Le Premier ministre du Canada Justin Trudeau a annoncé vendredi, à l’occasion de la visite du président Volodymyr Zelensky dans la capitale Ottawa, un nouvel ensemble d’aides à l’Ukraine d’un montant de 650 millions de dollars canadiens, soit 452 millions d’euros.

Ces mesures d’aide, sur trois ans, vont inclure la livraison à Kiev de quelque 50 véhicules blindés et l’entraînement de pilotes ukrainiens aux avions de combat F-16, a annoncé M. Trudeau devant le Parlement canadien. Crédits-Photos: France24 et Yahoo/fr-news.

Moïse Jean Charles: Haïti doit faire appel à des pays de l’Amérique latine à tendance de gauche.

Êtes-vous pour ou contre l’envoi en Haïti d’une force armée multinationale ?

Pour Liné Balthazar, chef du Parti haïtien Tèt Kale (PHTK).  Le PHTK et les autres forces politiques ne souhaitent pas une reproduction des missions de paix de l’ONU en Haïti, compte tenu du passé. »

L’ancien Premier ministre a.i.du président Jovenel Moïse (PHTK) Claude Joseph affirme que son parti politique, EDE, « opte pour le renforcement de la capacité opérationnelle de la Police nationale d’Haïti. Une assistance de la communauté internationale est, en ce sens, d’une extrême urgence. »

Emmanuel Ménard, Force Louverturienne Réformiste, « soutient l’arrivée d’une force d’opération et de formation en appui aux forces nationales de sécurité. »

 Moïse Jean Charles, leader de l’organisation politique Pitit Dessalines, Haïti doit faire appel à des pays de l’Amérique latine à tendance de gauche pour aider la PNH.  Il a clairement précisé des pays comme le Brésil, la Colombie et le Salvador pour constituer la force d’intervention en Haïti.

L’ex-sénateur Moïse Jean Charles a donc rejeté d’un revers de main l’idée que le Kenya prenne le leadership d’une force multinationale de sécurité en Haïti.

L’ancien député Antoine Rodon Bien-Aimé, responsable de l’organisation politique Compromis historique, qui supporte aussi le pouvoir en place, soutient que « toute force armée multinationale mandatée par l’ONU, qui viendrait en appui à nos forces publiques avec une feuille de route bien définie leur permettant d’éradiquer le problème de l’insécurité.

 L’ancien sénateur Jean William Jeanty, responsable de l’organisation Kontra Pèp la affirme que le nouveau pouvoir doit élaborer de concert avec les Nations Unies un plan de sécurité nationale. À partir de ce plan, il sera plus facile de déterminer l’apport de la communauté internationale afin d’adresser le problème des gangs armés. »

L’Organisation du peuple en lutte (OPL) affirme qu’elle est contre l’envoi de force armée multinationale sous la bannière de l’ONU en Haïti. « … parce que les missions militaires de l’ONU sont toujours de nature à déstabiliser. Haïti est déjà victime de ces missions à plusieurs égards. Toutefois, l’OPL est consciente que le pays à lui seul aujourd’hui ne peut pas résoudre le problème de l’insécurité qui dépasse la capacité de l’État haïtien », a soutenu Danio Siriack, porte-parole de l’OPL.

L’organisation de défense des droits humains CARDH, « seule une force internationale (multilatérale ou autres) adaptée peut aider à rétablir la sécurité et créer les conditions pour la tenue d’élections afin que la population puisse choisir ses représentants, conformément à la constitution, aux conventions des droits de l’homme et aux principes démocratiques. »

Pour la FJKL, un support international pour supporter la PNH qui se trouve en état de décomposition avancée ou du style de Minustah qui n’a rien stabilisé en 15 ans est à proscrire. Et ce qu’il faut pour Haïti c’est un support international nous permettant de reconstruire les institutions de l’État en particulier les institutions de défense, de sécurité publique, de renseignement et de justice », a-t-elle soutenu.

Jorchemy Jean-Baptiste, leader du parti Toutouni, signataire de l’accord du 21 décembre qui supporte le pouvoir en place, adhère à la position de son gouvernement. « Toutouni soutient, sans réserve, la demande d’assistance internationale telle que formulée par le gouvernement pour enrayer la dynamique insécuritaire.

Marie Rosy Auguste Ducéna du RNDDH se dit consciente que la crise multidimensionnelle qui frappe Haïti entraîne des conséquences catastrophiques pour le respect des Droits humains, particulièrement les droits à la vie et à la sécurité. « Il est donc clair pour nous qu’une force armée multinationale ne servira qu’à jouer le jeu et les intérêts des dirigeants actuels », a soutenu Madame Ducéna.

Le mois dernier, plus de 70 écrivains haïtiens de renom, d’anciens hauts fonctionnaires de l’État, recteur et professeurs d’université et des membres influents de l’élite intellectuelle du pays avaient proposé, dans une déclaration conjointe, des actions coordonnées entre la Police nationale, les Forces Armées d’Haïti et la population pour lutter contre les gangs armés qui terrorisent la population.

République dominicaine: Haïti surclasse le Costa Rica 1-0 dans un stade dégarni.

C’est dans un stade pratiquement vide que la sélection nationale féminine de football s’est imposée 1-0 face au Costa Rica,  hier en République Dominicaine.

Cette option de recevoir les rencontres internationales dans le pays voisin est contestée depuis la fermeture de la frontière.

Il s’agit d’une rencontre en terrain hostile,  a fait valoir un journaliste sportif arguant que les haïtiens,  pourchassés, ne peuvent supporter leur sélection.

Des voix se sont élevées pour réclamer une délocalisation des rencontres des sélections nationales à Miami en Floride. Dans un passé récent cette option avait été utilisée.  Ceci avait permis à la fédération de réaliser des bénéfices en raison de la mobilisation de la diaspora pour les grenadiers.  À l’inverse, la fédération n’a obtenu aucun retour sur investissement après des dépenses de 10 000 dollars américains pour chaque rencontre en République Dominicaine.

Le prochain rendez- vous de la sélection nationale masculine face à la Jamaïque aura lieu à la mi-octobre.  Le comité de normalisation devra  dans le meilleur délai déterminer un stade pour cette rencontre de ligue des nations.

Une galère lourde et pesante pour les grenadiers et grenadières privés de leurs fans depuis 3 ans.