L’acteur américain d’origine autrichienne, Arnold Schwarzenegger, vedette de films d’action à succès dans les années 80 et 90, n’a pas caché son intention de se présenter aux élections présidentielles américaines en 2024.

« Mettez-moi dans la course », a demandé Schwarzy, alors qu’il participait à une émission télévisée.

« Je vois clairement comment je pourrais gagner cette élection », déclare l’ancien gouverneur de la Californie, estimant que la voie est libre aujourd’hui.

« La voie était libre en 2016 et je pense qu’elle est libre maintenant », a-t-il jugé, tout en soulignant qu’actuellement il n’y a personne dans la course qui peut rassembler tout le monde.

Éclaboussé par des accusations d’agression sexuelles et d’avoir mis en danger la securité nationale des Etats-Unis, le milliardaire républicain, Donald Trump, candidat aux élections, n’a pas le costume du rassembleur. Pour Schwarzenegger, Trump est le pire président au monde.

« Il y a tellement de choses qui doivent être faites. Ce qui est génial c’est qu’elles sont réalisables », déclare l’acteur comme s’il était déjà en campagne électorale.

Malheureusement pour l’acteur de Terminator, émigré aux Etats-Unis en 1968, la Constitution américaine ne permet qu’aux Américains nés sur le sol américain de se présenter aux élections présidentielles.

Crédit-Photo: NRJ Maroc.

L’enseignement de l’esclavage fait débat en Floride.

En Floride, le département de l’Éducation adopte de nouvelles règles très contestées sur l’enseignement de l’esclavage dans les écoles publiques. Ces nouvelles règles demandent notamment aux enseignants d’apprendre à leurs élèves que l’esclavage a permis aux esclaves de « développer des compétences ». L’opposition démocrate dénonce un bond en arrière.

Ce document de 200 pages détaille les nouvelles directives pédagogiques pour enseigner l’histoire de l’esclavage, de la ségrégation raciale et des Afro-Américains dans les écoles de Floride.

Le document recommande d’abord de mettre en avant les influences positives d’Afro-Américains illustres tels que Martin Luther King, Rosa Parks ou encore Barack Obama… Mais là où le département de l’Éducation de Floride fait polémique, c’est avec ses consignes qui recommandent aux enseignants d’apprendre aux élèves que les esclaves auraient « développé des compétences » qu’ils auraient pu « appliquer pour leur bénéfice personnel ».

Autre passage très contesté : celui sur l’enseignement des crimes raciaux qui, selon les nouvelles règles éducatives de Floride, auraient été « perpétrées contre des noirs mais aussi par des Afro-Américains ».

Ces nouvelles règles ont été votées jeudi par le département de l’Éducation dirigé par Manny Diaz, un proche du gouverneur Ron DeSantis, le principal rival de Donald Trump dans la primaire républicaine qui a promis d’en finir avec ce qu’il appelle l’« endoctrinement woke » dans l’enseignement public.

De son côté, l’opposition est vent debout. « Je suis abasourdi que la Floride en soit encore à justifier l’esclavage en 2023 », s’est indigné l’élu Shevrin Jones lui-même noir et enseignant. Le principal syndicat enseignant dénonce, lui, « un immense pas en arrière ».

Crédit-Photo: Yahoo.news/fr.

Les Grenadières de Dumornay débarquent au mondial 50 ans après les hommes.

Près de 50 ans après les hommes, qualifiés pour leur première et unique Coupe du monde en 1974, les joueuses haïtiennes vont également découvrir le Mondial. Samedi, elles feront face à l’Angleterre, championne d’Europe en titre.

Un sacré morceau en entrée, mais qui ne semble pas effrayer Melchie Dumornay et les siennes qui débarquent avec la fierté d’avoir décroché une invitation.

« On a travaillé dur pendant des années pour atteindre cet objectif, lâchait l’attaquante haïtienne il y a quelques semaines lors des Trophées Unfp. On est très fières de pouvoir en arriver là. Ce n’est pas une fin en soi. On doit continuer à aller de l’avant et passer ce premier tour, c’est notre priorité, car c’est notre première Coupe du Monde. On va continuer à s’entraîner dur pour préparer ce premier décisif face à une grande nation, l’Angleterre. On veut faire de belles performances sur les trois matches. »

Après l’Angleterre, se dresseront la Chine et le Danemark. L’exploit est pourtant à portée de crampons pour les Haïtiennes qui reviennent de loin, des barrages, pour s’offrir le droit d’être présentes en Australie et Nouvelle-Zélande. En février dernier, les joueuses de Nicolas Délépine, le sélectionneur français, avaient dû faire preuve de caractère pour écarter en barrages le Sénégal (4-0) puis le Chili (2-1).

Aujourd’hui, la menace est plus grande dans ce groupe D. « Passer le premier tour, on sait que ce ne sera pas facile, estime Melchie Dumornay. On a des adversaires coriaces, on va continuer à travailler pour nous améliorer, car nous avons un bon groupe. Ça fait longtemps qu’on joue ensemble, on se connait très bien. On va continuer à progresser grâce à la contribution de joueuses expérimentées qui nous poussent vers le haut. »

Même si elle ne le dit pas, Melchie Dumornay sait que sa sélection comptera beaucoup sur celle qui avait été nommée dans les catégories de meilleur espoir et meilleure joueuse de Première division lors de la dernière cérémonie des Trophées UNFP.

La désormais ex-joueuse de Reims, qui a signé à Lyon, un mastodonte en France et en Europe, reste l’espoir de tout un peuple à 19 ans. La milieu de terrain ou attaquant efficace (23 buts en 39 matches avec Reims) est annoncée comme une des futures stars du foot féminin. Elle pourrait bien commencer à écrire sa légende dès ce samedi face aux Anglaises.

Crédit-Photo: Outre-mer la 1ère.