Le sort du plus jeune captif israélien émeut tout le pays. Il s’agit de Kfir Bibas. Enlevé à l’âge de 9 mois avec toute sa famille, il fête le 18 janvier son premier anniversaire, en captivité. « Trop c’est trop, ramenez-les-nous », assène Yossi Schneider, un cousin de la famille Bibas. Le père, la mère et les deux jeunes garçons Bibas, sont détenus à Gaza. Au centre de Tel Aviv, là où se retrouvent les familles d’otages, une table est dressée. Des ballons, un gâteau, une bougie d’anniversaire et la photo de Kfir Bibas. 

« Vous voyez ce portrait, au début, il y avait écrit dessus l’âge de Kfir : 9 mois. Et puis nous l’avons rayé et avons écrit dix mois. Puis 11 mois, et désormais nous devons écrire un an. Il y a en ce moment un bébé détenu sous terre, sans voir la lumière du jour ». 

Le Hamas a annoncé la mort de la mère Bibas et de ses deux garçons, dans un bombardement israélien. L’information n’est pas confirmée par les autorités de l’Etat hébreu. « Elle est surtout fausse », assure Yossi Schneider.  « Je ne peux pas vous l’expliquer, mais au fond de moi, je sens qu’ils sont en vie. Je ressens un lien comme entre des jumeaux. Si je perds espoir, je n’ai plus de raison de faire tout ce que je fais. Toutes ces interviews que je donne… Ils sont en vie, et ils doivent revenir ». 

Dans une vidéo publiée par le Hamas, le père Bibas, apparaît en pleurs. Il supplie le Premier ministre israélien de permettre le retour des dépouilles de sa femme et de ses enfants, afin qu’ils soient enterrés en Israël. « Une vidéo faite sous la contrainte n’a aucune valeur », conclut Yossi Schneider.

Le chef du bureau d’Al Jazeera, Waël Dahdouh, a quitté la bande de Gaza. 

Le chef du bureau à Gaza de la chaîne qatarie Al Jazeera, Waël Dahdouh, qui a perdu plusieurs proches et a lui-même été blessé durant la guerre Israël-Hamas, a quitté le territoire palestinien, a-t-il annoncé mardi à l’AFP. Accompagné d’un membre de sa famille, il a quitté la bande de Gaza pour l’Égypte par le poste-frontière de Rafah, avant de se rendre à Doha où il doit subir une intervention chirurgicale sur sa main blessée dans un bombardement. Il y retrouvera quatre de ses enfants qui y sont arrivés la semaine passée.

Devenu l’incarnation des journalistes palestiniens couvrant la guerre à Gaza, Waël Dahdouh, 53 ans, avait perdu son épouse, deux de ses enfants et un petit-fils dans une frappe sur le camp de réfugiés de Nousseirat, au centre de la bande Gaza, fin octobre. Le 7 janvier, une frappe israélienne avait tué son fils, Hamza Dahdouh, qui travaillait également pour Al Jazeera. Le lendemain, deux autres membres de sa famille, Mohammed et Ahmed Dahdouh, avaient également été tués.

Guy Philippe convoqué au parquet de Fort-Liberté.

Le vendredi 26 janvier 2024, Guy Philippe, ancien chef rebelle, sera confronté à la justice du Nord-est à la suite d’une plainte déposée par les membres du Comité des petits planteurs de la région. Le parquet du Tribunal de Première Instance (TPI) de Fort-Liberté a convoqué M. Philippe en réponse aux allégations de vandalisme et de pillage formulées par l’association, remontant à l’année 2004.

L’accusation émanant du Comité des petits planteurs du Nord-est accuse Guy Philippe et son groupe armé d’avoir perpétré des actes répréhensibles dans les locaux de l’association. Dans le courant du mois de décembre dernier, les responsables de l’association avaient sollicité le Commissaire du Gouvernement (CG) de Fort-Liberté afin de mettre en marche l’action publique contre l’ex-chef rebelle.

Alors que Guy Philippe évoque un nouvel élan révolutionnaire pour mettre fin à la crise sociopolitique et sécuritaire du pays, les fantômes du passé ressurgissent. Il suscite désormais des interrogations quant à savoir si ces démêlés judiciaires émousseront son enthousiasme.

Des manifestations dans plusieurs villes contre  Ariel Henry. 

Des centaines de personnes ont gagné les rues, en ce début de semaine, dans plusieurs villes d’Haïti. Aux Cayes, les protestantes ont réclamé le départ du Premier ministre Ariel Henry, accusé de n’avoir rien fait contre l’insécurité qui sévit dans le pays.

Plusieurs voies de circulation ont été obstruées par des barricades, lundi, dans les communes d’Ouanaminthe (Nord-Est, à la frontière avec Dajabón/République Dominicaine) et de Jérémie (département de la Grande Anse, partie du Sud-Ouest d’Haïti).

A Ouanaminthe, des protestataires ont positionné des conteneurs et des camions sur les principales artères, perturbant ainsi la circulation au sein de la commune. Craignant de possibles débordements, la plupart des écoles ont choisi de rester fermées. 

De nombreux bureaux publics, dont la mairie de Ouanaminthe, la Direction générale des impôts (DGI) et le tribunal de paix, sont aussi restées inaccessibles au public, lundi. Dans les rues de la ville, ce sont principalement les motos-taxis qui assuraient la circulation, avec une présence importante d’agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) à certains carrefours.

À Jérémie, principale ville économique du département de la Grande Anse, la route menant à l’aéroport a été bloquée en plusieurs endroits par des barricades, selon nos informations. La ville s’est éveillée dans une atmosphère agitée depuis lundi matin. 

Le vendredi 12 janvier 2024, on avait constaté que des centaines de personnes, dont des partisans de l’ancien officier de police Guy Philippe, récemment libéré après avoir purgé une peine de six ans de prison aux États-Unis pour “blanchiment d’argent en provenance du trafic de drogue”, avaient une nouvelle fois investi les rues de Jérémie pour réclamer le départ du Premier ministre Ariel Henry. 

L’ex-numéro 1 mondiale Arantxa Sanchez coupable de fraude. 

Arantxa Sanchez, 52 ans, a été condamnée à « deux ans d’emprisonnement et une amende », et son ex-mari, Josep Santacana, à trois ans et trois mois de prison, assortis d’une amende également, a déclaré la Haute Cour de justice de Catalogne dans un communiqué, à l’issue du procès à Barcelone ce mercredi 17 janvier. L’ancien couple, qui a dissimulé des actifs pour éviter le réglement d’une dette bancaire, devra également payer, au titre de la responsabilité civile, une indemnité conjointe de 6,6 millions d’euros à la banque du Luxembourg, auprès de laquelle il avait une dette.

Arantxa Sanchez évitera néanmoins la prison, le juge ayant assorti sa peine du sursis à condition qu’elle ne commette aucun délit pendant cette période. Trois autres accusés ont de leur côté écopé d’un an et trois mois de prison, ainsi que d’une amende. La sentence indique que « l’accusée […] avait et a toujours eu le patrimoine suffisant pour faire face à sa dette et que, par des actes de vente et de soustraction aux actions de saisie, elle en avait empêché le recouvrement ». La peine infligée à son ex-mari est plus importante, car c’est lui qui gérait les biens de son épouse, indique la décision.

En 2003, l’ex-joueuse avait été condamnée à payer quelque 3,5 millions d’euros d’arriérés d’impôts au fisc espagnol. Elle affirmait avoir résidé entre 1989 et 1993 en Andorre alors qu’elle vivait en Espagne. Ancienne N.1 mondiale dans les années 1990, Arantxa Sanchez a remporté trois Roland-Garros (1989, 1994 et 1998), l’US Open en 1994. Elle a également été finaliste à deux reprises de l’Open d’Australie et de Wimbledon.

CAN 2024: Revers de l’Afrique du Sud face au Mali.

Au terme match engagé et intense, le Mali qui a longtemps buté sur de coriaces Sud-Africains, a fait la différence en seconde période Une précieuse victoire (2-0) qui permet aux Aigles de s’emparer de la première place de la poule E après la défaite surprise de la Tunisie face à la Namibie (0-1).

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