Une quarantaine d’organisations de défense des droits humains, dont Sant Karl Lévêque et le Collectif 4 Décembre, organiseront une marche, le mardi 29 mars prochain, pour dénoncer l’insécurité, notamment le kidnapping, qui fait rage dans le pays. Cette marche devra débuter sur la place de la Constitution, au Champ de Mars.

L’ancien joueur de tennis ukrainien Alexandr Dolgopolov appelle à bannir la Russie du monde du tennis

L’ancien joueur de tennis ukrainien Alexandr Dolgopolov a estimé, dans un entretien lundi, que les organisateurs de Roland-Garros “manquaient de courage” en autorisant les joueurs russes à participer au tournoi et a appelé à “bannir la Russie” du monde du tennis.

La Fédération française de tennis (FFT) avait indiqué mercredi dernier que la porte du tournoi de Roland-Garros (22 mai-5 juin) se serait pas fermée pour les joueurs russes, dont Daniil Medvedev (N.2 mondial), et bélarusses.

“Ils (les organisateurs de Roland-Garros) manquent de courage, ils ne veulent surtout pas assumer d’éventuelles conséquences. Franchement ce n’est pas assez de dire qu’on est contre la guerre. C’est une guerre contre notre nation, qui touche nos civils”, a déclaré l’Ukrainien de 33 ans, retourné mi-mars à Kiev pour prendre les armes et défendre son pays.

Dolgopolov, ancien vainqueur de trois tournois sur le circuit ATP, s’est dit trop affecté par la situation en Ukraine pour penser au Grand Chelem parisien. “Sérieusement s’inquiéter de Roland-Garros aujourd’hui c’est une blague. Ce n’est pas (plus) important que la vie de milliers de gens”, a-t-il asséné.

“On impose une stricte neutralité aux joueurs russes, bélarusses (…) avait déclaré mercredi la directrice générale de la FFT Amélie Oudéa-Castéra lors d’une conférence de presse. “Nous restons sur le principe de l’ensemble des ministères des Sports de l’Union européenne et de tous les pays clés qui nous environnent”.

Zelensky prêt à discuter avec Poutine sur le Donbass et la Crimée pour arrêter la guerre

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est dit prêt lundi à discuter avec son homologue russe Vladimir Poutine d’un « compromis » sur le Donbass et la Crimée pour « arrêter la guerre ». Tout compromis au sujet de ces territoires devra toutefois être ratifié par les Ukrainiens par référendum, et être accompagné de garanties de sécurité pour son pays, a-t-il cependant averti. Et il a également prévenu que l’Ukraine sera « détruite » avant de se rendre.

« Au cours de la toute première rencontre avec le président de la Russie, je suis prêt à soulever ces questions, elles sont pertinentes, elles sont importantes pour nous, au sujet des territoires occupés », a déclaré Zelensky dans une interview à Suspilne, un média public régional ukrainien. Il s’est dit prêt, lors de cette hypothétique rencontre avec Poutine, à « essayer d’aborder tout ce qui contrarie et mécontente la Russie ».

« Je crois que, sans cette rencontre, il est impossible de comprendre pleinement ce à quoi ils sont prêts pour arrêter la guerre », a poursuivi le chef de l’Etat ukrainien. « Pour trouver une issue, nous devons d’abord faire le premier pas vers des garanties de sécurité » et arrêter les hostilités, a-t-il noté.

 Un éventuel accord avec Moscou sur la Crimée et le Donbass devra être soumis à référendum, a-t-il prévenu. « Je l’ai expliqué à tous les groupes de négociation: lorsque vous parlez de tous ces changements, et ils peuvent être historiques, (…) nous en viendrons à un référendum », a-t-il dit.

« Le peuple devra se prononcer sur certaines formes de compromis. Et ce en quoi ils (les compromis) consisteront relève de nos conversations » avec la Russie, a poursuivi le président ukrainien.