La peintre, critique d’art et écrivain française Françoise Gilot est décédée mardi dans un hôpital de Manhattan (New York) à l’âge de 101 ans. L’artiste a été la compagne pendant une décennie du peintre Pablo Picasso, avec qui elle a eu deux enfants.
Selon le journal américain « The New York Times », sa fille Aurélia Engel a confirmé que Gilot « souffrait de problèmes pulmonaires et cardiaques ». La peintre a écrit un livre intitulé ‘Vie avec Picasso’, publié en 1964, ce qui a conduit Picasso à lui retirer son salut ainsi qu’à ses deux enfants.
Dans un extrait de « La vie avec Picasso », Gilot se souvient de la réaction de Picasso lorsqu’elle lui a annoncé son intention de mettre fin à leur relation. « Tu crois que quelqu’un va s’intéresser à toi ? Ils ne le feront jamais que pour vous : même les gens que vous pensez apprécier ne seront qu’une sorte de curiosité pour une personne dont la vie a touché la mienne si intimement », lui avait-il dit.
Gilot, qui a rencontré Picasso en 1943, alors qu’elle avait 21 ans et le peintre espagnol 61, l’a quitté de son plein gré et a reconstruit sa vie sentimentale et artistique.
Après leur séparation, celle-ci a mené une carrière remarquable aux États-Unis en tant que peintre et écrivain.
La carrière de peintre de Gilot a été couronnée de succès et plusieurs de ses tableaux font partie des collections du MET Museum, du MoMA et du Centre Pompidou à Paris.
En outre, une de ses œuvres intitulée « Colombe à la guitare » a été vendue pour 1,3 million de dollars lors d’une vente aux enchères chez Sotheby*s en 2021.
Crédit-Photo: Le parisien.
Grand’Anse: Un séisme fait 4 morts et plusieurs blessés.
Le séisme – de magnitude 4,9 selon l’Institut de géophysique américain (USGS) et magnitude 5,7 selon la Protection civile en Haïti – a été plus fortement ressenti que celui de la semaine dernière.
Trois des personnes décédées « sont membres d’une même famille et ont été tuées à cause de l’effondrement de leur maison », a fait savoir à l’AFP Christine Monquélé, responsable de la Protection civile dans le département de la Grand’Anse.
Le tremblement de terre s’est produit peu après 5h (9h TU) à une profondeur de 10 km et à environ 9 km des côtes dans la péninsule sud-ouest de ce pays des Caraïbes régulièrement touché par des séismes destructeurs.
Michelson habite à Platon, dans la commune de Jérémie et décrit l’état de panique des habitants : « Il y a eu la secousse, puis il y a eu des personnes qui se sont blessées en courant pour s’échapper. J’ai un voisin, un jeune, qui s’est jeté parce qu’il était à l’étage, et malheureusement, il est hospitalisé à Jérémie. »
La péninsule sud-ouest avait ainsi déjà été ravagée en août 2021 par un puissant tremblement de terre de magnitude 7,2 qui avait tué plus de 2 200 personnes et causé la destruction de plus de 130 000 maisons.
De fortes intempéries ont également frappé le pays au cours du weekend dernier, faisant au moins 51 morts, 18 disparus et 140 blessés, selon un nouveau bilan des autorités haïtiennes citées mardi par l’ONU. En plus de ces catastrophes naturelles, le pays est également en proie à une grave crise sécuritaire, étant gangréné par la violence des gangs, ainsi que par une crise économique et sanitaire majeures.
Haïti: l’exportation de la mangue à l’épreuve de l’insécurité.
L’insécurité en Haïti constitue un frein considérable à l’exportation de la mangue, une réalité qui affecte directement les épiceries haïtiennes situées à l’étranger, particulièrement au Québec.
À Scarborough, une épicerie haïtienne attendait avec impatience sa livraison hebdomadaire de mangues Francisque, une variété très prisée. Cependant, la livraison prévue à la fin du mois d’avril n’a pas pu avoir lieu, car le fournisseur a annoncé que son camion avait été saisi par des bandits en Haïti. Mirmonde Saint Jean, copropriétaire de l’épicerie haïtienne Union Food, déplore cette situation désolante.
À Montréal, la situation est similaire pour Sami Fruits, qui attend depuis plusieurs semaines une cargaison de mangues haïtiennes espérée pour le dimanche suivant. L’ambassadeur du Canada en Haïti, Sébastien Carrière, a d’ailleurs publié une liste d’adresses où les mangues haïtiennes seraient disponibles, incluant Sami Fruits.
Cependant, Francine Bomben, représentante de Sami Fruits, affirme que la situation sociopolitique actuelle en Haïti entrave l’exportation des cargaisons de mangues. Les fournisseurs rencontrent des difficultés pour acheminer directement les mangues depuis Haïti, ce qui les oblige à passer par la République dominicaine en camion. Malheureusement, certaines cargaisons ne parviennent pas à destination, ce qui crée une pénurie qui peut durer jusqu’à deux à trois semaines.
Sur le terrain en Haïti, les agronomes Wisky Louis et Michel Saint Louis confirment que le climat sociopolitique rend l’accès aux routes difficile, parfois même pour le carburant. Cette situation affecte non seulement les madan Sara, les vendeuses au détail, mais aussi les fournisseurs exportateurs de mangues haïtiennes. La résidente d’Ottawa, Carla Léonard, déplore également les opportunités de commercialisation manquées pour la mangue haïtienne. Selon elle, le pays doit aller bien pour que sa mangue puisse aller bien et se développer.
Elle souligne également que l’année en cours n’est pas favorable à la mangue Francisque, car les inspecteurs américains n’ont pas pu vérifier les fruits sur place, ce qui a ralenti les importations.
Michel Saint Louis, agronome, mentionne qu’auparavant, Haïti exportait entre 350 000 et 400 000 tonnes de mangues chaque année, générant ainsi des revenus de 7 millions de dollars américains. Malheureusement, ces chiffres ont considérablement diminué, atteignant désormais seulement 1,5 million de dollars par an. Cette situation est d’autant plus préoccupante que de nombreuses récoltes de mangues pourrissent actuellement en Haïti, selon Monsieur Saint Louis.
L’industrie de la mangue, qui était autrefois prospère, souffre actuellement des conséquences néfastes de l’insécurité et de l’instabilité sociopolitique.
Crédit-Photo: Outre-mer la 1ère-France Info.
Roland-Garros: Djokovic-Alcaraz en demi-finales.
Le choc anticipé aura bien lieu : le N.1 mondial Carlos Alcaraz a rejoint Novak Djokovic en demi-finales de Roland-Garros en surclassant le N.5 mondial Stefanos Tsitsipas 6-2, 6-1, 7-6 (7/5) en un peu plus de deux heures mardi soir.
En l’absence de Rafael Nadal, victime d’une blessure tenace à la hanche gauche, l’Espagnol de 20 ans, qualifié pour sa première demi-finale sur la terre battue parisienne, et Djokovic font figures de principaux favoris de Roland-Garros. Djokovic s’est lui hissé dans le dernier carré aux dépens du N.11 mondial Karen Khachanov 4-6, 7-6 (7/0), 6-2, 6-4 plus tôt dans la journée.
Avant ça, Alcaraz, comme au tour précédent aux dépens du talentueux Italien Lorenzo Musetti (18e), assommé 6-3, 6-2, 6-2, a déployé toute sa panoplie de coups jusqu’à déboussoler complètement le Grec de 24 ans, comme KO. En tête de liste, passings en bout de course à couper le souffle, là où beaucoup ne toucheraient même pas la balle, amorties délicieuses et coups droits dévastateurs.
Crédit-Photo: L’Équipe.