La signature la semaine dernière d’un protocole d’entente entre le PHTK, le parti de Jovenel Moïse, et des organisations politiques de l’opposition comme la Fusion, le RDNP, l’INITE, l’AAA, entre autres, pour faire de Joseph Lambert le président provisoire et Ariel Henry le Premier ministre, n’a pas été acceptée par des partis comme Fanmi Lavalas ou Pitit Dessalines ou encore le Secteur démocratique et populaire.

La Commission pour la recherche d’une solution haïtienne à la crise et le Comité d’appui aux travaux de la conférence citoyenne qui se donnaient pour objectif de « trouver, sur la base d’un large consensus, un accord pour une solution haïtienne à la grave crise multidimensionnelle qui secoue notre pays«, carbure au diesel.

Parallèlement, le Secteur démocratique et populaire propose « La mise en place, de toute urgence, de l’Autorité morale indépendante (AMI), totalement au-dessus de la mêlée partisane, pour, après débats et discussions, procéder à une fusion des différentes propositions de sortie de crise en vue d’aboutir à une proposition unique susceptible d’aider le pays à sortir de l’impasse.»

Cette organisation politique suggère que l’Autorité morale indépendante ( AMI) soit composée de 5 personnes issues du secteur des droits humains, de la presse, des confessions religieuses, le secteur patronal et l’Université.

Entre-temps, Claude Joseph est le seul capitaine à bord du navire à la dérive. Si le Premier ministre a.i. fait de l’enquête sur l’assassinat du président et de ses funérailles ses priorités, le pays fait toujours face à toutes sortes de  problèmes et ses institutions sont plus que jamais défaillantes.