Les bombardements russes sur Kiev, en pleine visite du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, visaient à “humilier l’ONU”, a estimé jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

“Cela en dit long sur la véritable attitude de la Russie envers les institutions internationales, sur les efforts des dirigeants russes pour humilier l’ONU et tout ce que l’organisation représente”, a déclaré M. Zelensky dans une vidéo postée sur sa chaîne Telegram.

Washington va débloquer 33 milliards de dollars supplémentaires à l’Ukraine

Les Etats-Unis ne peuvent se permettre de rester passifs face au conflit en Ukraine, a expliqué jeudi Joe Biden pour justifier sa demande au Congrès d’une colossale rallonge budgétaire de 33 milliards de dollars pour principalement livrer davantage d’aide militaire à Kiev.

Sur ce total, 20 milliards doivent aller à la fourniture d’armements, soit près de sept fois plus que les quantités pourtant impressionnantes d’armes et munitions déjà fournies à l’Ukraine depuis l’invasion russe, déclenchée le 24 février.

Kiev a déjà reçu 10 armes anti-char pour chaque blindé russe, a ainsi vanté le président américain lors de son allocution prononcée à la Maison Blanche.

Guerre des gangs: la PNH aux trousses des bandits à la Croix-des-Bouquets

Des agents de la Police nationale d’Haïti mènent des opérations depuis dimanche, en vue de mettre les bandits armés hors d’état de nuire. C’est ce qu’a fait savoir le commissaire du gouvernement de la commune de Croix-des-Bouquets, Roosevelt Zamor, dans une intervention, le jeudi 28 avril 2022.

Depuis le weekend écoulé, cette commune et les zones avoisinantes sont devenues le théâtre des affrontements entre gangs armés. Une vingtaine de civils ont été tués, des centaines de personnes contraintes de fuir leurs domiciles pour se mettre à couvert.

Le Brésil n’a quasiment que des entraîneurs blancs dans ses clubs

 Le Brésil, habitué à acclamer des stars du football noires comme Pelé, n’a quasiment que des entraîneurs blancs dans ses clubs, une des conséquences du racisme qui mine encore le pays, dernier d’Amérique à avoir aboli l’esclavage.

Le plus souvent, des saisons entières se déroulent avec uniquement des techniciens blancs aux commandes des clubs de l’élite, dans un pays où la population noire est majoritaire – et ultramajoritaire en ce qui concerne les joueurs sur le terrain.

“Ce qui m’interpelle, ce n’est pas tant le fait qu’il n’y ait pas d’entraîneurs noirs (…). Le vrai problème, c’est que ce débat est inexistant au sein du football brésilien”, déclare Marcelo Carvalho, directeur de l’Observatoire de la discrimination raciale dans le football.

Dans le dernier pays d’Amérique à avoir aboli l’esclavage, en 1888, les entraîneurs noirs ayant dirigé des clubs de l’élite ces dernières années se comptent sur les doigts d’une main: Andrade, Cristovao Borges, Marcao, Roger Machado et Jair Ventura.

Même si le Brésil est considéré comme le champion du monde de la valse des entraîneurs, très peu de techniciens noirs sont embauchés lors des multiples changements à la tête des équipes en cours de saison.

Certains ont disparu de la circulation alors qu’ils avaient fait leurs preuves, comme Andrade, champion du Brésil à la tête de Flamengo en 2009.

La Seleçao, quintuple championne du monde, n’a eu que deux sélectionneurs noirs, Gentil Cardoso (1959) et Vanderlei Luxemburgo (1998-2000), qui est métis, mais a tardé à se reconnaître comme un homme noir.

Le Brésil n’est pas une exception: lors du dernier Mondial, en 2018, seule une des 32 nations en lice, le Sénégal, avait un sélectionneur noir, Aliou Cissé.