La tension est palpable  aux abords d’Iñapari, un village situé au sud-est du Pérou, à la frontière avec le Brésil. Sur le pont qui sépare les deux pays, des dizaines de policiers et militaires font barrage aux migrants et n’hésitent pas à employer la force, comme en témoigne cet Haïtien s’adressant aux forces de sécurité péruviennes. « Vous nous traitez comme des animaux. Vous frappez nos femmes et nos enfants, alors que nous voulons juste passer », lance-t-il.
Selon les médias locaux, du gaz lacrymogène a été lancé contre les migrants. La plupart d’entre eux sont des Haïtiens, mais certains viennent aussi du Burkina Faso, du Sénégal, du Bangladesh ou du Pakistan. Ils vivaient au Brésil depuis des années, mais la crise économique et sanitaire qui frappe durement ce pays les a poussés au départ.
Les migrants réclament donc qu’on les laisse passer, d’autant que la fermeture des frontières favorise le trafic de personnes. « Les frontières sont fermées, mais les passeurs les font passer par le fleuve et se remplissent les poches, ajoute un missionnaire catholique. Normalement, la traversée coûte un dollar, mais les Haïtiens nous racontent qu’on les fait payer jusqu’à 120 dollars.»
Amazone dans le collimateur de l’Etat de New-York
L’Etat de New York a déposé mercredi une plainte contre Amazon, accusant le géant du commerce en ligne de négligence dans la protection de ses salariés pendant la pandémie et de représailles contre les employés ayant protesté contre les conditions de travail.
L’action judiciaire, déposée devant la cour suprême de l’Etat de New York, reproche à Amazon sa gestion de la sécurité sur deux sites new-yorkais : un centre de distribution et de livraison dans le quartier du Queens et un immense entrepôt à Staten Island où plusieurs rassemblements avaient été organisés au printemps par des employés reprochant à la direction de ne pas les avoir suffisamment protégés contre le Covid-19.
La plainte de New York intervient quatre jours seulement après une action préventive d’Amazon, demandant à un juge fédéral de déclarer que la cheffe du parquet de New York n’est pas compétente pour saisir la justice sur les questions de sécurité au travail.
Une carte de Saint-Valentin moquant la mort de George Floyd fait polémique à Los Angeles
La police de Los Angeles a ouvert une enquête interne après avoir été informée qu’une carte de Saint-Valentin moquant la mort de George Floyd circulait dans ses rangs.
Une nouvelle polémique embrase les rangs de la police de Los Angeles. À l’occasion de la Saint-Valentin, une carte de voeux inappropriée a été diffusée au sein de cette unité de la côté ouest des États-Unis. D’après les déclarations d’un responsable du LAPD (Los Angeles police department) au Los Angeles Times, une photo de George Floyd a circulé, accompagnée de cette légende: “You take my breath away” (“tu me coupes le souffle”, ndlr).
Un acte qui a suscité l’indignation car il fait directement référence à la mort de cet Afro-Américain, étouffé par un policier blanc à Minneapolis le 25 mai 2020 et dont les derniers mots ont été: “I can’t breath” (“je ne peux plus respirer”).