Le Qatar accuse le premier ministre israélien de saper les négociations en vue de la libération des otages, après la diffusion de propos anti-qatarien de Netanyahu. C’est un enregistrement de Benyamin Netanyahu diffusé par une chaîne de télévision israélienne qui a mis le feu aux poudres. On peut y entendre le Premier ministre israélien affirmer à des familles d’otages que la médiation du Qatar, entre Israël et le Hamas, sur un nouvel accord pour la libération de leurs proches était problématique. « Vous ne m’entendrez pas remercier ce pays », affirme encore le chef du gouvernement israélien.

Une petite phrase qui a provoqué la colère immédiate du ministère des Affaires étrangères qatarien. Des propos qui, si ils étaient vérifiés, affirme un communiqué, seraient irresponsables et destructeurs même, ajoute le texte s’ils ne sont pas surprenants. Netanyahu est accusé de saper les négociations pour des raisons politiques.

Pire encore, le ministre israélien des Finances Betsalel Smotrich accuse lui Doha d’être le principal obstacle au retour des otages toujours détenus à Gaza. « Ce n’est pas le moment d’attaquer le Qatar », affirment d’autres responsables israéliens alors que l’on indique que des négociations pour un nouvel accord pourraient démarrer au début de la semaine prochaine. Avec, cette fois encore, le Qatar pour médiateur. 

Wyclef Jean réclame la démission d’Ariel Henry.

La célèbre icône musicale haïtienne, Wyclef Jean, a pris position dans la crise politique actuelle qui secoue le pays, en appelant publiquement à la démission du premier ministre Ariel Henry. L’homme dont la candidature à la présidence fut rejetée en 2010 s’est exprimé sur son compte X, anciennement Twitter, dans un message qui a rapidement gagné en viralité.

“Je ne peux plus garder le silence @DrArielHenry. Dans l’intérêt de tous les Haïtiens, démissionnez au plus vite de votre poste inconstitutionnel de chef d’État de facto et évitez d’être un criminel de guerre. Partez en paix, afin qu’Haïti puisse éviter l’effusion de sang imminente, si vous restiez,” a écrit Wyclef Jean lors de sa déclaration mercredi soir.

Le message poignant de la méga star a été partagé des centaines de fois en quelques heures, suscitant des réactions variées au sein de la population haïtienne et au-delà. Certains soutiennent l’appel de Wyclef Jean, estimant que le départ d’Ariel Henry pourrait apaiser les tensions grandissantes, tandis que d’autres expriment leur inquiétude quant à l’avenir politique du pays.

La crise politique en Haïti, exacerbée par l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021, a entraîné des troubles sociaux. La situation s’est intensifiée ces dernières semaines, avec des appels à la révolution dont l’ex chef rebelle Guy Philippe est l’instigateur.

Le gouvernement haïtien n’a pas encore réagi officiellement aux déclarations de Wyclef Jean, mais cela pourrait intensifier le débat sur la direction que prendra le pays dans les prochains jours, à l’approche du 7 février, date à laquelle l’opposition politique fixe l’échéance du mandat du Dr. Ariel Henry.

Alors que la crise politique s’envenime concomitante à la terreur des gangs armés notamment dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, les Haïtiens attendent avec impatience des solutions politiques stables et pacifiques pour sortir de cette période tumultueuse.

Baiser forcé: Luis Rubiales, l’ex-patron du foot espagnol,  inculpé pour agression sexuelle.

Cette décision peut toutefois encore faire l’objet d’un appel et ne garantit pas que Luis Rubiales comparaîtra devant un tribunal.

Selon le magistrat qui a conclu son instruction, le baiser à la numéro 10 de l’équipe d’Espagne après sa victoire en Coupe du Monde, n’a “pas été consenti” et était “une initiative unilatérale, faite par surprise”, souligne le tribunal de l’Audience nationale.

“Un baiser sur la bouche affecte la sphère de l’intimité relevant des relations sexuelles”, ajoute-t-il dans un communiqué.

Ce juge – qui a inculpé Rubiales pour “agression sexuelle” et délit de “coercition” – ne précise pas dans son ordonnance les délits pour lesquels il doit être jugé car il reviendra au parquet de le faire avant l’ouverture d’un procès.

Depuis une récente réforme du Code pénal espagnol, un baiser non consenti peut être considéré comme une agression sexuelle, catégorie pénale regroupant tous les types de violence sexuelle. Selon le parquet, les peines encourues par Rubiales peuvent aller d’une amende à quatre ans de prison.

“La finalité érotique ou non, tout comme l’état d’euphorie et d’agitation ressenti à la suite du triomphe sportif extraordinaire sont des éléments dont la conséquence et les conséquences juridiques doivent être appréciées lors du procès”, estime ainsi le magistrat.

Dans le cadre de sa défense, Luis Rubiales, 46 ans, avait mis en avant son “émotion”, “un moment de bonheur, une grande joie à ce moment-là”, démentant toute “connotation sexuelle”.

En plus de Luis Rubiales, le juge d’instruction demande également le renvoi en justice du directeur sportif de l’équipe masculine, Albert Luque, de l’ancien entraîneur de l’équipe féminine Jorge Vilda ainsi que de l’ancien directeur marketing de la Fédération Rubén Rivera pour “les pressions” exercées sur Jenni Hermoso.

Selon lui, ces trois responsables auraient en effet agi de concert avec Luis Rubiales “pour briser la volonté” de la joueuse et “l’amener à accepter d’enregistrer une vidéo” pour dire “que le baiser avait été consenti”.

Crédits-Photos: Radio France, Haïti-24 et le 360 Sport.