Cinq ans après l’attaque terroriste du 7 janvier 2015 contre le journal satirique, Charlie Hebdo publie un numéro anniversaire, où il fustige, notamment, les nouveaux censeurs de tous poils.

C’est un dessinateur, les bras et la langue écrasés par un smartphone géant affichant les logos des grands réseaux sociaux, qui fait la Une de ce numéro anniversaire. Pour accompagner cette caricature signée Coco, le titre suivant : « Nouvelles censures, nouvelles dictatures ».

Dans son éditorial, Riss, patron de Charlie post-attentat, dénonce ces « nouveaux censeurs », qui se croient « les rois du monde derrière le clavier de leur smartphone ». « Les flammes de l’enfer d’autrefois ont laissé place aux tweets délateurs », écrit-il encore.

« Ce sport de combat pour la liberté d’expression »

Les pages suivantes fourmillent d’exemples récents d’expositions, conférences, pièces de théâtre chahutées, voire empêchées. Et Riss de poursuivre : « hier, on disait merde à dieu, à l’armée, à l’État, à l’église. Aujourd’hui, il faut apprendre à dire merde aux associations tyranniques, aux blogueurs et minorités nombrilistes ».

Véronique Cabut, veuve du dessinateur, remercie l’équipe actuelle du journal de continuer chaque semaine « ce sport de combat pour la liberté d’expression ». Comme elle, les proches des membres de Charlie Hebdo assassinés il y a cinq ans ont la parole, dans ce numéro anniversaire. Les enfants d’Honoré ou de Mustapha, le correcteur venu de Kabylie. Les parents de Charb, ou Maryse Wolinski, qui a ces mots : « La vie d’après n’a ni couleur ni saveur ».

«Nouvelles censures », le numéro anniversaire de Charlie Hebdo

Cinq ans après l’attaque terroriste du 7 janvier 2015 contre le journal satirique, Charlie Hebdo publie un numéro anniversaire, où il fustige, notamment, les nouveaux censeurs de tous poils.

C’est un dessinateur, les bras et la langue écrasés par un smartphone géant affichant les logos des grands réseaux sociaux, qui fait la Une de ce numéro anniversaire. Pour accompagner cette caricature signée Coco, le titre suivant : « Nouvelles censures, nouvelles dictatures ».

Dans son éditorial, Riss, patron de Charlie post-attentat, dénonce ces « nouveaux censeurs », qui se croient « les rois du monde derrière le clavier de leur smartphone ». « Les flammes de l’enfer d’autrefois ont laissé place aux tweets délateurs », écrit-il encore.

« Ce sport de combat pour la liberté d’expression »

Les pages suivantes fourmillent d’exemples récents d’expositions, conférences, pièces de théâtre chahutées, voire empêchées. Et Riss de poursuivre : « hier, on disait merde à dieu, à l’armée, à l’État, à l’église. Aujourd’hui, il faut apprendre à dire merde aux associations tyranniques, aux blogueurs et minorités nombrilistes ».

Véronique Cabut, veuve du dessinateur, remercie l’équipe actuelle du journal de continuer chaque semaine « ce sport de combat pour la liberté d’expression ». Comme elle, les proches des membres de Charlie Hebdo assassinés il y a cinq ans ont la parole, dans ce numéro anniversaire. Les enfants d’Honoré ou de Mustapha, le correcteur venu de Kabylie. Les parents de Charb, ou Maryse Wolinski, qui a ces mots : « La vie d’après n’a ni couleur ni saveur ».