Mardi, l’important hub asiatique de Singapour a décidé d’interdire son espace aérien aux Boeing 737 MAX, deux jours après le crash d’un de ces appareils en Éthiopie. 

Le régulateur de l’aviation civile de Singapour, un hub majeur du transport aérien en Asie, a interdit mardi les Boeing 737 MAX dans son espace aérien à la suite d’un crash en Éthiopie impliquant ce type d’appareil.

Une entrée en vigueur mardi à 14 heures. L’autorité de l’aviation civile de Singapour (CAAS) a annoncé “suspendre temporairement les opérations de toutes les variantes des appareils Boeing 737 MAX à destination et au départ de Singapour au vu de deux accidents mortels impliquant des 737 MAX en moins de cinq mois”, dans un communiqué. L’interdiction entre en vigueur à partie de 14 heures (8 heures en France) mardi.

Cette mesure drastique a été prise après qu’un Boeing 737 Max 8 de la compagnie Éthiopien Airlines s’est écrasé dimanche au sud-est d’Addis Abeba peu après le décollage, faisant 157 morts. C’est un autre exemplaire de ce modèle, version remotorisée du 737, qui s’était abîmé en mer en Indonésie en octobre, entraînant la mort des 189 personnes à bord, là aussi quelques minutes après le décollage.

Cinq compagnies impactées. Les compagnies concernée par l’annonce de Singapour sont SilkAir, la filiale régionale de Singapore Airlines, ainsi que China Southern Airlines, Garuda Indonesia, Shandong Airlines et Thai Lion Air, qui opèrent aussi leurs appareils Boeing 737 MAX via Singapour.

Le régulateur a indiqué qu’il collaborerait avec l’aéroport Changi de la cité-Etat pour minimiser l’impact pour les passagers. “La mesure de suspension sera réexaminée quand suffisamment d’informations deviendront disponibles”, a précisé le régulateur.

La Chine aussi. Suite à l’accident en Éthiopie, la Chine interdit de vol les Boeing 737 Max 8, suivie de l’Indonésie, la Corée du Sud et la Mongolie. Du côté des compagnies, Éthiopien Airlines, AeroMexico au Mexique et Gol au Brésil ont immobilisé leurs flottes, tandis que les pilotes de la compagnie argentine Aerolineas Argentinas ont refuser de voler à bord de ce type d’appareils.

Bouteflika renonce, l’Algérie dans la rue : “On est là pour fêter une première victoire, mais il faut rester vigilant”

Les rues d’Alger ont été remplies de klaxons pour célébrer le renoncement d’Abdelaziz Bouteflika à briguer un cinquième mandat à la tête de l’Algérie. Mais les habitants restent méfiants et attendent de voir la suite des événements.

Salim, un avocat de 36 ans, n’est pas dupe. Il a le sentiment qu’il s’agit d’une nouvelle manipulation. “Ce sont des scènes de liesse qui devraient vraiment se calmer parce que ce n’est pas une victoire, c’est une évidence. Bouteflika n’existe plus depuis sept ans, c’est une mafia qui est derrière et qui essaye de manipuler le peuple. Et ils pensent que le peuple est assez idiot pour croire à toutes leurs magouilles parce que le combat vient à peine de commencer.”

“Il n’a pas le droit de reporter les élections”, assure un manifestant au micro d’Europe 1. “Il a le droit de se retirer mais c’est à nous de décider en tant que citoyens ce que nous devons faire.” D’une élection anticipée, le président Bouteflika est passé au prolongement de son mandat. “Du pareil au même”, selon les premières réactions à Alger.

-Washington retire du Venezuela tout son personnel diplomatique

Lundi, en raison d’une situation qui se dégrade, Washington a décidé de rappeler du Venezuela l’ensemble de ses diplomates. 

Les États-Unis vont retirer tout le personnel diplomatique encore présent dans leur ambassade à Caracas en raison de l’aggravation de la crise au Venezuela, a annoncé lundi le secrétaire d’Etat Mike Pompeo.

“Dégradation de la situation”. “Cette décision reflète la dégradation de la situation au Venezuela ainsi que le constat selon lequel la présence de personnel diplomatique à l’ambassade américaine est devenue une contrainte pour la politique des États-Unis”, a tweeté Mike Pompeo.

International

Mexique : 19 passagers d’un autocar enlevés par des hommes armés

Quatre hommes masqués et armés sont montés à bord, “ont fait descendre 19 passagers de sexe masculin, les ont fait monter dans leurs véhicules et ont quitté les lieux pour une destination inconnue”.

Dix-neuf hommes qui voyageaient à bord d’un autocar dans le nord-est du Mexiqueont été enlevés jeudi par des hommes armés et on est sans nouvelles d’eux depuis, ont annoncé les autorités dimanche.

Quatre hommes masqués et armés sont montés à bord. L’enlèvement, qui n’a pas été revendiqué, s’est produit alors que l’autocar se rendait du port de Tampico vers la ville de Ciudad Reynosa, dans l’Etat de Tamaulipas, limitrophe des Etats-Unis, selon un rapport de la police locale. Des hommes armés circulant à bord de quatre véhicules ont contraint l’autocar à s’arrêter dans la région de San Fernando, une des zones les plus dangereuses du Tamaulipas.

– Crash en Ethiopie : jour de deuil à Addis et Nairobi, l’enquête se poursuit

Lundi, au lendemain du crash d’un avion d’Ethiopan Airlines, alors que les enquêteurs poursuivent leur travail sur le terrain, l’Ethiopie a instauré un jour de deuil national. 

L’enquête se poursuivait lundi pour déterminer pourquoi le Boeing 787 flambant neuf d’Ethiopian Airlines s’est écrasé dimanche au sud d’Addis Abeba, faisant 157 morts, une tragédie marquée en Ethiopie par un jour de deuil national.

– Le Venezuela toujours dans le chaos, Guaido veut l’état d’urgence

Lundi, l’opposant Juan Guaido va demander à l’Assemblée nationale de décréter l’état d’urgence afin de permettre l’entrée au Venezuela d’une aide humanitaire bloquée depuis février.

L’opposant Juan Guaido entend lundi tirer parti de la gigantesque panne de courant qui plonge le Venezuela dans le chaos depuis trois jours en appelant le Parlement à voter l’état d’urgence dans l’espoir de faciliter l’entrée d’aide humanitaire dans le pays.