Le monde de la musique est sous le choc. Le chanteur haïtien Mikaben, Michael Benjamin de son vrai nom, s’est effondré sur la scène, ce samedi 15 octobre au soir, à l’Accor Aréna de Bercy à Paris. Victime d’une attaque cardiaque, il n’a pas pu être ranimé et est décédé à 41 ans.
Ce devait être le concert des retrouvailles. Six ans après leur séparation, les membres de Carimi remontent sur scène pour célébrer les vingt ans du groupe mythique haïtien. Parmi eux, le chanteur Mikaben, jeune quarantenaire et artiste polyvalent.
Né en 1981 à Port-au-Prince, ce fils du chanteur Lionel Benjamin, a écrit sa première chanson à 15 ans. Il s’est révélé au grand public à partir d’un concours de Noël et touche à tout : piano, guitare, basse et tambours. Appelé Mika, puis Mikaben, il a fondé le groupe Krézi Mizik et a participé à des succès de Carimi avec « Buzz » ou « Baby » en 2009 et « I miss you » en 2013.
L’Accor Arena de Bercy était comble ce samedi soir, une première pour un groupe haïtien à Paris, mais le concert tourne au drame.
Alors qu’il venait d’interpréter son tube « Ou Pati », Mikaben fait un malaise et décède d’un arrêt cardiaque. Dans son dernier tweet le jour même, il rend encore hommage aux trois stars de Carimi en leur remerciant d’avoir ouvert la voie pour les autres.
Salvador: Les bandes criminelles dans le collimateur des autorités.
Plus de 55.000 membres présumés de bandes criminelles, les redoutables “maras”, ont été arrêtés au Salvador depuis la proclamation fin mars par le président Nayib Bukele de la “guerre” contre ces gangs qui font régner la terreur dans le pays, ont annoncé les autorités vendredi.
Ces arrestations s’ajoutent aux 16.000 déjà réalisées avant l’état d’exception, dont le ministre salvadorien de la Justice et de la Sécurité Gustavo Villatoro a demandé vendredi au Parlement une nouvelle prolongation.
Instauré fin mars après une vague de 87 assassinats attribués aux “maras”, celui-ci permet des arrestations sans mandat, soulevant les critiques d’organisations de défense des droits de l’homme.
Une fusillade aurait fait plusieurs victimes samedi à Laboule.
Des témoins font état d’un véhicule à bord duquel se trouvait un groupe d’hommes lourdement armés qui ont fait feu sur des passants à Laboule. Une demi-douzaine de personnes auraient perdu la vie, selon des sources affirmant que l’acte porte l’empreinte du gang de «Ti Makak».
Après avoir commis leur forfait, les bandits ont incendié plusieurs cadavres, rapportent des résidents de Laboule 12. Des motocyclistes qui erraient dans le secteur ont également été victimes de la cruauté des gangs. On rapporte que plusieurs motocyclettes ont été incendiées.
Par contre, les rumeurs faisant état de la mort de l’humoriste Mazora n’ont pas été confirmées. Certaines sources ont même apporté un démenti formel à ces allégations. Il s’agirait plutôt d’un motocycliste portant le même surnom.
Moins d’une semaine après avoir attaqué le Sous-commissariat de Thomassin, les criminels affiliés au groupe de «Ti Makak» intensifient donc leur stratégie de terreur en ciblant des citoyens paisibles.
Retranchés à Fessard, ces bandits après avoir exécuté 3 policiers le mois dernier, imposent leur suprématie criminelle, face à l’impuissance et l’inaction des autorités.