La professeure de sciences politiques, à la tête de la prestigieuse université américaine depuis juillet 2023, a démissionné mardi après des accusations de plagiat et des critiques liées à ses réponses lors d’une audition parlementaire sur la lutte contre l’antisémitisme sur les campus.
Depuis l’attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, suivie de bombardements dévastateurs de l’armée israélienne sur la bande de Gaza, le conflit déchaîne les passions dans les universités américaines les plus renommées. Le 5 décembre 2023, dans une atmosphère tendue, Claudine Gay et ses homologues de l’université de Pennsylvanie (UPenn) et du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Elizabeth Magill et Sally Kornbluth, avaient répondu cinq heures durant aux questions d’élus de la Chambre des Représentants.
« Oui, j’ai fait des erreurs. Dans ma réponse initiale aux atrocités du 7 octobre, j’aurais dû affirmer avec plus de force ce que toutes les personnes de bonne conscience savent : le Hamas est une organisation terroriste qui cherche à éradiquer l’Etat juif », écrit Claudine Gay dans le « New York Times », estimant ensuite être « tombée dans un piège bien tendu » lors de son audition au Congrès.
Quelques jours après l’audition, Elizabeth Magill, présidente d’UPenn, avait remis sa démission face aux pressions. Plus de 70 parlementaires, dont deux démocrates, ainsi que des anciens étudiants et des donateurs de renom avaient réclamé le départ de Claudine Gay de la présidence de Harvard. Elle avait toutefois reçu le soutien de la communauté éducative et avait été maintenue mi-décembre 2023 dans ses fonctions, avant de finalement présenter sa démission mardi.
« La campagne contre moi allait au-delà d’une seule université et d’une seule dirigeante. Ce fut à peine une escarmouche dans une guerre plus large visant à saper la confiance publique dans les piliers de la société américaine », écrit dans sa tribune l’universitaire.
« Les campus universitaires de notre pays doivent rester des lieux où les étudiants peuvent apprendre, partager et grandir ensemble, et non des espaces où les batailles par procuration et les démagogies politiques prennent racine », conclut-elle.
Mexique: 32 migrants dont des Haïtiens, enlevés samedi, ont été libérés.
Des individus armés ont détourné samedi 30 décembre dernier, dans l’État de Tamaulipas, un autobus transportant des migrants vers Monterrey, ville industrielle du nord. Parmi ces migrants, 32 ont été enlevés selon ce qu’avait annoncé un porte-parole de la sécurité régionale mardi 2 janvier 2024. Neuf enfants figuraient parmi les personnes kidnappées, dont un enfant d’un an, a informé le gouverneur de Tamaulipas, Americo Villarreal, à la télévision Milenio.
Selon les informations communiquées par les autorités mexicaines, ces 32 migrants, dont des Haïtiens qui se dirigeaient vers la frontière entre le Mexique et le Etats-Unis, ont été secourus par la police après avoir été enlevés par les membres d’un gang armé qui opère au nord-est du Mexique. Le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador, lors d’une conférence de presse, avait indiqué que les recherches pour libérer les migrants avaient commencé dès le samedi 30.
Le gouverneur de Tamaulipas, Americo Villarreal, a déclaré à la télévision Milenio que la majorité des migrants secourus étaient des Vénézuéliens, d’autres des Honduriens. « Grâce à l’effort coordonné du gouvernement de Tamaulipas, du FGE, de Sedena, de la Garde nationale et du SSPYC, les 31 migrants kidnappés le 30 décembre 2023 ont été secourus », rapporte la presse locale citant un communiqué des autorités mexicaines.
« Ils sont déjà entre les mains des autorités et subissent les examens médical nécessaires », poursuit le communiqué du porte-parole de la présidence, Jesus Ramirez.
Selon le chauffeur de l’autobus qui transportait les migrants, le véhicule a été stoppé par cinq véhicules remplis d’individus armés qui auraient emporté avec eux 31 des 36 passagers, avant que les nouveaux chiffres ne fassent état de trente-deux personnes enlevées. Parmi elles, figuraient également des migrants haïtiens, à en croire le porte-parole de la Sécurité de l’État du Tamaulipas, Jorge Cuellar, à la télévision Milenio. Il y avait aussi des Vénézuéliens, des Colombiens, des Honduriens, des Equatoriens mais aussi cinq Mexicains parmi les personnes enlevées.
La presse mexicaine précise que l’autobus venait de la ville de Monterrey, dans l’État de Nuevo Leon, pour conduire les migrants à la ville frontalière Matamoros, où ils devraient passer à Brownsville, au Texas. Durant les dernières semaines de 2023, la police américaine des frontières a signalé environ 10 000 passages de migrants chaque jour, empruntant des routes où ils sont exposés à des enlèvements, des accidents de la route et de l’extorsion par les forces de sécurité locale.
Nadal poursuit son retour gagnant.
Rafael Nadal, qui n’avait plus joué depuis près d’un an, a franchi facilement le deuxième tour du tournoi de Brisbane jeudi en balayant l’Australien Jason Kubler, 102e mondial (6-1, 6-2).
A quelques jours de l’Open d’Australie, l’ancien numéro un mondial a étouffé son adversaire, aux ambitions certes modestes, mais en montrant de nouveau les qualités qui ont fait de lui une légende du tennis.
L’Espagnol poursuit son retour gagnant et affrontera l’Australien Jordan Thompson en quart de finale.
“Je me sens compétitif”, a assuré le champion de 37 ans, rayonnant lors de son interview d’après-match sur le court: “C’est un match très positif pour moi, j’ai cette chance de pouvoir continuer à jouer encore demain, c’est bien après cette pause beaucoup trop longue à mon goût”.
Crédits-Photos: The Times Of Israel, le Quotidien et la Presse/ca