Ces tarifs augmenteront progressivement “tant que le problème de l’immigration clandestine n’est pas résolu”, a annoncé Donald Trump, jeudi. 

Donald Trump a décidé jeudi d’employer les grands moyens contre le Mexique, accusé de laxisme sur le dossier de l’immigration clandestine : il va imposer dès le 10 juin des droits de douane sur les produits en provenance de son voisin du Sud. 

Le président mexicain appelle au “dialogue”

Le président américain a annoncé que les États-Unis allaient mettre en place “des tarifs douaniers de 5% sur tous les biens en provenance du Mexique” et que ces derniers allaient “progressivement augmenter tant que le problème de l’immigration clandestine n’est pas résolu”. Les droits de douane pourraient passer à 10% au 1er juillet et grimper de 5 points de pourcentage chaque mois jusqu’à la limite de 25% en octobre si le Mexique “n’arrête pas considérablement le flux d’étrangers illégaux passant par son territoire”, a-t-il précisé dans un communiqué publié par la Maison Blanche.

Un groupe record de plus d’un millier de clandestins

Donald Trump avait préparé le terrain, quelques heures auparavant, en annonçant qu’un groupe record de plus d’un millier de clandestins avait été interpellé après avoir franchi la frontière séparant le Mexique des Etats-Unis au niveau d’El Paso, au Texas. “Les démocrates doivent défendre notre incroyable police aux frontières et enfin colmater les brèches à notre frontière!”, avait-il tweeté, accompagnant son message d’une vidéo nocturne de plus de deux minutes montrant des dizaines de silhouettes franchissant, apparemment facilement, une barrière. 

Alerte au tsunami sur les côtes du Pacifique après un fort séisme au Salvador

À la suite d’un tsunami de magnitude 6,6 près de San Salvador, une alerte au tsunami a été lancée sur les côtes du Pacifique jeudi.

Une alerte au tsunami a été émise jeudi par les autorités du Salvador à la suite d’un tremblement de terre de magnitude 6,6 au large de la côte du Pacifique.

Selon l’institut de géophysique américain USGS, le séisme s’est déclenché jeudi matin à une profondeur de 65 km, à 40 kilomètres au sud de la capitale San Salvador, au large de la ville côtière de La Libertad. 

Les classes suspendues dans les zones côtières concernées

Aucune victime, ni dégâts importants n’ont été enregistrés dans un premier temps, ont indiqué les autorités salvadoriennes. À la suite du séisme, “une alerte au tsunami est émise”, a assuré sur Twitter le ministère salvadorien de l’Environnement, tandis que l’USGS indiquait de son côté qu’il n’avait pas été procédé à une alerte tsunami.

Les autorités salvadoriennes ont conseillé à la population de ne pas s’approcher de l’océan durant au moins quatre heures après le séisme et le ministère de l’Education a suspendu les classes dans la zone côtière concernée.

Le président élu salvadorien Nayib Bukele, qui doit prendre ses fonctions le 1er juin, a indiqué sur Twitter que le tremblement de terre avait été ressenti “sur 100% du territoire national” de ce petit pays d’Amérique centrale. Selon les autorités salvadoriennes, le séisme aurait été ressenti au Guatemala, au Honduras, au Nicaragua et jusqu’au Costa Rica.

Un homme qui s’est immolé près de la Maison-Blanche est mort de ses blessures

Un homme, qui a tenté de s’immoler mercredi aux abords de la Maison-Blanche pour des raisons encore inconnues, a succombé à ses blessures. 

Un homme s’étant immolé par le feu près de la Maison-Blanche mercredi est “mort de ses blessures”, ont annoncé jeudi les autorités américaines. L’homme résidant à Bethesda, en banlieue de Washington, et “identifié comme Arnav Gupta, est mort de ses blessures” dans la soirée de mercredi après avoir été transporté à l’hôpital, a annoncé la United States Park Police dans un communiqué.

Les raisons de son geste inconnues

Il s’était “mis le feu à lui-même sur (l’esplanade de) l’Ellipse près de la 15ème rue et de Constitution Avenue” à Washington, vers 12h20 mercredi, avait déclaré dans la journée le Secret Service, l’unité chargée de la protection du président des Etats-Unis.

Si les abords de la Maison-Blanche sont souvent ciblés par des militants cherchant à promouvoir leur cause, les raisons de son geste ne sont pas connues. Une enquête a été confiée à la police locale. Le 12 avril dernier, un homme avait également mis le feu à sa veste alors qu’il se trouvait devant la Maison-Blanche. Il avait été interpellé, n’étant pas gravement blessé.