{"id":9111,"date":"2019-05-14T14:58:20","date_gmt":"2019-05-14T18:58:20","guid":{"rendered":"http:\/\/gamaxlive.com\/?p=9111"},"modified":"2019-05-14T14:58:20","modified_gmt":"2019-05-14T18:58:20","slug":"en-suede-aux-etats-unis-et-en-angleterre-que-risque-julian-assange","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/gamaxlive.com\/2019\/05\/14\/en-suede-aux-etats-unis-et-en-angleterre-que-risque-julian-assange\/","title":{"rendered":"En Su\u00e8de, aux \u00c9tats-Unis et en Angleterre, que risque Julian Assange ?"},"content":{"rendered":"\n
Le parquet de Stockholm a annonc\u00e9 lundi la r\u00e9ouverture d’une enqu\u00eate pour viol \u00e0 l’encontre de l’Australien, \u00e9galement inculp\u00e9 par la justice am\u00e9ricaine.<\/strong><\/p>\n\n\n\n “J’ai d\u00e9cid\u00e9 aujourd’hui de rouvrir l’enqu\u00eate.” L’annonce d’Eva-Marie Persson, procureure adjointe su\u00e9doise, a relanc\u00e9 un feuilleton judiciaire qui dure depuis pr\u00e8s d’une d\u00e9cennie, lundi : la Su\u00e8de reprend officiellement ses investigations visant Julian Assange, accus\u00e9 de viol depuis 2010. Elle place aussi, de fait, l’Angleterre – o\u00f9 il est aujourd’hui d\u00e9tenu – en position d’arbitre : tout comme Washington, Stockholm r\u00e9clame d\u00e9sormais l’extradition de l’Australien<\/a>, inculp\u00e9 de “piratage informatique” outre-Atlantique. Europe 1 fait le point sur l’ensemble des charges qui visent le cybermilitant.<\/p>\n\n\n\n En Su\u00e8de, les faits remontent \u00e0 la nuit du 16 au 17 ao\u00fbt 2010. La plaignante, une femme \u00e2g\u00e9e d’une trentaine d’ann\u00e9es \u00e0 l’\u00e9poque, avait rencontr\u00e9 son agresseur pr\u00e9sum\u00e9 lors d’une conf\u00e9rence de WikiLeaks \u00e0 Stockholm. Elle l’accuse d’avoir engag\u00e9 un rapport sexuel pendant qu’elle dormait et sans pr\u00e9servatif, tandis qu’elle lui avait \u00e0 plusieurs reprises refus\u00e9 tout rapport non prot\u00e9g\u00e9. Julian Assange nie ces faits, soutenant qu’elle \u00e9tait consentante et avait accept\u00e9 de ne pas utiliser de pr\u00e9servatif.<\/p>\n\n\n\n Face \u00e0 l’impossibilit\u00e9 d’obtenir sa comparution devant un tribunal tandis qu’il \u00e9tait r\u00e9fugi\u00e9 \u00e0 l’ambassade d’\u00c9quateur \u00e0 Londres, le parquet su\u00e9dois avait d\u00e9cid\u00e9 de classer l’enqu\u00eate en 2017. Cette d\u00e9cision “n’\u00e9tait pas fond\u00e9e sur un manque de preuves, mais sur les circonstances qui entravaient l’enqu\u00eate”, a soulign\u00e9 Eva-Marie Persson, lundi. Mais les donn\u00e9es du probl\u00e8me ont chang\u00e9 avec son arrestation spectaculaire en Angleterre<\/a>, le 11 avril dernier, apr\u00e8s que Quito lui avait retir\u00e9 son droit d’asile.<\/p>\n\n\n\n Concr\u00e8tement, Julian Assange ne pourra r\u00e9pondre de ces faits que s’il compara\u00eet devant un tribunal su\u00e9dois avant 2020, ann\u00e9e de la prescription du crime pr\u00e9sum\u00e9. Lundi, son avocat su\u00e9dois a estim\u00e9 que Stockholm se “ridiculisait” en relan\u00e7ant des poursuites “vieilles de 10 ans”. “Je ne suis pas le moins du monde inquiet pour ce qui concerne la question de la culpabilit\u00e9”, a-t-il ajout\u00e9. Un mandat d’arr\u00eat europ\u00e9en doit \u00eatre \u00e9mis par le parquet su\u00e9dois dans les plus brefs d\u00e9lais.<\/p>\n\n\n\n Depuis dix ans, le fondateur de WikiLeaks voit dans le dossier su\u00e9dois une man\u0153uvre destin\u00e9e \u00e0 le faire extrader vers les Etats-Unis dans un tout autre dossier : celui de la fuite de documents am\u00e9ricains. Outre-Atlantique, Julian Assange n’est pour l’instant inculp\u00e9 que d’association de malfaiteurs en vue de commettre un “piratage informatique”, pour avoir aid\u00e9 l’ex-analyste du renseignement Chelsea Manning \u00e0 acc\u00e9der \u00e0 des milliers de documents class\u00e9s secret-d\u00e9fense, sur les op\u00e9rations de la coalition internationale en Afghanistan et l’invasion am\u00e9ricaine en Irak notamment. Selon un repr\u00e9sentant de la justice am\u00e9ricaine, il risque pour cela une peine maximale de cinq ans de prison.<\/p>\n\n\n\n Mais les soutiens de Julian Assange craignent que les charges ne soient volontairement floues et minimis\u00e9es \u00e0 ce stade, avant d’\u00eatre alourdies une fois l’Australien extrad\u00e9. Pour Kristinn Hrafnsson, r\u00e9dacteur en chef de Wikileaks, il s’agit d’une “question de vie ou de mort” car “il n’y a aucune garantie qu’il n’y aura pas d’accusation suppl\u00e9mentaire”. Aux Etats-Unis, le premier amendement de la Constitution am\u00e9ricaine donne une d\u00e9finition stricte de la libert\u00e9 de la presse : d’\u00e9ventuelles poursuites du militant sur le fond du dossier – la publication d’informations d\u00e9classifi\u00e9es – donneraient lieu \u00e0 d’\u00e2pres d\u00e9bats juridiques. De son c\u00f4t\u00e9, le pr\u00e9sident \u00e9quatorien, \u00e0 l’origine du revirement de son pays quant au lanceur d’alerte, affirme avoir demand\u00e9 et obtenu des autorit\u00e9s britanniques que Julian Assange ne soit pas extrad\u00e9 vers un pays “o\u00f9 il pourrait \u00eatre tortur\u00e9 ou condamn\u00e9 \u00e0 mort”.<\/p>\n\n\n\n \u00c0 ce stade, Julian Assange n’a \u00e9t\u00e9 condamn\u00e9 qu’en Angleterre, \u00e0 pr\u00e8s d’un an – 50 semaines – de prison, pour s’\u00eatre soustrait \u00e0 la justice en 2012. Il a d’ores et d\u00e9j\u00e0 refus\u00e9 de se soumettre \u00e0 une extradition vers les \u00c9tats-Unis, plaidant l’utilit\u00e9 d’un “travail de journalisme qui a r\u00e9colt\u00e9 de nombreuses r\u00e9compenses et prot\u00e9g\u00e9 beaucoup de gens”. Pour le parquet su\u00e9dois, il revient d\u00e9sormais aux autorit\u00e9s britanniques de “fixer l’ordre de priorit\u00e9” entre les demandes des deux pays. La bataille judiciaire pourrait durer entre 18 mois et deux ans.<\/p>\n\n\n\n La femme sud-cor\u00e9enne lib\u00e9r\u00e9e avec deux otages fran\u00e7ais et une autre am\u00e9ricaine au Burkina Faso a \u00e9t\u00e9 enlev\u00e9e \u00e0 la fronti\u00e8re du B\u00e9nin il y a un mois alors qu’elle faisait du tourisme, a confirm\u00e9 son ambassade. <\/strong><\/p>\n\n\n\n La Sud-Cor\u00e9enne secourue en m\u00eame temps que les otages fran\u00e7ais dans le nord du Burkina Faso est une “simple touriste”, enlev\u00e9e \u00e0 la fronti\u00e8re du B\u00e9nin, a affirm\u00e9 lundi \u00e0 l’AFP un responsable de son ambassade \u00e0 Paris. “Elle voyageait simplement, elle ne travaillait pas. \u00c7a faisait pr\u00e8s d’un an qu’elle \u00e9tait en route”, a indiqu\u00e9 ce responsable, pr\u00e9cisant que l’int\u00e9ress\u00e9e, “une simple touriste”, avait demand\u00e9 \u00e0 pr\u00e9server son anonymat. La femme est arriv\u00e9e \u00e0 Paris samedi<\/a>, en m\u00eame temps que les deux touristes fran\u00e7ais lib\u00e9r\u00e9s<\/a> par les commandos de marine, dont deux ont \u00e9t\u00e9 tu\u00e9s dans l’op\u00e9ration<\/a>.<\/p>\n\n\n\n Au cours de cette mission, conduite dans la nuit de jeudi \u00e0 vendredi, une quatri\u00e8me otage, une Am\u00e9ricaine, a \u00e9t\u00e9 lib\u00e9r\u00e9e, sur laquelle rien n’a filtr\u00e9. La pr\u00e9sence de ces deux femmes, captives “ensemble depuis 28 jours” selon l’\u00e9tat-major fran\u00e7ais, \u00e9tait inconnue des autorit\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n La Cor\u00e9enne s’\u00e9tait rendue auparavant au S\u00e9n\u00e9gal et au Mali ainsi que dans d’autres pays tr\u00e8s \u00e9loign\u00e9s de sa r\u00e9gion d’origine, “au centre de la Cor\u00e9e du Sud”, a ajout\u00e9 la source. Elle avait \u00e9t\u00e9 enlev\u00e9e il y a environ un mois par des hommes arm\u00e9s alors qu’elle tentait de traverser en voiture la fronti\u00e8re entre le Burkina et le B\u00e9nin<\/a>. Elle se trouvait alors en compagnie de l’Am\u00e9ricaine, estime le responsable. “C’est ce que je comprends, mais je ne veux pas parler de la dame am\u00e9ricaine”, a-t-il nuanc\u00e9. <\/p>\n\n\n\n La Cor\u00e9enne a \u00e9t\u00e9 admise dans un h\u00f4pital militaire parisien pour v\u00e9rification de son \u00e9tat de sant\u00e9 “mais elle ne souffre pas de probl\u00e8mes particuliers”, a-t-il ajout\u00e9. “Elle rentrera chez elle aujourd’hui ou demain”. L’ambassade a confirm\u00e9 qu’elle avait \u00e9t\u00e9 retenue en otage pendant 27 ou 28 jours “et r\u00e9guli\u00e8rement d\u00e9plac\u00e9e d’un endroit \u00e0 l’autre”. L’identit\u00e9 des ravisseurs n’est pas connue et l’ex-otage cor\u00e9enne a assur\u00e9 “qu’elle ne savait pas”, a poursuivi le responsable. <\/p>\n\n\n\n Le gouvernement am\u00e9ricain s’est abstenu pour sa part de tout commentaire \u00e0 propos de sa ressortissante mais, selon la cha\u00eene ABC News<\/a>, il s’agirait d’une touriste d’une soixantaine d’ann\u00e9es. <\/p>\n\n\n\nDes accusations de viol remontant \u00e0 2010 en Su\u00e8de<\/h2>\n\n\n\n
Des poursuites pour “piratage” aux \u00c9tats-Unis\u2026 ou pire ?<\/h2>\n\n\n\n
\u00c0 court terme, 50 semaines de prison en Angleterre<\/h2>\n\n\n\n
L’otage cor\u00e9enne au Burkina \u00e9tait une “simple touriste”<\/h1>\n\n\n\n
Enlev\u00e9e avec l’otage am\u00e9ricaine <\/h2>\n\n\n\n
En Allemagne, la police enqu\u00eate sur des myst\u00e9rieux d\u00e9c\u00e8s \u00e0 l’arbal\u00e8te<\/h1>\n\n\n\n