Alvin Bragg, procureur de New York, va certainement entrer dans l’histoire pour avoir engagé des poursuites pénales contre Donald Trump, un fait inédit pour un ancien président américain. Âgé de 49 ans, ce démocrate a été élu en novembre 2021 à ce poste, et est le premier homme afro-américain à devenir procureur de New York.

Né à Harlem, à l’époque quartier difficile du nord de New York où le taux de criminalité était très élevé et le trafic de stupéfiant important, il a étudié à la prestigieuse faculté de droit de Harvard, où il s’est spécialisé dans les affaires de droits civiques. Après ses études, Alvin Bragg a travaillé au bureau du procureur général de New York dans le district sud de la ville, et s’est beaucoup intéressé aux fautes commises par la police, ayant lui-même été témoin et victime de bavure dans sa jeunesse à Harlem.

Depuis son élection au poste de procureur, Alvin Bragg s’est distingué par son approche plus progressiste que ses prédécesseurs : il a directement annoncé qu’il ne poursuivrait plus les auteurs d’infractions mineures, et estime que la prison ne devrait être qu’une solution de dernier recours, provoquant ainsi la colère des conservateurs, qui l’accusent de laxisme. Il a cependant dû faire machine arrière après des critiques du maire de New York, Eric Adams, qui a fait campagne sur la lutte contre la criminalité.

Alvin Bragg a également travaillé sur un autre dossier concernant Donald Trump : il a réussi à faire condamner au pénal en janvier dernier sa société familiale, la Trump Organization, à une amende de 1,6 million de dollars pour fraudes financières et fiscales. Un grand procès au civil dans cette affaire est également attendu cette année. Le bureau du procureur s’était notamment appuyé sur un proche de Donald Trump, Allen Weisselberg, ancien directeur financier de la Trump Organization, qui avait plaidé coupable et coopéré avec la justice.

Si Donald Trump n’avait pas été poursuivi à titre personnel dans cette affaire, il a toutefois plusieurs fois traité le procureur Alvin Bragg de «gauchiste» et de «raciste» et a dénoncé, comme à son habitude, une chasse aux sorcières à son encontre. Concernant le dossier Stormy Daniels, l’ex-président a accusé samedi dernier le procureur d’être «corrompu et très politisé».

Parmi les autres affaires du procureur de New York, on retrouve notamment la mise en accusation de Steve Bannon, l’ancien conseiller de Trump, qui est accusé d’avoir escroqué les donateurs d’une campagne de collecte de fonds promettant de construire un mur le long de la frontière avec le Mexique. Il a également, en 2018, travaillé sur un procès intenté à New York contre l’ancien magnat du cinéma, Harvey Weinstein, et a également représenté la famille d’Eric Garner, un Afro-Américain tué lors d’un contrôle de police au cours duquel il a été étranglé par un agent.

Crédit-Photo: La Libre.

Des responsables de l’Église épiscopale dans le collimateur de la Direction Centrale de la Police Judiciaire

Le rapport de la DCPJ (Direction Centrale de la Police Judiciaire) a révélé que, depuis des années, des responsables de l’Église épiscopale d’Haïti abusent du couloir d’autorité de l’institution en vue d’importer des cargaisons d’armes en Haïti, en utilisant un établissement scolaire à Port-au-Prince pour les cacher.

Ces armes sont distribuées la nuit dans la zone de « Carrefour marassa », commune de Croix-des-bouquets.

Par ailleurs, le rapport souligne qu’en fonction de la destination des armes, les responsables de l’Église épiscopale utilisent aussi des ports privés, afin de mener à bien leurs opérations illégales.

Le rapport du BAF a aussi permis de savoir que ce réseau est connecté à certains groupes armés du pays dont le gang 5 segond de Izo, à Village de Dieu et au gang Kraze Baryè à Torcel, tout en précisant que l’avocat du père Frantz Cole est aussi le défenseur du caïd de Torcel, Vitel’homme Innocent.

Plusieurs personnes ont déjà été arrêtées dans le cadre de cette affaire, dont Lovnie Louis Jean, le père Frantz Cole, Samson François, Francklin Baptista, Fernand Jean Pierre, Rémy Lindor, Rubens Vilmont, Jean Mardochée Gilles, Fritz Désiré, et Gina Jean Louis Rolls.

Crédit-Photo: Haïti-Libre.

La diaspora montréalaise dénonce la criminalité en Haïti.

Une manifestation a eu lieu, le dimanche 2 avril 2023, à Montréal devant le bureau de circonscription du premier ministre canadien Justin Trudeau, pour protester contre la criminalité en Haïti, y compris le kidnapping, apprend AlterPresse.

Les manifestantes et manifestants ont pointé du doigt le gouvernement canadien qu’ils accusent de financer indirectement les gangsters.

Ils appellent à appuyer la Police nationale d’Haïti (Pnh) et les Forces armées d’Haiti (Fad’h) qui doivent être remobilisées pour soutenir la Pnh par rapport à ses activités de défense nationale, souhaitent-ils.

« Un rendez-vous d’humanité, un rendez-vous de dignité », « les choses doivent changer », ont-ils scandé.

Les protestataires encouragent tous les Haïtiens et toutes les Haïtiennes, tous ceux et toutes celles qui se disent amis (es) d’Haïti à faire un front commun pour changer la situation en Haiti.

Solidarité Québec Haïti a tenu un rassemblement à Ottawa, au Canada, non loin de l’ambassade des États-Unis d’Amérique, le jeudi 23 mars 2023, à l’occasion de la visite du président américain Joseph Robinette Biden dit Joe Biden.

Ce rassemblement visait à dénoncer la venue de Joe Biden au Canada, l’ingérence étrangère des pays occidentaux, dans les affaires internes d’Haïti, l’illégalité du régime de facto du premier ministre haïtien Ariel Henry, entre autres.

A l’occasion de cette visite du président Biden au Canada, Solidarité Québec Haïti exigeait la cessation de l’envoi d’armes de guerre au régime illégal du premier ministre de facto Ariel Henry, lié, souligne-t-elle, aux paramilitaires criminels en Haïti, dont le Parti haïtien tèt kale (Phtk), la fédération des gangs G9 an fanmi e alye, dirigée par l’ancien policier Jimmy Chérizier alias Barbecue.

Solidarité Québec Haïti a demandé au Canada à se retirer du Core Group, tout en dénonçant sa politique étrangère trop longtemps subordonnée aux intérêts hégémoniques des élites étasuniennes.

Crédit-Photo: Twitter.

Le PSG pourrait baisser le salaire de Messi.

Crime de lèse-majesté, le septuple Ballon d’Or a encore été sifflé dimanche avant même la défaite contre Lyon (1-0), comme il l’avait été l’an dernier après l’élimination en 1/8 de finale de Ligue des champions.

Au Parc des princes, le champion du monde de 35 ans “a été reçu avec un mélange de sifflets et d’indifférence, une situation qui, bien qu’elle ne soit pas nouvelle, continue de surprendre”, rapporte le journal sportif argentin Olé, liant ce traitement aux rumeurs d’un possible retour au Barça. “Après avoir été vénéré en Argentine, il a été harcelé à Paris”, écrit le journal Clarín.

Aux yeux de nombreux supporters parisiens, la “Pulga” symbolise les mauvais choix de la direction, plus politiques et marketings, que sportifs.

Certes, aligner un des meilleurs joueurs de l’histoire a attiré les regards du monde entier sur le PSG, mais dans le jeu il n’a que trop parcimonieusement distribué ses coups de génie.

De source interne, le club pourrait proposer une légère baisse de salaire à son N.30, ce qui l’inciterait à partir.

Plusieurs destinations s’offrent à lui, entre retourner à Barcelone, qui en rêve mais n’a pas les moyens de s’aligner financièrement, rejoindre son rival Cristiano Ronaldo pour un contrat plaqué or en Arabie Saoudite, ou faire parler de la MLS nord-américaine à l’Inter Miami.

Crédit-Photo: Sports/Fr.