Un premier malade est décédé des suites du coronavirus à Shanghai. En Chine, la maladie sort de son foyer d’abord localisé dans la ville de Wuhan où les premiers cas ont été signalés en décembre. Le bilan des victimes du coronavirus est de 56 victimes et plus de 2000 personnes malades.

Le premier décès enregistré à Shanghai concerne une homme âgé de 88 ans qui souffrait déjà de problèmes respiratoires.

Si l’on en croit les autorités chinoises, sa disparition porterait à 3 le nombre de décès enregistrés en dehors de la province du Hubei d’où est partie l’épidémie. Trois décès sur 56 au total, mathématiquement c’est peu mais le fait qu’un décès ait été enregistré dans la ville la plus peuplée du pays, qui plus est capitale économique, cela risque de faire monter l’anxiété parmi la population.

A l’heure actuelle, 40 personnes sont porteuses du virus à Shanghai et 70 sont en observation.

A mesure que ce virus se propage dans tout les pays, de nombreuses villes chinoises prennent leurs dispositions. A Pékin et à Tianjin dans le nord du pays plus aucune bus ne sort ou ne rentre dans la ville. La ville de Shantou, dans le sud cette fois, qui avait décidé de fermer partiellement ses accès a finalement renoncé à cette mesure.

Et on peut penser que ces mesures de restriction d’accès pourraient bientôt s’étendre à d’autres villes dans le pays… La situation est « grave », l’épidémie « s’accélère », déclarait samedi soir le président chinois Xi Jinping à l’occasion d’une réunion du bureau politique.

« La propagation du virus est liée à l’entassement de la ville » en Chine, selon Emmanuel Lincot, professeur à l’Institut catholique de Paris, chercheur associé à l’Iris, spécialiste de l’histoire politique et culturel de la Chine contemporaine.