Pr\u00e8s de 40 % des investissements directs \u00e9trangers des entreprises multinationales dans le monde sont faits \u00e0 des fins d\u2019optimisation fiscale, r\u00e9v\u00e8le une \u00e9tude du FMI et de l’Universit\u00e9 de Copenhague. Ces investissements passent par des soci\u00e9t\u00e9s vides.<\/p>\n\n\n\n
Un investissement direct \u00e9tranger est consid\u00e9r\u00e9 comme strat\u00e9gique et stable \u00e0 long terme. Il a pour but de cr\u00e9er de l\u2019activit\u00e9 \u00e9conomique et des emplois dans le pays d\u2019accueil. Sauf que selon une \u00e9tude r\u00e9alis\u00e9e par le FMI<\/strong><\/a> et l\u2019Universit\u00e9 de Copenhague, 40 % des investissements directs fait \u00e0 l\u2019\u00e9chelle mondiale, soit 15 000 milliards de dollars, sont des capitaux fant\u00f4mes, car ils passent par des soci\u00e9t\u00e9s n\u2019ayant pas de r\u00e9elles activit\u00e9s \u00e9conomiques.<\/p>\n\n\n\n L\u2019\u00e9tude souligne que pr\u00e8s de la moiti\u00e9 de ces investissements passent par des soci\u00e9t\u00e9s qui se trouvent dans des pays europ\u00e9ens comme le Luxembourg, les Pays-Bas ou l\u2019Irlande. Viennent ensuite des pays d’outre-mer comme les \u00eeles Vierges britanniques.<\/p>\n\n\n\n Apple, sp\u00e9cialiste de l’optimisation fiscale<\/strong><\/p>\n\n\n\n Les auteurs prennent comme exemple Apple. La multinationale am\u00e9ricaine ne produit pas ses appareils en Irlande, elle ne les con\u00e7oit pas non plus l\u00e0-bas, pourtant l\u2019un des investissements directs \u00e9trangers les plus importants des \u00c9tats-Unis est la participation d\u2019Apple dans sa filiale irlandaise.<\/p>\n\n\n\n