À Cheffes, au nord d’Angers (Maine-et-Loire) l’association Ayiti lance un appel pour alerter sur la situation catastrophique dans laquelle ne cesse de s’enfoncer le pays.

Depuis de nombreuses années, via l’association Ayiti, des habitants de Cheffes, au nord d’Angers (Maine-et-Loire) et des communes voisines se mobilisent pour aider à l’éducation en Haïti, autour d’un noyau de bénévoles, en faisant des dons ou en participant aux actions de solidarité proposées.

Des écoles et un centre de formation ont été construits à Port-au-Prince. Dans la capitale, plus de 700 Haïtiens ont suivi avec succès la formation et ont essaimé dans le pays en tant qu’enseignants qualifiés.

Jusqu’à récemment, l’association Ayiti, créée en 1996, organisait des animations solidaires pour collecter des fonds au profit de ce pays des Caraïbes. Des ventes de vins étaient ainsi proposées à Cheffes. Mais depuis quelques années, l’association est en sommeil, au regard de la détérioration de la situation dans le pays.

Tout cela, c’était avant septembre 2019. Depuis cette date, sur place, la situation ne fait qu’empirer. Et l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021 a ouvert une nouvelle ère d’incertitude. La crise politique et économique profonde qui mine Haïti a favorisé la montée en puissance de ces gangs, donnant lieu à une spirale de violence.

«  Certains quartiers populaires de la métropole haïtienne se sont transformés en véritables zones de guerre ou en no man’s land  », écrivait récemment l’un des bénévoles d’Ayiti, présent sur place. Souhaitant rester anonyme, compte tenu de la situation sur place, il donne régulièrement, par courriels, des informations aux autres Cheffois membres de l’association.

Dans le secteur où se situe l’établissement, des bandes armées ont pris le contrôle de toutes activités, relate-t-il. «  Des gangs entrent dans les maisons en pleine nuit, agressent et pillent. La terreur est permanente, les enlèvements sont monnaie courante, les enfants sont empêchés d’aller à l’école et sont parfois recrutés pour des violences . »

Il est aussi question d’une crise sanitaire liée au manque d’eau. Livrée par camions-citernes, elle n’arrive plus : «  Les chauffeurs de camions refusent de venir dans les zones contrôlées par les bandits. »

Le bénévole demande à ses amis français de se mobiliser : « C’est en alertant le plus grand nombre de personnes qu’on obtiendra peut-être une mobilisation onusienne.  » «  C’est l’objet de notre démarche », précise l’un des Cheffois présent sur place, et qui prend appui sur une visite en février de Volker Türk, le haut-commissaire des Nations unies aux Droits de l’Homme.

Celui-ci conclut : « Le monde a besoin d’entendre ce dont j’ai été témoin. L’une des pires situations de pauvreté et de terreur au monde. Un pays où une personne sur deux est confrontée à la faim.  »

Crédit-Photo: Toute l’Europe.

La Voix Québec: Jay sur les traces de Yama Laurent.

Le jeune Jefferson Milcé se lance brillamment sur les traces de Yama Laurent pour essayer de devenir, au Canada, le lauréat 2023 de La Voix Québec. Connu sous le pseudo Jay, il a introduit le compas le créole d’Haïti à la «Voix Québec » et se qualifie pour la finale.

Dès les auditions à l’aveugle, Jay (de son nom de scène) a su conquérir les juges et le public dès les premières notes de sa chanson.

Tout à fait époustouflant!

Avec le célèbre chanteur Corneille pour coach, Jay a franchi les étapes avec une facilité inouïe. En quart de finale, le 19 mars dernier, il a osé l’impensable en adaptant à la sauce compas la chanson du coach Mario Pelchat  »Pleurs dans la pluie ». Une interprétation qui a valu au jeune artiste haïtien des salves d’applaudissements.

Pari audacieux et réussi pour un talent à l’état pur!

Ce dimanche, Jay a remporté son ticket pour la finale du concours en récoltant 58% des votes du public après avoir vibré l’assistance et les téléspectateurs avec une version afro-caraïbéenne de la chanson de Slimane  »Viens on s’aime », tout en lançant des slogans en créole haïtien.

«Tu portes tellement fièrement tes racines, s’est réjoui Corneille, avant d’ajouter qu’Haïti est un petit pays et un immense peuple.

Originaire de Port-au-Prince, Jay est un jeune chanteur qui a développé sa passion pour la musique dès son plus jeune âge. Élevé par sa tante qui l’a encouragé à poursuivre sa passion, il s’est impliqué dès l’âge de 7 ans dans la chorale de l’église locale avant de venir rejoindre son père au Canada à l’âge de 18 ans.

Jay est un exemple de persévérance et de passion pour la musique. Malgré les obstacles qu’il a dû surmonter pour suivre son rêve, il a su rester déterminé et fait actuellement la fierté de la communauté haïtienne de Montréal.

Crédit-Photo: Québecor.

Nouveau revers à domicile du Paris Saint-Germain.

Battu par Lyon à domicile ce dimanche soir (0-1), le PSG s’est incliné pour la deuxième fois de suite en Ligue 1.

Paris a fait preuve de beaucoup de fébrilité en défense. Et le but lyonnais l’a démontré lorsque l’arrière-garde parisienne est restée complètement amorphe, à l’image de son capitaine, Marquinhos.

Et une nouvelle fois, Kylian Mbappé, pas dans un bon soir, n’a pas été le héros des Parisiens. Ni Lionel Messi, transparent et copieusement sifflé à de nombreuses reprises par le Parc des Princes.

Les sifflets ont d’ailleurs accompagné les joueurs au coup de sifflet final. Même si le «K-Soce», principal groupe d’ultras parisien qui célébrait ses 15 ans, a tout de même a tiré un feu d’artifice. Assez paradoxal.

Crédit-Photo: Le Parisien.