La Chine laisse s\u2019enfoncer le yuan, sa monnaie. Elle est pass\u00e9e sous le seuil des 7 dollars pour la premi\u00e8re fois depuis la crise financi\u00e8re de 2008. L’objectif des autorit\u00e9s de P\u00e9kin est de garder le yuan au plus bas niveau face \u00e0 l’escalade des tensions commerciales avec les \u00c9tats-Unis.<\/p>\n\n\n\n
La Banque populaire de Chine a donn\u00e9 le ton, avant m\u00eame l’ouverture de la Bourse, en fixant le taux pivot de sa devise \u00e0 6,9 yuans pour un dollar. La monnaie chinoise n’\u00e9tant pas enti\u00e8rement convertible, la banque centrale chinoise fixe un taux pivot du yuan, les march\u00e9s d\u00e9cident ensuite de sa valeur. Cons\u00e9quence imm\u00e9diate : le yuan a perdu 1,4% de sa valeur, ce matin.<\/p>\n\n\n\n
Jusqu’ici, la banque centrale chinoise avait pris garde de contenir le niveau de sa devise afin de ne pas faire capoter les n\u00e9gociations<\/a><\/strong> avec les \u00c9tats-Unis. Mais les tensions commerciales avec Washington sont mont\u00e9es d’un cran jeudi dernier avec la d\u00e9cision surprise de Donald Trump<\/a><\/strong>, de taxer la totalit\u00e9 des importations chinoises.<\/p>\n\n\n\n Soutenir les exportations<\/strong><\/p>\n\n\n\n La d\u00e9cision de laisser le yuan s’affaiblir vise clairement \u00e0 soutenir les exportations chinoises. Et pour faire face \u00e0 ces nouveaux tarifs douaniers, la banque centrale pourrait laisser filer encore sa monnaie. Quitte \u00e0 donner raison \u00e0 Washington qui accuse r\u00e9guli\u00e8rement P\u00e9kin de manipuler sa devise <\/a><\/strong>pour en tirer un avantage commercial.<\/p>\n\n\n\n Lorsqu\u2019une monnaie perd de sa valeur, les produits libell\u00e9s dans cette devise voient leurs prix diminuer d’autant pour les acheteurs munis d’autres monnaies, ce qui favorise les exportations. P\u00e9kin cherche pourtant depuis 2015 \u00e0 stabiliser la valeur de sa monnaie pour prot\u00e9ger ses r\u00e9serves de change et emp\u00eacher des sorties importantes de capitaux.<\/p>\n\n\n\n Cette ann\u00e9e-l\u00e0, la banque centrale avait d\u00fb activement intervenir<\/a><\/strong> pour freiner la chute de sa devise, puisant abondamment dans ses colossales r\u00e9serves de changes pour acheter des yuans… et donc soutenir le cours.<\/p>\n\n\n\n D\u00e9gringolade des march\u00e9s<\/strong><\/p>\n\n\n\n La plupart des Bourses ont creus\u00e9 leurs pertes enregistr\u00e9es en fin de semaine apr\u00e8s l’annonce de nouvelles taxes am\u00e9ricaines sur les importations chinoises. Ainsi, Paris a c\u00e9d\u00e9 2,1%, Londres 2,4% et Francfort a cl\u00f4tur\u00e9 en baisse de 1,5%. Outre-Atlantique, Wall Street a d\u00e8s l’ouverture fortement recul\u00e9.<\/p>\n\n\n\n C’est la relance du conflit commercial sino-am\u00e9ricain qui est \u00e0 l’origine de cette chute g\u00e9n\u00e9ralis\u00e9e, mais surtout la d\u00e9gringolade de la devise chinoise.<\/p>\n\n\n\n Officiellement, la banque centrale a laiss\u00e9 entendre qu’elle ne ferait pas de sa monnaie un outil de gestion des troubles ext\u00e9rieurs. Mais les bourses redoutent que le conflit commercial entre les deux premi\u00e8res puissances \u00e9conomiques de la plan\u00e8te se d\u00e9place sur le champ des monnaies. Sans parler de l’\u00e9conomie mondiale dont la\u00a0croissance\u00a0<\/strong><\/a>est en train de ralentir sous l’effet de la tension commerciale autour de ce conflit.<\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n Ce test mis au point par des chercheurs am\u00e9ricains peut mesurer les niveaux dans le sang de la prot\u00e9ine b\u00eata-amylo\u00efde, un indicateur cl\u00e9 de la maladie.<\/strong><\/p>\n\n\n\n C’est une avanc\u00e9e importante dans la lutte contre la maladie. Aux \u00c9tats-Unis<\/a>, des chercheurs sont parvenus \u00e0 cr\u00e9er un test sanguin afin de d\u00e9tecter la maladie d’Alzheimer<\/a> chez un patient jusqu’\u00e0 20 ans avant qu’elle ne se d\u00e9clare, rapporte leGuardian<\/em><\/a>.<\/p>\n\n\n\n\u00c9tats-Unis : un test sanguin pourrait d\u00e9tecter la maladie d’Alzheimer 20 ans avant qu’elle ne se d\u00e9clare<\/h1>\n\n\n\n