Le Département d’État des États-Unis d’Amérique a annoncé, dans un communiqué, des sanctions contre le sénateur Félix Bautista pour s’être livré à des actes de « corruption » lors des efforts de reconstruction d’Haïti, après le tremblement de terre de 2010.

Cinq entreprises dirigées par le législateur de San Juan en 2018 ont été sanctionnées, indique-t-il. « Le sénateur Bautista a utilisé sa position pour se livrer à la corruption, notamment en profitant de sa position lors des efforts humanitaires liés à la reconstruction d’Haïti », lit-on dans le communiqué.

Haïti ne semble pas concerné par les sanctions émises contre ses ressortissants.

Des dizaines d’Haïtiens notamment des chefs de gangs se passant de présentation, d’anciens présidents de la République, d’anciens Premiers ministres et des chefs d’entreprises se retrouvent sur la liste des sanctionnés du Canada, des Etats-Unis, de la République dominicaine, entre autres.

Cette semaine, les Etats-Unis ont franchi un nouveau pas dans la mise en application de cette résolution en annonçant des sanctions contre l’ancien Premier ministre Jean Max Bellerive et contre les anciens sénateurs Nenel Cassy et Hervé Fourcand ainsi que leurs familles.

Considérant le statut de la plupart des sanctionnés et les faits graves qui leur sont reprochés, l’État haïtien peut-il continuer à garder le silence ? La justice haïtienne n’a-t-elle rien à dire sur ces dossiers ?

Certaines des personnalités sanctionnées clament leur innocence, d’autres gardent le silence. L’Etat haïtien n’a-t-il pas l’obligation de mener sa propre investigation pour déterminer le vrai du faux des accusations ? Dans le cas où les faits reprochés aux anciens hauts officiels et fonctionnaires de l’Etat sont fondés, il doit avoir réparation pour les préjudices causés à la population qui paie les conséquences de leur mauvaise gouvernance.

Pas étonnant que certains des sanctionnés se préparent à briguer des postes électifs si les élections se tiennent un jour. L’Etat haïtien doit fixer les règles du jeu le plus tôt possible. Les autorités haïtiennes ne pourront pas éternellement garder le silence par rapport à ces sanctions, qui un jour ou un autre, s’inviteront dans le débat politique.

La résolution 2653 du Conseil des Nations Unies est claire sur les sanctions que les Etats membres doivent adopter contre les personnes désignées. Il s’agit de restriction  de voyage sur leur territoire et du gel des avoirs des sanctionnés. Haïti de son côté doit décider des suites à donner aux listes des sanctionnés.

Peut-être que nos autorités attendent que la liste des sanctionnés soit complète pour lancer le débat et annoncer des décisions. On ne peut pas non plus écarter une possibilité de fuir ce dossier et de laisser le temps décider. En Haïti, tout est dans l’ordre des choses possibles.

Gold cup 2024: Haïti dans le groupe du Brésil en cas de qualification.

La sélection haïtienne pourrait se retrouver dans le groupe B aux côtés du Brésil, de la Colombie et du Panama. Mais, pour atteindre cet objectif, les filles de Frédéric Gonçalvez devront remporter leur match de barrage qu’elles doivent disputer le 17 février 2024, aux États-Unis d’Amérique contre la sélection portoricaine.

En cas de qualification, les Haïtiennes débuteront leur Gold Cup le 21 février 2024 au Snapdragon Stadium de San Diego en Californie contre le Brésil, le 24 février, elles joueront contre le Panama et le 27 février, elles disputeront leur dernier match de poule contre la Colombie.

La phase de groupes se jouera entre les 20 et 28 février 2024. Les deux sélections les mieux classées de chaque groupe ainsi que les deux meilleures troisièmes se qualifieront également pour les quarts de finale de la compétition.

Rappelons que la première édition de la Women’s Gold Cup se déroulera aux Etats-Unis du 17 février au 10 mars 2024 avec la participation de douze sélections dont quatre de la zone Conmebol et huit de la Concacaf.

Le tirage complet des poules:
Groupe A : États-Unis, Mexique, Argentine et vainqueur des préliminaires 3 (Guyana ou République Dominicaine).

Groupe B : Brésil, Panama, Colombie et vainqueur des préliminaires 1 (Haïti ou Porto Rico).

Groupe C : Canada, Costa Rica, Paraguay et vainqueur des préliminaires 2 (Salvador ou Guatemala).

Crédit-Photo: Loop Haïti-News.