Au moins dix passagers d’un bateau de croisière que les autorités japonaises ont placé en quarantaine sont contaminés par le nouveau coronavirus, a annoncé mercredi la télévision NHK citant le ministère japonais de la Santé. Les autorités japonaises vérifiaient mardi l’état de santé de 3 711 personnes en quarantaine à bord du bateau de croisière près de Tokyo, après un cas avéré de coronavirus parmi l’un des passagers ayant débarqué à Hong Kong.
Coronavirus: le bilan s’élève à 490 morts en Chine (gouvernement)
Le nombre de décès confirmés dus au coronavirus en Chine est passé à 490 morts au moins, après que les autorités de la province du Hubei ont annoncé mercredi matin 65 nouveaux décès. Le nombre de nouveaux cas confirmés s’élève à 3 887, ce qui porte à 24 324 le nombre de personnes infectées par le nouveau coronavirus.
Discours sur l’état de l’union: Donald Trump triomphe dans un pays déchiré
Et de trois. Le président américain a délivré mardi soir son 3e discours sur l’état de l’union. A neuf mois de l’élection présidentielle, Donald Trump a transformé ce traditionnel rendez-vous annuel un en discours de campagne en vue de sa réélection en novembre.
En fait d’union, l’ambiance est plutôt à la désunion. D’abord parce que ce discours, Donald Trump l’a prononcé dans l’hémicycle où la Chambre des représentants a voté sa mise en accusation en décembre. C’était d’ailleurs la première fois depuis le processus de destitution –qui s’achève ce mercredi– que le président en exercice croisait la cheffe de file des parlementaires démocrates.
Et devant le Congrès réunis au grand complet, les deux rivaux n’ont même pas cherché à dissimuler la tension. Au contraire… En arrivant à la tribune, Donald Trump a refusé de serrer la main que lui tendait Nancy Pelosi. Et à la fin de l’allocution présidentielle, en signe de défiance spectaculaire, Nancy Pelosi a saisi une copie du discours et l’a ostensiblement déchiré.
D’autres élus démocrates ont même boycotté ce rendez-vous. C’est le cas de la star montante de l’aile progressiste du parti démocrate, Alexandria Occasio Cortez, pour ne pas légitimer – dit-elle- un président qui viole la Constitution.
Pas de quoi, en tout cas, perturber un Donald Trump triomphant et actuellement au sommet de sa popularité avec 49% d’opinion favorables. Son score le plus élevé depuis son élection. Le président s’est livré à une autocélébration de son bilan notamment en matière économique. C’est l’un de ses principaux axes de campagne. « J’ai lancé le grand retour de l’Amérique… J’ai tenu mes promesses… Notre stratégie a marché… Notre économie se porte mieux que jamais… » assure Donald Trump, vantant une économie « rugissante ».
Le tout sous les ovations de sa majorité qui le soutient toujours en bloc et qui devrait ce mercredi l’acquitter dans son procès en destitution.
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