Exilé aux États-Unis, il a été condamné à 12 ans de prison à New York en 2008 pour crimes financiers. « Toto Constant n’est pas arrivé aujourd’hui suite aux négociations que le Premier ministre Jouthe a menées avec les autorités américaines pour qu’elles sursoient temporairement à l’expulsion de Toto Constant », a ainsi confirmé Eddy Jackson Alexis, secrétaire d’État à la Communication.

L’annonce de l’éventuelle arrivée en Haïti d’Emmanuel Toto Constant avait mis les nerfs en boule. Sous la dictature de Raoul Cédras, entre 1991 et 1994, son groupe paramilitaire, le Fraph, (Front révolutionnaire armé pour le progrès d’Haïti),avait terrorisé la population.

Ce dernier qui a dû fuir son pays en 1994 au retour d’Aristide, a été condamné par contumace à la réclusion à perpétuité pour son rôle dans le massacre perpétré en 1994 dans un bidonville de la commune de Gonaïves.

Les États-Unis ont renvoyé 30 personnes de nationalité ou d’origine haïtienne, à Port-au-Prince, mardi,