’armée américaine ont évacué le personnel non essentiel de l’ambassade des États-Unis, à Port-au-Prince. Une opération qui selon un communiqué de l’armée américaine s’inscrit dans les procédures prévues pour renforcer la sécurité des ambassades.

« L’augmentation de la violence des gangs dans le voisinage de l’ambassade américaine et de l’aéroport a conduit le Département d’État à prendre des dispositions permettant le départ d’autres membres du personnel de l’ambassade », a précisé dimanche l’ambassade sur X (anciennement Twitter).

Le communiqué précise que l’ambassade reste ouverte et opérationnelle. Le dispositif de sécurité autour a tout de même été renforcé. Cette évacuation intervient après que Washington a appelé, il y a quelques jours, ses ressortissants à quitter Haïti. Tout cela, alors que Port-Au-Prince est le théâtre d’affrontements entre la police et des gangs armés, qui réclament la démission d’Ariel Henry. Le Premier ministre haïtien est, quant à lui, lui toujours bloqué à l’extérieur du pays.

La capitale d’Haïti, théâtre d’affrontements entre policiers et de bandes armées, est « une ville en état de siège », a alerté samedi Philippe Branchat, le chef pour Haïti de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). « Les habitants de la capitale vivent enfermés, ils n’ont nulle part où aller », décrit-il.

Les bandes criminelles, qui contrôlent la majeure partie de la capitale ainsi que les routes menant au reste du territoire, s’en prennent depuis plusieurs jours aux commissariats, prisons et tribunaux, en l’absence du Premier ministre Ariel Henry, dont elles réclament la démission tout comme une partie de la population.

Les États-Unis se sont récemment dits très préoccupés par la situation sur place, mais ils écartent pour le moment l’envoi de toute force militaire.

Harcèlement sexuel: Red Bull toujours dans la tourmente. 

Si l’accusatrice venait à s’exprimer, sa prise de parole pourrait agir comme une déflagration pour l’écurie Red Bull, qui aurait tout fait pour étouffer l’affaire. Les faits de harcèlement sexuel sont plus sévèrement condamnés depuis que la révolution #MeToo a en partie révolutionné la prise en charge de ces agressions par la société.

Dans ce contexte, l’actionnaire majoritaire de l’entreprise Red Bull, Chalerm Yoovidhya, pourrait changer son fusil d’épaule et réclamer la tête de Christian Horner pour calmer l’opinion publique, si d’aventure elle devait prendre fait et cause pour l’accusatrice de Christian Horner.

Une réunion au sommet entre Oliver Mintzlaff (PDG de Red Bull GmbH, ancien président du RB Leipzig), Franz Watzlawick (directeur du secteur boissons), et Chalerm Yoovidhya aurait eu lieu ce dimanche à Dubaï, avec pour but d’évoquer les suites de l’affaire et l’éventualité de lâcher Christian Horner. Ce qui pourrait être décidé dans les quinze jours, avant le prochain Grand Prix, programmé le 24 mars en Australie, rapporte Motorsport.

“Le vent tourne”, aurait appris une source de Red Bull à nos confrères allemands. Selon le consultant de Sky Sport Ralf Schumacher, Christian Horner ne pourra sortir que très affaibli de la réunion qui s’est tenue à Dubaï. Le frère de Michaël Schumacher l’incite même auprès de Motorsport à démissionner. Après une légère accalmie ces derniers jours, la tempête est sur le point de déferler à nouveau sur Red Bull. Et cette fois, telle pourrait bien être fatale à Christian Horner.

 Crédits-Photos: Info-France, Portail des outre-mer et RMC sport.