La France, championne du monde en titre, s’est qualifiée pour sa quatrième finale de Coupe du monde en battant le Maroc 2 à 0 mercredi à al-Khor et peut devenir dimanche face à l’Argentine la première équipe depuis le Brésil en 1962 à conserver son titre.

Dans une ambiance hostile et sous les yeux du président Emmanuel Macron, les Bleus ont cependant souffert face à une excellente équipe du Maroc, première équipe africaine à accéder au dernier carré d’une Coupe du monde.

Théo Hernandez a ouvert la marque à la 5e minute et le remplaçant Randal Kolo Muani a marqué le second but sur son premier ballon à la 79e.

En dépit des multiples annonces de trêve, des tirs nourris ont été rapportés par des résidents de divers quartiers.

À Martissant de fortes détonations ont été entendues durant la nuit de mardi à mercredi. Les tirs, qui ont cessé à l’aube, s’apparentent à une reprise des affrontemen

C’est le même scénario à Pernier.

Après une période calme, les résidents commençaient à croire à une trêve. Cependant de fortes détonations ont été entendues hier notamment à Pernier 40.

Des organisations de défense des droits humains appellent à la vigilance en ce qui a trait à la trêve annoncée par les gangs de Grand Ravine et Ti Bois. Des automobilistes font état de plusieurs cas de vols de véhicules après l’annonce du cessez-le-feu.

À la fin de cette année les gangs ont accru leur puissance dans plusieurs zones. Le gang de village de Dieu a placé des groupes alliés à Lafiteau et Ti Tanyen, les gangs de Canaan occupent pratiquement tout le bidonville, le gang de Grand Griffe de Savien étend ses tentacules à Liancourt.

La quasi-totalité des routes nationales et secondaires sont soumises à un quadrillage des groupes armés. Même un cortège de l’ambassade américaine à été récemment pris pour cible par le gang des 400 mawozo.

La capitale est verrouillée du littoral jusque dans les mornes par un ensemble de groupes armés rivaux. Ceux qui sont regroupés au sein du G 9 parviennent à synchroniser leurs exactions.

Pérou: Le gouvernement officialise la déclaration de l’état d’urgence dans tout le pays.

« Les faits de violence et de vandalisme, les routes bloquées sont des actes qui obligent à une réponse ferme et autoritaire », a précisé le ministre de la Défense, Luis Alberto Otárola Peñaranda.

Concrètement, le droit de réunion est suspendu, ainsi que la liberté de circulation et l’inviolabilité des domiciles. Le gouvernement évalue maintenant la possibilité d’instaurer un couvre-feu.

Durant l’état d’urgence, les forces armées aideront la police à maintenir l’ordre interne dans tout le pays, ce qui fait craindre à beaucoup une répression accrue des manifestations qui ont provoqué la fermeture des aéroports de Cuzco, Puno, Arequipa et Apurímac, et celle des trains vers la citadelle de Machu Picchu.