Déjà, en 2019, avant la pandémie, le nombre d’immigrés admis pour des raisons humanitaires dans les pays de l’OCDE avait chuté de 25%, notamment aux États-Unis. Au contraire, l’immigration de travailleurs permanents a progressé au Royaume-Uni, en Finlande, au Luxembourg et en France.

Mais en 2020, les frontières ont été fermées. En ce qui concerne les immigrés déjà établis dans leur pays d’accueil, ils ont été davantage touchés par l’augmentation du chômage que les travailleurs qui y sont nés.

Aux États-Unis, notamment, 60% des immigrés ont perdu leur travail. Tout comme en Europe, les immigrés y occupent souvent des emplois peu qualifiés dans les services et l’hôtellerie-restauration, des secteurs particulièrement touchés par la crise. De même, le recrutement de travailleurs migrants saisonniers a été parfois impossible en raison de quarantaines ou de restrictions.

Par ailleurs, la crise a mis en évidence les défaillances dans les structures d’accueil des migrants, notamment en matière de logement, d’apprentissage de la langue, ainsi que dans l’éducation des enfants.