Un grand jury d’un tribunal de New York a formellement accusé Donald Trump dans une affaire d’achat du silence d’une actrice porno en 2016, une procédure judiciaire sans précédent pour un ex-président, ont rapporté jeudi des médias américains.
L’ancien locataire de la Maison-Blanche, qui rêve de la reconquérir en 2024, devrait être inculpé dans les prochains jours par la justice de l’État de New York et son procureur pour Manhattan, Alvin Bragg, ont rapporté plusieurs médias américains.
Il fait face à plus de 30 chefs d’accusation, a révélé CNN jeudi soir, citant deux sources proches du dossier.
On reproche à Trump le versement de 130 000 dollars à l’actrice et réalisatrice de films pornographiques Stormy Daniels, avec qui il a eu une relation extraconjugale. Après avoir tenu en haleine l’Amérique pendant dix jours, cette hypothétique accusation de Trump semblait encore jeudi ne pas devoir survenir avant fin avril.
Le 45e président n’a pas tardé à réagir vivement dans l’heure qui a suivi la nouvelle jeudi soir, dénonçant une « persécution politique » et une « ingérence dans l’élection » présidentielle de 2024.
« Je suis certain que cette chasse aux sorcières se retournera violemment contre Joe Biden », a-t-il assuré dans un très long communiqué.
Après qu’il eut réalisé un coup d’éclat politique il y a près de deux semaines en annonçant faussement qu’il serait arrêté le 21 mars, Trump et son équipe avaient fini par croire ces derniers jours que cette enquête n’avait pas récolté de preuves assez solides contre lui, a rapporté CNN.
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Haïti-Insécurité: Jean-Bertrand Aristide déplore des erreurs lors des événements de 1991 et de 2004
Le représentant national du parti Fanmi Lavalas est revenu sur son départ forcé en 2004 qu’il qualifie de coup d’Etat.
Jean-Bertrand Aristide voit un lien entre les événements de 1991 et de 2004 avec la dégradation du climat sécuritaire. « Si les conquêtes démocratiques n’avaient pas été emportées par les coups d’Etat du 30 septembre 1991 et du 29 février 2004, beaucoup de fils et filles de la patrie seraient ici, dynamisant fièrement et dignement le développement de notre chère Haïti.
Malerezman jou fèy la tonbe nan dlo, se pa jou a li pouri. Lanfè ensekirite kidnaping k ap fin detwi peyi a jodi a, se rezilta koudeta 2004 la. Lavi tout moun menase anba ensekirite kontra sosyal sa a. Plis ke jamè, fòk nou solidè paske soufrans yon Ayisyen, se soufrans tout Ayisyen », a-t-il dit, sous les applaudissements du public.
L’ancien président a appelé les forces vives de la nation à s’allier au peuple afin de trouver une solution à la crise sécuritaire. « Ensekirite a fè nou tout mal. Kidnaping nan fè nou tout mal. Pri gaz lavi chè a fè nou tout mal. Blakawout 24/24 la fè nou tout mal. Kout jilèt chomaj la fè nou tout mal. Flanm dife grangou a fè nou tout mal paske nou tout se frè ak sè. Jodi ou demen, fòk nou libere anba tout fo kwafè ki vle kale tèt nou wòz.
Plan rekolonizasyon an klè :
Lè nou di Ayiti pou Ayisyen, Bandi legal jwenn kat blanch pou bay yon Ayiti san Ayisyen.
Sè m, frè m,
Kite inosan peye pou koupab, se tap yon gwo erè.
Di tout moun koupab se t ap yon lòt gwo tonton erè. Kwaze bra n pou mal la vin pi mal se yon kokenn erè.
Se pou sa m swete pou nou tout ki reprezante fòs ekonomik ak fòs politik louvri espas pou pèp la pote fòs pa l nan akouchman sekirite a », a-t-il appelé.
L’ancien prêtre de Saint-Jean Bosco, qui n’a rien perdu de son verbe imagé, a aussi évoqué un personnage qui ne fait que prendre des dictées. « Kontrèman ak Toto ki toujou sou jwèt, moun entèlijan konnen tout jwèt se jwèt, men, men, pase kanson nan tèt pa ladan l. Kontrèman ak Toto ki renmen pran dikte ki long pou l ka fè yon pil ak yon pakèt fot, moun entèlijan konnen tout dikte se dikte », a-t-il illustré.
On ignore si le président Aristide était en train de faire référence à l’actuel chef du gouvernement Ariel Henry, supporté notamment par les États-Unis ou aux anciens présidents Michel Martelly et Jovenel Moïse.
Jean-Bertrand Aristide a également eu des mots pour les accords politiques. Selon lui, la participation effective du souverain est essentielle. Tout akò ki pa fè kò ak pèp la ankò, se akòdeyon. Akòdeyon pou chante doremi fasil sou do pouvwa. Fòs pèp la endispansab pou akouchman sekirite a.
Chwazi kontinye kite Pèp la deyò, se pi gwo erè a. Aksepte pou met Pèp la awoutsay, se pi gwo erè a. M mande tout moun entèlijan evite pi gwo erè sa a », a-t-il averti.
La police reprend le contrôle de Pétion-Ville.
La Police nationale d’Haïti (PNH) annonce, dans une note, avoir repris le contrôle de Vivy Mitchell, quartier de Pétion-Ville, assiégé ce jeudi par des individus lourdement armés.
Plusieurs unités de la PNH ont été déployées, suite à l’alerte du Centre de renseignement et des opérations (CRO) informant de la présence de ces individus semant la pagaille dans ledit quartier.
Selon la note, des engins lourds sont à pied d’œuvre afin d’enlever les barricades érigées par les malfrats pour empêcher l’intervention des forces de l’ordre.
Crédit-Photo: Haïti-24.
Didier Deschamps a déposé plainte pour diffamation à l’encontre du journaliste Daniel Riolo.
L’entraîneur âgé de 54 ans, aux commandes des Bleus depuis 2012, a saisi la justice mercredi, deux jours après la fin du rassemblement de mars de l’équipe de France. Il a déposé plainte au tribunal judiciaire de Paris, avec constitution de partie civile, selon la même source.
Il accuse Daniel Riolo, journaliste et chroniqueur sur les antennes de la radio RMC, d’avoir tenu des propos diffamatoires à son encontre dans l’émission l’After Foot.
“Didier Deschamps n’a aucun problème avec la critique, même acerbe, mais là, il est attaqué sur sa probité, son honnêteté. M. Riolo dit de lui que c’est un manipulateur, un menteur, ce sont des propos insupportables”, a réagi son avocate Isabelle Wekstein, interrogée par l’AFP. Elle a dénoncé un “acharnement permanent” du journaliste.
Le chroniqueur avait notamment tenu des propos offensifs envers le sélectionneur autour de l’annonce de sa prolongation de contrat jusqu’en 2026, en janvier.
Crédit-Photo: L’Équipe.