Pour avoir comploté afin d’annuler les résultats des élections de 2020, les juges de la Cour d’appel fédérale à Washington ont exprimé mardi leur profond scepticisme en présence de Donald Trump pour la première fois depuis des mois, quant au fait que l’ex-président pourrait être à l’abri de poursuites.

Pourquoi l’ex-président serait à l’abri de poursuites criminelles pour des actes qui, selon lui, relevaient de ses fonctions officielles, demandent les juges, qui ont pressé à plusieurs reprises l’avocat de M. Trump d’expliquer, au cours de longs débats, mardi.

Le devoir constitutionnel du président de veiller à ce que les lois soient fidèlement exécutées lui permette par ailleurs d’enfreindre le droit criminel, croit la juge Karen LeCraft Henderson, nommée par George Bush père, trouvait ainsi «paradoxal»

Un  comité de trois juges, dont deux ont été nommés par le président Joe Biden.

Les questions des juges de la Cour d’appel mardi laissaient croire qu’eux aussi doutent que les «pères fondateurs» aient envisagé l’immunité absolue pour les présidents après leur départ.

 Crédit-Photo : L’essentiel.