Une journée d’action mondiale pour un cessez-le-feu total à Gaza, était organisé conjointement dans plus de 60 villes, 36 pays, et sur 6 continents. À Londres, des manifestations en soutien à la Palestine ont lieu tous les samedis depuis le début de la guerre, mais ce samedi, l’affluence a battu des records. Après une pause pendant les fêtes de fin d’année, la mobilisation est repartie de plus belle dans la capitale britannique comme dans une trentaine d’autres pays du monde, avec une marche au départ de la City et en direction de Parliament Square, où se trouve le palais de Westminster.

On voit la solidarité envers le peuple de Gaza grandir de semaines en semaines mais  on sent surtout un énorme ras-le-bol politique souligne Carrie, qui porte une pancarte qui s’en prend au Premier Ministre Rishi Sunak. Cette Anglaise d’une quarantaine d’années fait référence aux frappes américano-britanniques, vendredi, sur le Yémen, qui soutient la Palestine : « Je pense que [Joe] Biden et [Rishi] Sunak ont tous les deux autorisé le bombardement du Yémen sans même réunir le Parlement, donc je veux dire que je pense qu’il y a beaucoup de politiciens qui se demandent ce qui se passe, c’est comme une dictature, n’est-ce pas ? »

Quant à la plainte de l’Afrique du Sud contre Israël pour « génocide », Kate, qui est venue manifester avec sa tasse de thé, réagit : « J’espère vraiment que la Cour internationale de justice imposera des mesures provisoires exigeant à Israël de cesser le feu dès maintenant. Je pense qu’un certain nombre de déclarations faites par des membres du gouvernement israélien témoignent clairement d’une intention génocidaire et de la volonté d’effacer entièrement la bande de Gaza. Et si l’on examine ces déclarations au regard de ce qu’Israël a fait à Gaza : le ciblage des infrastructures, des bâtiments publics et des écoles, et le nombre de femmes et d’enfants qui sont morts, il y a tout lieu de penser qu’Israël commet véritablement un génocide. »

L’Afrique du Sud demande à la Cour d’ordonner la suspension des opérations militaires dans l’enclave palestinienne.

Barbancourt enquête sur le  rhum frelaté.

La distillerie de rhum Barbancourt a récemment annoncé le lancement d’une enquête approfondie suite à des rumeurs persistantes concernant un possible rhum frelaté associé à leur produit emblématique, le Barbancourt 3 étoiles.

Depuis environ une semaine, des informations circulent activement sur les réseaux sociaux, suggérant que plusieurs décès ont été attribués à la consommation de ce rhum présumé falsifié. Dans un communiqué de presse, la société Barbancourt a pris position en affirmant son innocence face à ces allégations et en annonçant qu’une équipe dédiée est actuellement mobilisée pour identifier les responsables de cette situation préoccupante.

La compagnie tient à souligner que ses rhums mis en bouteille sont systématiquement soumis à des contrôles de qualité rigoureux avant d’être commercialisés. Elle souhaite ainsi rassurer ses consommateurs sur la sécurité et l’intégrité de ses produits.

Barbancourt, une référence dans l’industrie du rhum en Haïti, demeure déterminée à faire toute la lumière sur cette affaire et à prendre les mesures nécessaires pour préserver sa réputation et la confiance de sa clientèle, lit-on dans le communiqué. L’enquête en cours vise à clarifier les circonstances entourant ces rumeurs, tout en réaffirmant l’engagement de la société envers la qualité et la sécurité de ses produits.

Entrée en lice réussie pour la Côte d’Ivoire.

Les «Éléphants» de Côte d’Ivoire ont réussi leur entrée en lice en prenant le meilleur sur la Guinée-Bissau (2-0), ce samedi 13 janvier, en ouverture de la Coupe d’Afrique des nations.

Un début idyllique pour le pays organisateur. Les «Éléphants» de Côte d’Ivoire ont réussi leur entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des nations organisée sur leur sol en battant la Guinée-Bissau 2 à 0 en match d’ouverture, samedi à Abidjan.

La Côte d’Ivoire a idéalement lancé le bal, dans un tournoi au cours duquel elle a l’ambition d’honorer son statut de favori pour tenter de décrocher une troisième étoile, après les victoires de 1992 et 2015, et de briser la malédiction de l’organisateur, qui n’a plus remporté la CAN depuis l’Égypte au Caire en 2006. C’était devant la Côte d’Ivoire de Didier Drogba en finale (0-0, 4 t.a.b. à 2).

Les modestes «Djurtus» (les Lycaons) de Guinée-Bissau, certes dominés, ont pourtant bien résisté dans l’ensemble, mais ont encaissé deux buts de Seko Fofana (4e) et Jean-Philippe Krasso (58e). En 1984, la seule autre fois où la Côte d’Ivoire a organisé la CAN, le tournoi avait viré au fiasco avec une élimination au premier tour.

La cérémonie d’ouverture avait donné le ton : Dans une ambiance survoltée, les spectateurs parés d’orange du stade d’Ebimpé avaient pu entonner la chanson officielle de la CAN avec le groupe Magic System et assister à des tableaux de danse célébrant la culture nationale ainsi que certaines infrastructures construites avant la compétition.

«Vous êtes un public extraordinaire ! Merci d’organiser la plus belle des Coupes d’Afrique des nations», a lancé le président de la Fifa Gianni Infantino, ovationné par les spectateurs.

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