Facebook poursuit des individus en Nouvelle-Zélande pour avoir vendu des “like”
La plainte vise une entreprise et trois personnes accusées d’avoir “utilisé différentes sociétés et sites internet pour vendre des mentions factices aux utilisateurs d’Instagram”, propriété de Facebook.
Facebook a annoncé jeudi le dépôt d’une plainte contre une entreprise et trois personnes basées en Nouvelle-Zélande, accusées d’avoir fait commerce de fausses mentions “like” notamment, au moment où le réseau social tente de redorer son blason après plusieurs scandales sur les données privées.
La plainte de Facebook déposée dans un tribunal américain soutient que “l’entreprise et les individus (accusés) ont utilisé différentes sociétés et sites internet pour vendre des mentions factices aux utilisateurs d’Instagram”, propriété de Facebook, a affirmé Jessica Romero, responsable des litiges au sein du réseau social qui revendique 2,3 milliards d’abonnés. Les personnes accusées opéraient un service qui offrait à des utilisateurs du réseau Instagram de fausses mentions “like”, de fausses pages vues et de faux abonnés, affirme-t-elle, citée dans un communiqué publié jeudi soir.
“Ce genre d’activités frauduleuses ne seront plus tolérées sur nos plateformes”
Ces différents éléments permettent traditionnellement aux internautes de gagner en visibilité sur les réseaux sociaux, surtout lorsqu’ils ont des visées à but commercial. Facebook a dans un premier temps suspendu des comptes associés aux personnes accusées et mis en garde les auteurs du commerce frauduleux. “Mais leur activité a persisté”, a rapporté Jessica Romero. “En portant plainte, nous voulons transmettre le message que ce genre d’activités frauduleuses ne seront plus tolérées sur nos plateformes”, a ajouté Jessica Romero, affirmant que Facebook agira pour “protéger l’intégrité” des différentes plateformes du groupe.
Facebook est actuellement engagé dans un grand ménage interne. Il a annoncé ces derniers jours la suspension de pages de plusieurs groupes britanniques d’extrême droite, le blocage de contenus jugés “inauthentiques” au Pakistan et en Inde, et de pages qualifiées de “trompeuses” en Iran et en Russie. Facebook tente également de se racheter une conduite morale après l’éclatement de nombreux scandales liés à l’utilisation indue des données de ses utilisateurs. Le plus emblématique est le scandale Cambridge Analytica en mars 2018 qui avait mis en lumière d’importantes fuites de données personnelles d’usagers.
Facebook s’attend à payer une amende de trois à cinq milliards de dollars aux États-Unis
Lors de la publication de ses résultats trimestriels mercredi, le réseau social fondé par Mark Zuckerberg a affirmé s’attendre à payer une amende de trois à cinq milliards de dollars aux Etats-Unis pour avoir enfreint un accord datant de 2011, aux termes duquel il s’engageait au respect des données personnelles et à la transparence quant à leur utilisation à des fins publicitaires. Jeudi, la procureure de l’Etat de New York, Letitia James, a par ailleurs annoncé l’ouverture d’une enquête sur le téléchargement indu par Facebook de 1,5 million de carnets d’adresses liés à des comptes de messagerie électronique, révélé la semaine dernière.
Au moins 15 morts lors d’un assaut contre l’EI au Sri Lanka
La police et l’armée ont par ailleurs indiqué qu’un civil avait été victime de la fusillade. Les forces de l’ordre n’ont pas déploré de blessé.
Au moins 15 personnes, dont six enfants, sont mortes dans la nuit de vendredi à samedi lors d’un assaut des forces de sécurité du Sri Lanka contre des djihadistes présumés, a indiqué la police.
Alors que militaires et policiers essayaient d’entrer dans ce qui était selon leurs renseignements une cache de l’organisation Etat islamique à Kalmunai, trois hommes se sont fait exploser, tuant trois femmes et six enfants. A ces morts s’ajoutent “trois autres hommes” trouvés morts en dehors de la maison, et soupçonnés d’avoir également été des kamikazes, a expliqué la police.
L’assaut a donné lieu à plus d’une heure d’échange de coups de feu, a indiqué un porte-parole de l’armée, Sumith Atapattu. Puis une perquisition a permis de découvrir les corps. La police et l’armée ont par ailleurs indiqué qu’un civil avait été victime de la fusillade. Les forces de l’ordre n’ont pas déploré de blessé.
De la dynamite et un drapeau de l’EI saisis dans une ville voisine
Vendredi, la police avait annoncé avoir saisi 150 bâtons de dynamite et un drapeau de l’EI, lors d’une perquisition dans une ville voisine, Sammanthurai. C’est au même endroit qu’aurait été tournée la vidéo de revendication des attentats, selon les enquêteurs. Ces attaques suicides, qui ont visé des églises et des hôtels de luxe, ont fait 253 morts.
Le chef du groupe les ayant menées, Zahran Hashim, recherché partout depuis cinq jours, y avait en fait laissé la vie, avaient annoncé les autorités sri-lankaises vendredi. “Nous avons maintenant des informations selon lesquelles il y a environ 140 personnes au Sri Lanka liées à l’État islamique, nous pouvons et allons toutes les éradiquer très vite”, lançait alors le président Maithripala Sirisena.
Pas d’argent payé à la Corée du Nord pour le rapatriement d’un Américain, assure Trump
Donald Trump a assuré vendredi que les États-Unis n’ont pas payé pour le rapatriement en 2017 d’un étudiant américain, tombé dans le coma pendant son emprisonnement en Corée du Nord.
Le président des États-Unis Donald Trump a assuré vendredi qu’aucune somme n’avait été versée à la Corée du Nord pour le rapatriement en 2017 d’un jeune Américaintombé dans le coma pendant sa détention à Pyongyang. “Aucun argent n’a été payé à la Corée du Nord pour Otto Warmbier, ni deux millions de dollars, ni rien d’autre”, a-t-il affirmé sur Twitter.
“1,8 milliard pour quatre otages”
Citant deux sources proches du dossier, le Washington Post avait rapporté la veille que Pyongyang avait demandé en 2017 à Washington deux millions de dollars pour les frais d’hospitalisation d’Otto Warmbier comme condition pour le rapatriement du jeune homme, décédé à l’âge de 22 ans peu après son retour aux États-Unis.
Donald Trump a par ailleurs accusé dans son tweet l’administration de son prédécesseur Barack Obama d’avoir “payé 1,8 milliard de dollars pour quatre otages”, avant de citer, sans le nommer, un négociateur en chef américain décrivant le milliardaire comme “le plus grand négociateur de l’histoire des États-Unis en matière d’otages”.
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