Hier mercredi, les écoles et salles de sport ont refermé leurs portes en Chine, tandis que près de 70 % des vols vers la capitale chinoise ont été annulés. Des mesures qui viennent s’ajouter au bouclage d’une vingtaine de zones résidentielles et à la fermeture d’une dizaine de marchés.

Après un mois de relâchement, la pression remonte chaque jour un peu plus à Pékin. Alors que la cité de 21 millions d’habitants n’avait officiellement recensé que 597 cas et 9 morts jusqu’alors, ce sont près de 137 nouveaux cas qui ont été recensés en six jours.

Alors qu’il est interdit de quitter la capitale, sauf en cas d’urgence, les habitants s’informent  sur les rumeurs les plus folles qui continuent de se répandre sur les réseaux sociaux. Ils craignent  un scénario à la Wuhan et se montrent  pour la plupart très inquiets face à un reconfinement total de Pékin. 

Coronavirus : les États-Unis font face à de nouvelles contaminations« Nous sommes ici pour informer les Texans de l’abondance de lits d’hôpital pour soigner les Texans qui sont positifs au Covid-19. Chaque individu au Texas a la capacité unique et la responsabilité de ne pas attraper le Covid-19,souligne le gouverneur Greg Abbott. Juste en suivant les mesures de prudence : portez un masque, lavez-vous les mains, gardez vos distances. »

Plusieurs municipalités comme Austin ou Dallas, qui connaissent un pic des hospitalisations, veulent aller plus loin. Le maire d’Austin, Steve Adler, a tweeté : « Restez à la maison, travaillez en sécurité ». Mais ça ne peut qu’être une recommandation et non un ordre. « L’État (du Texas) a fait jouer son droit de préemption et à ce stade, je ne peux que faire des recommandations à la population,regrette-t-il. 

Et reconnaître que ce qui se passe, c’est que les gens ne portent pas de masques et ne pratiquent pas la distanciation physique de la façon qu’il faudrait. » Mardi,  2 518 Texans étaient hospitalisés à cause du Covid-19. Deux cents de plus que la veille.

L’attitude des autorités américaines inquiète certains experts qui s’attendent ce que les cas de nouvelles contaminations continuent à grimper. « La Maison Blanche, de même que le parti républicain, n’évoque plus désormais la crise que sous son angle économique et non plus sanitaire, alerte Sarah Rozenblum, spécialiste de la santé publique, doctorante à l’université du Michigan.