Selon un dernier bilan de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) publié vendredi, 1,9 million d’habitants de la bande de Gaza vivent désormais en tant que déplacés à travers l’enclave, soit « près de 90 % de la population ».

« Des familles [sont] obligées de se déplacer à plusieurs reprises, à la recherche d’une sécurité inexistante », a indiqué l’agence, ajoutant que 1,4 millions sont logés dans ses structures.

Gaza est « tout simplement devenue inhabitable », déplore le coordinateur humanitaire de l’ONU. 

La bande de Gaza est « tout simplement devenue inhabitable » s’est alarmé vendredi le coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies à propos du territoire palestinien, dévasté par les bombardements israéliens meurtriers déclenchés par l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre.

« Trois mois après les atroces attaques du 7 octobre, Gaza est devenue un lieu de mort et de désespoir » et ses habitants « font face à des menaces quotidiennes sous les yeux du monde », a déclaré Martin Griffiths dans un communiqué.

Selon un nouveau bilan annoncé vendredi 5 janvier par le ministère de la Santé du Hamas, 22 600 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre près de 60 000 blessés. L’armée israélienne a affirmé jeudi avoir tué plus de 8 000 combattants palestiniens depuis l’attaque du 7 octobre. 175 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l’offensive terrestre de l’armée israélienne dans la bande de Gaza le 27 octobre, selon les derniers chiffres de l’armée.

Des défis majeurs pour la force étrangère attendue en Haïti.

Une force armée internationale destinée à combattre les gangs violents en Haïti cette année sera confrontée à de multiples défis, notamment les changements d’allégeance des gangs et la corruption généralisée au sein de la police, des politiciens et de l’élite du pays, selon un nouveau rapport publié vendredi.

La force multinationale, qui sera dirigée par le Kenya, n’a pas encore été déployée, car elle attend une décision de justice dans le pays d’Afrique de l’Est. Si le feu vert est donné, une petite équipe de Kényans devrait arriver en Haïti au début de l’année, et jusqu’à 5 000 personnes au total devraient participer à la mission.

Le Burundi, le Tchad, le Sénégal, la Jamaïque et le Belize ont également promis des troupes pour la mission multinationale.

« Des défis majeurs attendent la mission une fois qu’elle sera sur le terrain », indique le rapport de l’International Crisis Group, basé en Belgique. « Les gangs haïtiens pourraient s’allier pour lutter ensemble. Les combats dans les quartiers urbains délabrés d’Haïti mettront en danger des civils innocents. Les liens entre la police corrompue et les gangs pourraient rendre difficile le maintien du secret opérationnel. Pour toutes ces raisons, la préparation sera d’une importance capitale ».

Quelque 300 gangs contrôlent environ 80 % de la capitale, Port-au-Prince, et leurs tentacules s’étendent vers le nord jusqu’à la région de l’Artibonite, considérée comme le grenier alimentaire d’Haïti.

L’année dernière, les gangs ont été soupçonnés d’avoir tué près de 4 000 personnes et d’en avoir enlevé 3 000 autres, ce qui représente un pic par rapport aux années précédentes, selon les statistiques de l’ONU. Plus de 200 000 personnes ont également été forcées de fuir leurs communautés car les gangs ont mis le feu aux maisons, tuant et violant à travers les quartiers contrôlés par leurs rivaux.

La police nationale haïtienne n’est pas à la hauteur : moins de 10 000 agents sont en service à tout moment dans un pays de plus de 11 millions d’habitants. Idéalement, il devrait y avoir quelque 25 000 agents actifs, selon l’ONU.

« La police est complètement dépassée en nombre et en armement par les gangs », a déclaré Diego Da Rin, de l’International Crisis Group, qui a passé près d’un mois en Haïti à la fin de l’année dernière pour effectuer des recherches en vue de la rédaction du rapport.

L’ex-champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius placé en liberté conditionnelle.

L’ex-champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius est sorti de prison ce 5 janvier 2024 et il est «maintenant chez lui», placé en liberté conditionnelle près de 11 ans après le meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp, a confirmé l’administration pénitentiaire. «Il a été admis dans le système correctionnel communautaire et est maintenant chez lui», a déclaré l’administration dans un communiqué. «Nous, qui sommes encore là, nous sommes condamnés à vie», a affirmé dans une déclaration écrite la mère de la victime, June Steenkamp.

Oscar Pistorius est désormais sorti de prison. Après avoir effectué plus de la moitié de sa condamnation à 13 ans et 5 mois, l’ancien athlète paralympique sud-africain de 37 ans est désormais en liberté conditionnelle.

Il avait été condamné pour le meurtre de sa petite amie, la mannequin de 29 ans Reeva Steenkamp, après lui avoir tiré dessus à travers la porte des toilettes la nuit de la Saint-Valentin de 2013. Selon ses dires, il pensait avoir affaire à un intrus.

Plus de 10 ans après la tornade médiatique qu’a déclenché cette affaire, celui qu’on surnommait « Blade Runner » devrait peu à peu se réinsérer dans la société sud-africaine.

Crédits-Photos: Google Image, Radio-Canada et Europe1.