D’après des recherches publiées par des chercheurs la semaine dernière, plusieurs chats et chiens d’une clinique vétérinaire à proximité de Londres, au Royaume-Uni, ont été testés positifs au variant britannique du Covid-19.
C’est une première en Europe. Des tests effectués par chercheurs français et britanniques ont révélé la présence du variant britannique du Covid-19, le B.1.1.7, chez des chiens et des chats.
Dans une clinique vétérinaire située en périphérie de Londres, au Royaume-Uni, trois animaux ont été testés positifs au variant B.1.1.7, selon les résultats des recherches, publiés le 18 mars dernier sur le site BioRxiv. À l’échelle mondiale, seuls quelques chiens et chats contaminés par le coronavirus ont été recensés à ce jour et il n’y a pas, pour le moment, de preuve que les animaux de compagnie infectés puissent contaminer l’Homme.
Les scientifiques ont procédé à ces analyses, après une hausse significative des cas de myocardite, une inflammation du myocarde, le tissu musculaire au niveau du coeur. Entre décembre 2020 et février 2021, le nombre d’animaux pris en charge avec cette pathologie est passé de “1,4% à 12,8%” dans cette clinique, précisent les chercheurs. Selon eux, “cette hausse soudaine des cas semble correspondre à l’évolution de la pandémie de Covid-19 sur les humains au Royaume-Uni causée par le variant B.1.1.7”, qui serait apparu au Royaume-Uni “en septembre 2020, dans le Kent, un comté du sud-est de l’Angleterre”.
Selon les scientifiques, certains des propriétaires des animaux testés positifs “avaient développé des symptômes respiratoires du Covid-19 trois à six semaines avant que leur animal ne tombe malade”.