Près de 27 000 morts et 1,7 million de déplacés sans eau, sans nourriture, sans électricité et sans médicaments. Le bilan humain et humanitaire de la guerre à Gaza est connu. Le bilan économique un peu moins. D’après la Cnuced, la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement, il faudra des décennies pour remettre l’économie palestinienne sur pied. À condition d’y mettre les moyens et que le conflit cesse rapidement.

Avant la guerre, Gaza, c’étaient 2/3 de la population sous le seuil de pauvreté et un taux de chômage qui frôlait les 50%. Aujourd’hui, les seuls Gazaouis qui travaillent encore, ce sont les médecins et le personnel des agences comme l’Urnwa. Et souvent, ils ne sont pas payés. Plus rien ne marche, plus rien ne se vend, explique Rami al-Azzeh, économiste à la Cnuced, qui a publié ce mercredi un rapport sur la situation.

« En trois mois de guerre, constate-t-il, les dégâts pour le PIB par habitant à Gaza sont équivalents à ceux provoqués par 16 ans de blocus et les six opérations militaires précédentes. Tout ça cumulé, la situation économique est la pire jamais vue depuis 1967. »

Le statu quo n’est pas une option. Si la guerre cessait demain, et que l’économie repartait sur les mêmes bases qu’avant le conflit, il faudrait attendre 2092 pour voir le PIB de Gaza revenir à son niveau de 2022, selon les données de la Cnuced. « Il faut que la guerre cesse maintenant, plaide M. al-Azzeh. La communauté internationale doit financer la reconstruction jusqu’à ce que l’économie palestinienne soit capable de tenir toute seule. Le blocus doit être levé. Parce que la question, c’est : le monde peut-il se permettre de laisser une crise humanitaire pareille durer pendant des décennies ? »

Mais il y a une autre question: Comment reconstruire Gaza avec le Hamas ? Le rapport explique que pour être viable, l’économie de l’enclave doit pouvoir compter sur un port de commerce, un aéroport et l’exploitation offshore de gaz et de pétrole. Inimaginable avec le mouvement islamiste toujours au pouvoir à Gaza.

Mode: Wildine Aumoithe, originaire d’Haïti, décroche son deuxième titre Guinness World Records. 

Wildine Aumoithe, originaire d’Haïti, s’illustre une fois de plus dans le monde de la mode en décrochant son deuxième titre Guinness World Records en tant que mannequin professionnel le plus court au monde en décembre 2023.

Selon l’annonce du Guinness World Records, après avoir défilé lors de la Fashion Week de New York en 2021, Wildine Aumoithe a confirmé sa position en tant que détentrice du titre de la femme non mobile la plus petite au monde, s’adjugeant ainsi un deuxième record mondial en 2023 en tant que mannequin professionnel le plus court au monde. 

Wildine, qui mesure seulement 72 cm, a attiré l’attention lors de l’événement “Runway of Dreams: A Fashion Revolution”, organisé par l’ancien joueur de la NFL, Shaquem Griffin. L’événement a rassemblé 70 mannequins aux parcours et handicaps variés, rapporte le Guinness World Records. 

“Runway of Dreams est une association caritative qui donne confiance aux personnes handicapées en leur permettant de s’exprimer à travers la mode et la beauté”, a souligné Wildine, citée par le Guinness World Records. 

“C’était un moment emblématique pour moi car je suis la première détentrice du titre Guinness World Records à participer à la Fashion Week de New York”, a-t-elle révélé.

Arborant une tenue de la ligne de vêtements adaptatifs de Target, ainsi qu’une chaussure adaptative de Billy Footwear, elle a confié avoir pleinement savouré l’expérience, rapporte le Guinness World Records. 

Selon le Guinness World Records, Wildine souffre d’une forme extrêmement rare de nanisme appelée dysplasie Saddan, ce qui l’a contrainte à utiliser un fauteuil roulant motorisé pour se déplacer. 

“Je n’ai honnêtement jamais pensé que je participerais à la Fashion Week de New York, a-t-elle déclaré. C’était tout irréel pour moi.” 

Crédits-Photos: Sud-Ouest et Loop Haïti-News.