Plusieurs pays s’opposent au rapprochement entre les services de Facebook et de sa filiale WhatsApp, principalement pour des raisons de respect de la concurrence et des données personnelles des utilisateurs.
L’Argentine a ordonné à Facebook de suspendre pour six mois l’utilisation des données que mettrait à sa disposition le service de messagerie WhatsApp dans le cadre de la modification controversée de ses conditions de confidentialité. Selon la décision publiée lundi au Journal officiel, cette décision vise à prévenir “un abus de position dominante”.
Durant cette période, l’agence nationale qui protège les données personnelles et l’accès aux informations publiques mènera une enquête sur les projets de Facebook.
L’Argentine n’est pas le seul pays à sévir contre la tentative du réseau social américain de partager les données des utilisateurs entre ses différentes applications (Facebook, WhatsApp, Instagram), puisque les Etats-Unis, l’Inde, le Brésil et l’Allemagne ont également pris des mesures similaires.