Huit personnes, dont deux enfants, issues de deux familles, l’une canado-roumaine et l’autre indienne, ont été retrouvées mortes dans un marais près de la frontière après avoir tenté d’entrer illégalement aux États-Unis, a annoncé la police canadienne ce vendredi 31 mars.

Six premiers corps avaient été découverts jeudi dans une zone marécageuse de la réserve amérindienne d’Akwesasne, dont le territoire touche le Québec, l’Ontario et les États-Unis. Ils se trouvaient près d’un bateau renversé appartenant à un homme de cette communauté, porté disparu.

« Les six personnes semblent être de deux familles, l’une d’origine roumaine et l’autre de nationalité indienne », avait indiqué Lee-Ann O’Brien, chef adjoint de la police locale, lors d’une conférence de presse ce vendredi matin. Parmi elles, un enfant de moins de 3 ans. « Nous pensons qu’elles tentaient d’entrer illégalement aux États-Unis depuis le Canada », avait affirmé Lee-Ann O’Brien. Une autopsie et des analyses toxicologiques étaient en cours pour déterminer la cause du décès.

En fin d’après-midi, la police locale a indiqué lors d’un point presse avoir découvert deux nouvelles dépouilles : celle d’une femme d’origine indienne, et celle d’un enfant d’origine roumaine, mai détenteur d’un passeport canadien. Le propriétaire du bateau, lui, était toujours recherché.

Crédit-Photo: Radio-Canada

Le Bélize durcit les règles d’entrée pour les Haïtiens et les Jamaïcains.

Le gouvernement du Belize a annoncé vendredi de nouvelles conditions d’entrée pour les ressortissants d’Haïti et ceux de la Jamaïque, en raison du nombre croissant de citoyens de ces États qui utilisent le Belize comme point de transit pour se rendre aux États-Unis.

Les autorités ont expliqué dans un communiqué qu’elles avaient mené « une discussion approfondie » sur la situation et qu’elles avaient décidé d’invoquer l’article 226 (a) du traité révisé de Chaguaramas, qui régit les déplacements au sein de la Communauté des Caraïbes (Caricom).

Le Belize, la Jamaïque et Haïti sont tous trois membres de la Caricom, une organisation régionale composée de 15 pays au total.

Selon la déclaration du gouvernement, l’invocation de la section 226(a) permet « au ministre de l’immigration d’imposer immédiatement une obligation de visa aux Haïtiens souhaitant se rendre au Belize ».

Elle permet également d’exiger des ressortissants jamaïcains qu’ils fournissent la preuve qu’ils ont payé l’intégralité de leur hébergement non remboursable avant d’embarquer sur des vols à destination du Belize.

Pour tenter de contrôler le flux de migrants, le gouvernement bélizien a également créé un groupe de travail ministériel composé des responsables des affaires étrangères, des affaires intérieures et du tourisme.

Haïti et la Jamaïque sont également signataires du marché et de l’économie uniques de la Caricom (CSME), qui facilite l’établissement d’entreprises et la libre circulation des capitaux, ainsi que les accords migratoires pour la libre circulation des personnes au sein du groupe.

Crédit-Photo: Guide du Routard.

Abus sexuels: Rosnick Grant, vice-président de la FHF, n’échappe à la suspension à vie.

La dernière décision dans le scandale des abus sexuels dans le football haïtien a vu la suspension à vie d’un haut responsable de la FIFA confirmée jeudi par le Tribunal arbitral du sport (TAS), quelques semaines après que son patron de longue date, Dr. Yves Jean-Bart, a vu sa suspension à vie levée par un autre groupe de juges.

Le tribunal a déclaré que « les preuves contre Rosnick Grant concernant les accusations d’abus sexuels étaient suffisamment convaincantes » et a confirmé son expulsion du football.

La commission d’éthique de la FIFA avait enquêté sur des « actes de harcèlement, d’abus sexuels, de menaces et de coercition à l’encontre d’arbitres féminines » de la part de M. Grant, qui avait été vice-président de la fédération haïtienne de football et son responsable de l’arbitrage.

Trois juges du TAS « ont considéré que le témoignage d’une victime, qui s’était rendue en Suisse pour l’audience, était exact, cohérent et crédible », a déclaré le tribunal.

« Le jury a également noté « l’incohérence et l’imprécision des déclarations des témoins cités par Rosnick Grant, dont la plupart ont affirmé, de manière contradictoire et peu convaincante, que les allégations contre lui étaient une conspiration », a déclaré le TAS.

La suspension de Grant a été confirmée quelques semaines après que l’ancien président de la fédération haïtienne, Yves Jean-Bart, ait vu sa suspension à vie annulée par trois juges différents qui ont critiqué la qualité des preuves présentées par la FIFA.

La FIFA reproche à Jean-Bart d’avoir violé des mineures et d’avoir eu des relations sexuelles avec des joueuses pendant les 20 années où il a dirigé la fédération de football d’Haïti.

Les témoins potentiels dans l’affaire Jean-Bart auraient été intimidés et les juges ont reconnu dans leur verdict que certains d’entre eux auraient pu se sentir menacés.

La FIFA a fait appel de l’affaire Jean-Bart auprès de la Cour suprême suisse.

Lors de l’appel de Grant, qui s’est déroulé sur deux jours en février, « de nombreux témoins ont été entendus, dont certains ont bénéficié de mesures de protection spéciales », a déclaré le TAS.

Crédit-Photo: Francs Jeux.

Mondial de football. Dernière ligne droite pour les Grenadières.

Haïti se prépare pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023™ qui aura lieu du 20 juillet au 20 août en Australie et en Nouvelle-Zélande / Aotearoa. Les Grenadières, qui se sont qualifiées brillamment pour leur premier Mondial féminin, profiteront de la trêve internationale d’avril pour peaufiner leurs derniers automatismes avant la grande compétition planétaire.

La sélection haïtienne affrontera l’Angleterre, la RP Chine et le Danemark dans le Groupe D. Avant cela, elle se rendra en Turquie du 3 au 11 avril pour se réunir et disputer deux matches de préparation. L’un d’eux sera contre le Nigeria, une autre équipe qualifiée pour la Coupe du Monde.

La liste des joueuses convoquées pour le stage de préparation comprend les joueuses clés de l’effectif haïtien, telles que Nérilia Mondésir, Melchie Dumornay, Roselord Borgella et Jennyfer Limage. Trois joueuses absentes lors du Tournoi de barrage ont également été convoquées : Deborah Bien-Aimé (Florida International University), Shwendesky Joseph (Zénith Saint-Pétersbourg) et Darlina Joseph (Grenoble Foot 38).

À noter que le sélectionneur d’Haïti Nicolas Delépine a fait appel à cinq joueuses du Grenoble Foot 38, le club qu’il entraîne en parallèle à la sélection antillaise. La liste complète des joueuses convoquées est disponible sur le site officiel de la FIFA.

Crédit-Photo: Haïti-Libre.