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FLASHBACK- NEWS:

Martinique 1ère.

Une quinzaine de personnes massacrées près de Port-au-Prince.

Dans le quartier de Bel-Air, près de Port au Prince, des bandits menés par l’ex-policier Jimmy Chérizier, alias Barbecue, auraient assassiné 15 personnes. Une opération qui aurait été commanditée par des hommes politiques.

Depuis des semaines à Bel-Air, un quartier populaire de Port au Prince, les habitants exigent le départ du président Jovenel Moïse. Pour manifester leur colère, ils ont barricadé l’axe routier principal, une action qui agasse les autorités.

Selon un bilan publié par le RNDDH (Réseau National de Défense des Droits Humains d’Haïti), quelques jours avant le massacre de 15 personnes, 2 membres de l’exécutif haïtien se sont rendus à Bel-Air pour demander aux manifestants d’enlever les barricades. Une somme de 5 millions de gourdes (46.529,44 euros) aurait été proposée en échange. L’argent a été refusé.

Le 4 novembre 2019, les gangs sont arrivés pour nettoyer les rues. Repoussés par une résistance du quartier, des membres du gang ont ouvert le feu, tuant ainsi un vendeur de pain. Le jour suivant plusieurs maisons et véhicules ont été incendiés.

Le 6 novembre 2019, 13 personnes sont mortes brulées dans une maison incendiée volontairement. Une autre victime a été décapitée. Les cadavres ont été emportés.

Martinique 1ère.

A la Une: Haïti, questions autour du massacre à La Saline, à Port-au-Prince.

« Il n’est plus possible d’ignorer les évènements de La Saline », estime Le Nouvelliste« En plein jour, des hommes armés assoiffés de sang, des membres de gangs connus, appuyés, écrit le RNDDH, par un blindé de la BOID (la Brigade d’Opération et d’Intervention Départementale de la Police nationale, ndlr.), ont tué hommes, femmes, enfants, charcuté et brûlé des cadavres ». Tout cela « à deux minutes en voiture du Parlement et à quatre minutes à peine du palais national », fustige le quotidien qui poursuit : « Des policiers ayant abandonné leurs postes, convertis en membres de gangs – non encore révoqués aux dernières nouvelles – sont impliqués dans la perpétration de ces atrocités ».

Quels mobiles ont mené à ces évènements ?

Toujours selon Le Nouvelliste qui cite le rapport du Réseau haïtien de défense des droits de l’homme, il y avait, entre autres, « la volonté de casser l’élan de la mobilisation politique contre le pouvoir dans ce quartier réputé hostile au président Jovenel Moïse. Le délégué départemental, représentant du chef de l’Etat, pointé du doigt dans le massacre de La Saline, a démenti », rapporte Le Nouvelliste.

Le journal Le National souligne le lien entre l’aggravation du problème de l’insécurité et « le climat politique délétère » qui règne actuellement en Haïti. « Certains politiciens voulant jouer aux seigneurs de guerre disposent de leurs propres bases armées et ils y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux, quel que soit le camp politique », constate l’éditorialiste qui poursuit. « Au lieu de développer des programmes sociaux pour le relèvement des quartiers populaires, des secteurs politiques et économiques choisissent l’embrigadement de jeunes caïds au service de leurs intérêts particuliers ».

De son côté, Le Nouvelliste conclut : « L’heure est d’autant plus grave que la proximité, la complicité, la connivence entre criminels, agents de l’ordre et élus ruinent le reste d’autorité de l’Etat ».

Commission d’enquête sur disparition de 43 étudiants d’Ayotzinapa.

Au Mexique, le nouveau président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a annoncé hier la mise en place d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur la disparition de 43 étudiants d’Ayotzinapa.

« Avec la signature de cet accord, nous débutons le processus de recherche des jeunes d’Ayotzinapa », a déclaré AMLO, « Pour que plus jamais les droits de l’homme ne soient violés dans notre pays. Pour que plus jamais les Mexicains, et surtout les parents, ne souffrent de la disparition de leurs enfants ». Le président mexicain qui a promis qu’il n’y aura pas d’« impunité pour les crimes commis », titre El Sol de Mexico.

Il s’agit des évènements qui se sont passés dans la nuit du 26 au 27 septembre 2014 : des étudiants de l’École normale rurale d’Ayotzinapa s’étaient emparés de cinq bus pour aller manifester à Mexico. Ils avaient été attaqués par des officiers de la police municipale d’Iguala, sur ordre du maire. Selon la version officielle, les policiers les auraient ensuite livrés au cartel des Guerreros Unidos, qui les auraient confondus avec un cartel rival et les auraient tués, avant d’incinérer leurs corps dans une décharge. Une version contestée par les familles de victimes qui disent avoir confiance dans l’enquête. Nous accepterons les résultats dès lors qu’il s’agira de preuves scientifiques, a expliqué leur porte-parole Felipe de la Cruz au journal Milenio.

Le Brésil supprime le ministère du Travail

Alors que la composition du gouvernement se précise (il comptera finalement 22 ministères et non 15 comme promis pendant la campagne présidentielle), le futur secrétaire général de Bolsonaro a annoncé la suppression du ministère du Travail. Il sera intégré dans trois ministères différents, ceux de la Justice, de l’Économie et de la Citoyenneté. Une décision jugée anticonstitutionnelle par l’actuel ministère du Travail qui l’a fait savoir dans un communiqué repris par le Diario du Pernambouco. Mais d’après Correio Braziliense l’opposition au démantèlement du ministère, rejeté aussi par les syndicats, ne sera pas assez forte pour faire vraiment pression sur le gouvernement.

Le Canada investit dans les programmes d’aides aux victimes de violence sexuelle

Le gouvernement canadien a débloqué 50 millions de dollars pour lutter contre les violences faites aux femmes. Une annonce faite par la ministre fédérale de la Condition féminine, Maryam Monsef. C’est à lire dans le journal La Presse. Parmi les personnes concernées au premier plan par ce programme d’aide, les femmes autochtones, les communautés LGBT ou encore les femmes vivant dans des communautés rurales. Selon la directrice du Réseau de soutien juridique de la Première Nation « Micmacs », les femmes et les filles autochtones sont trois fois plus susceptibles de subir des violences sexuelles que les autres Canadiennes.

Toujours selon Le Nouvelliste qui cite le rapport du Réseau haïtien de défense des droits de l’homme, il y avait, entre autres, « la volonté de casser l’élan de la mobilisation politique contre le pouvoir dans ce quartier réputé hostile au président Jovenel Moïse. Le délégué départemental, représentant du chef de l’Etat, pointé du doigt dans le massacre de La Saline, a démenti », rapporte Le Nouvelliste.

Le journal Le National souligne le lien entre l’aggravation du problème de l’insécurité et « le climat politique délétère » qui règne actuellement en Haïti. « Certains politiciens voulant jouer aux seigneurs de guerre disposent de leurs propres bases armées et ils y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux, quel que soit le camp politique », constate l’éditorialiste qui poursuit. « Au lieu de développer des programmes sociaux pour le relèvement des quartiers populaires, des secteurs politiques et économiques choisissent l’embrigadement de jeunes caïds au service de leurs intérêts particuliers ».

De son côté, Le Nouvelliste conclut : « L’heure est d’autant plus grave que la proximité, la complicité, la connivence entre criminels, agents de l’ordre et élus ruinent le reste d’autorité de l’Etat ».

Commission d’enquête sur disparition de 43 étudiants d’Ayotzinapa

Jimmy Chérizier alias Barbecue, un ex-policier serait l’auteur des crimes.

immy Chérizier alias Barbecue, l’ex-policier accusé d’avoir massacré des dizaines d’haïtiens.  ©twitter

Selon un éditorial publé dans le quotidien haïtien, le Nouvelliste, Barbecue est sous les ordres de puissants hommes politiques.

Pour nettoyer l’axe routier de Bel-Air, Chérizier a obtenu l’aide de Ti Sonson alias Ti Chef du gang la Base Kraché Difè. Selon le RNDDH, les agents de deux brigades d’intervention auraient participé aux opérations meurtrières.
La Police Nationale d’Haïti ne s’est pas déplacée pour protéger la population de Bel-Air.

En 2018, Jimmy Chérizier alias Barbecue, aurait commandité le massacre de 59 hommes, femmes et enfants à la Saline, un autre quartier populaire de Port-au-Prince.

Barbecue, âgé 42 ans, n’a jamais été arrêté. Or sa réputation comme l’homme le plus puissant de la commune de Delmas 2 près de Bel-Air, est bien connue.

 

Jean-Roudy Aly, ministre démissionnaire de la Justice et de la Sécurité Publique.  ©twitter

Contrairement au compte-rendu du RNDDH, publié dans plusieurs médias haïtiens, Jean Roudy Aly, ministre démissionnaire de la Justice et de la Sécurité Publique, annonce que cette dernière tuerie n’est qu’un ”affrontement entre gangs armés”.

En réponse, la police nationale va lancer son “Opération Toile d’Araignée” dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince afin de régler le problème des gangs. Une centaine de policiers vont participer à l’exercice.

 

Les autorités haïtiennes se disent préoccupées par la situation.

Haïti: Les détails du massacre de La Saline révélés dans un rapport de l’ONU.

Publié le : 22/06/2019 – 18:22Modifié le : 22/06/2019 – 19:49

rfi.

L’ONU a publié vendredi 21 juin un rapport édifiant sur le massacre perpétré en novembre 2018 par des gangs dans le quartier de La Saline, un bidonville de Port-au-Prince.

Les 13 et 14 novembre derniers, au moins 26 personnes étaient tuées dans une attaque du quartier de La Saline. Le massacre a duré plus de 14 heures sans que les unités de police présentes à proximité n’interviennent. Un sous-commissariat fait pourtant face au quartier. « Les agents de la PNH entendaient les cris des résidents », précise le rapport de vingt pages réalisé par la mission de l’ONU en Haïti et le Haut Commissariat aux droits de l’homme.

Cette inertie totale des forces de l’ordre a permis aux membres des cinq gangs impliqués d’éliminer les preuves de leurs actes, indique notre correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron. Ils ont mutilé, brûlé et abandonné les corps dans une décharge publique à la merci des animaux.

Encore plus troublant, le rapport des Nations unies corrobore les accusations déjà formulées par des organisations haïtiennes : un représentant du pouvoir exécutif serait impliqué dans ce massacre. Alors même que les gangs étaient en train de tuer et violer dans le quartier, des témoins ont vu arriver Richard Duplan, le délégué départemental de l’Ouest. « Vous avez tué trop de personnes, ce n’était pas ça votre mission », aurait-il dit. L’ONU demande à ce qu’une enquête soit menée sur ces allégations, car cela soulève la possibilité de complicité entre les gangs et l’État.

 

Regain de tension entre les gangs rivaux à Cité Soleil, Jimmy Chérisier touché par balle.

Le pasteur Jean Enock Joseph, qui officie dans une église à Cité Soleil, révèle que les affrontements entre les groupes armés ont repris depuis plus de deux semaines dans le plus grand bidonville du pays. Il confirme la blessure par balle du chef de la coalition G-9, Jimmy Chérizier, alias Barbecue.

Publié le 2021-05-13 | lenouvelliste.com

« Il a été atteint d’un projectile au ventre, et un autre lui a effleuré l’un de ses oreilles. Mais il est vivant. Cette nouvelle m’a été confirmée par deux autorités de la cité. Je me garde de révéler leurs noms », atteste Jean Enock Joseph, intervenant sur les ondes de Magik 9. Le chef du G-9 an fanmi e alye serait touché alors qu’il venait prêter main forte aux gangs de Cité Lumière, de 3 Bébé et Boston lesquels font partie de la fédération du G-9, rapporte le pasteur. Ils affrontaient le gang de Brooklyn.

Les affrontements entre ces bandes rivales se sont ravivés, depuis deux semaines, suite à l’attaque d’un convoi de transport public au carrefour de Brooklyn, non loin du commissariat de Cité Soleil par les hommes de Cité Lumière, de 3 Bébé et de Boston, lesquels faisant une dizaine de blessés, dont 5 sont morts, rapporte Jean Enock Joseph, ajoutant que ce mercredi « la situation était particulièrement catastrophique. Des tirs sporadiques étaient incessamment entendus ce jeudi aux environs de minuit jusqu’à 2 heures du matin ». D’après M. Joseph, ce conflit a repris pour le contrôle des territoires de la cité, un contrôle qui peut procurer des avantages politiques, économiques et sociaux.

Le pasteur Jean Enock Joseph signale que cette situation dépasse la police nationale et l’Etat haïtien n’en a cure. « Pour moi, il n’y a pas de présence policière à Cité Soleil, même s’il y a un commissariat au centre-ville, un commissaire, une centaine de policiers, deux sous-commissariats », dénonce le notable. « L’Etat est totalement absent. Cité Soleil est aussi sous la juridiction du Conseil supérieur de la police nationale qui a une couverture nationale. Les habitants, pris en otages par les groupes rivaux depuis tantôt 2 ou 3 ans, sont livrés à eux-mêmes. Ils n’ont ni président, ni Premier ministre, ni magistrat, ni juge de paix, ni policier. Ils n’ont pour autorités que celles qui possèdent des armes illégales. Telle est la situation dans un quartier à cinq minutes du palais national », se désole le pasteur.

Le pasteur Jean Enock Joseph a fait savoir que l’espace qui hébergeait la bibliothèque de Cité Soleil sert d’abri à un gang à présent.