Ce mercredi, Joe Biden sera officiellement investi président des États-Unis. Lors de la cérémonie d’investiture, il devrait, comme le veut la tradition, prêter serment la main sur la Bible. Et c’est d’une Bible de Douai, du nom de la ville du Nord, qu’il devrait se servir.

Contrairement à la plupart de ses prédécesseurs, qui sont protestants, le futur président, comme John Kennedy avant lui, est en effet catholique. Or, c’est à Douai que la Bible a été traduite pour la première fois en anglais et c’est cette version, revisitée de nombreuses fois depuis, qui se trouve toujours aujourd’hui dans les bibliothèques de nombreux Anglo-saxons.

Selon le site américain Today.com, Joe Biden devrait utiliser une Bible présente dans sa famille depuis 127 ans. Un exemplaire géant de la traduction de Douai-Reims de 12,5 cm d’épaisseur que l’homme politique a utilisée à chacune de ses investitures depuis 1973.

 

La cote de Donald Trump est au plus bas

Sur la durée, Donald Trump quitte ses fonctions avec une popularité moyenne de 41%, la pire cote parmi tous les présidents sortants, selon Gallup, qui mesure cet indicateur depuis Harry Truman, le chef de l’Etat américain le moins populaire jusqu’ici (45,4% de 1945 à 1953).

Autre enseignement, Donald Trump laisse un pays profondément divisé entre ses partisans et ses opposants. Dans ce dernier sondage, 82% des républicains approuvent son action quand ils ne sont que 4% chez les démocrates et 30% pour les électeurs indépendants.

Pour Gallup, sa défaite à la présidentielle s’explique en partie par son incapacité à rassembler au-delà de sa base électorale, considérant que moins d’un électeur américain sur trois s’identifie au parti républicain et qu’une majorité d’indépendants se sent proche du parti démocrate.