Le président russe Vladimir Poutine a annoncé dimanche mettre « les forces de dissuasion de l’armée russe en régime spécial d’alerte au combat », qui peut comprendre une composante nucléaire.

Les combats continuent à Kiev, principalement sur ses abords. Selon Vitali Klitschko, le maire de Kiev, il n’y a pas de troupes russes dans la capitale, « mais nos militaires, nos forces de l’ordre et notre défense territoriale continuent de repérer et neutraliser des saboteurs ».

L’Ukraine a confirmé des pourparlers avec la Russie à la frontière avec la Biélorussie, après une médiation du président biélorusse Alexandre Loukachenko.

Le dernier bilan provisoire fait état de 352 civils tués, dont 14 enfants, et de 1 684 personnes, dont 116 enfants, blessés depuis dimanche 27 février, selon le ministre ukrainien de la Santé.

Le Commissaire européen craint plus de 7 millions de personnes déplacées par la guerre en Ukraine. Quelque 368 000 réfugiés ont déjà fui les combats, selon les Nations unies, qui indiquent que ce chiffre « continue à augmenter » : des cohortes de déplacés sont sur les routes de l’Ukraine vers les pays voisins, notamment la Pologne, la Moldavie, la Hongrie, la Slovaquie ou la Roumanie.