{"id":8901,"date":"2019-04-22T08:18:46","date_gmt":"2019-04-22T12:18:46","guid":{"rendered":"http:\/\/gamaxlive.com\/?p=8901"},"modified":"2019-04-22T08:18:46","modified_gmt":"2019-04-22T12:18:46","slug":"liban-un-policier-francais-implique-dans-un-vol-de-sac-a-main","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/gamaxlive.com\/2019\/04\/22\/liban-un-policier-francais-implique-dans-un-vol-de-sac-a-main\/","title":{"rendered":"Liban : un policier fran\u00e7ais impliqu\u00e9 dans un vol de sac \u00e0 main"},"content":{"rendered":"\n

Un policier fran\u00e7ais attach\u00e9 \u00e0 l’ambassade de France au Liban est pass\u00e9 en conseil de discipline pour avoir vol\u00e9 un sac \u00e0 main laiss\u00e9 sur un banc sur une plage priv\u00e9e en juillet dernier.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Un policier fran\u00e7ais en poste \u00e0 l’ambassade de France \u00e0 Beyrouth, au Liban<\/a>, a fait l’objet d’une enqu\u00eate administrative pour avoir vol\u00e9 le sac \u00e0 main d’une vieille dame sur une plage priv\u00e9e en juillet dernier, r\u00e9v\u00e8le Le Parisien<\/em><\/a>. <\/p>\n\n\n\n

Un Fran\u00e7ais de 41 ans, r\u00e9cemment promu au rang de brigadier-chef, s’est rendu sur la plage Lazy B Beach de Beyrouth en compagnie d’une coll\u00e8gue de l’ambassade de France qui est agent de la DGSE (Direction g\u00e9n\u00e9rale de la S\u00e9curit\u00e9 ext\u00e9rieure). Pendant que celle-ci se changeait dans les vestiaires de la plage, Karim (pr\u00e9nom choisi par Le Parisien<\/em>) s’est empar\u00e9 du sac \u00e0 main de la tante du propri\u00e9taire de la plage qui l’avait laiss\u00e9 sur un banc. Il l’a ensuite plac\u00e9 dans son propre sac de plage avant de le d\u00e9poser dans le coffre de la voiture de fonction de sa coll\u00e8gue. Il s’est finalement ravis\u00e9 et a rapport\u00e9 le sac \u00e0 main.<\/p>\n\n\n\n

Des soup\u00e7ons du chef de poste de l’ambassade<\/h2>\n\n\n\n

Karim a alors expliqu\u00e9 que par d\u00e9fiance envers les personnels de s\u00e9curit\u00e9 libanais, il a pris le sac pour le rapporter au commissariat, “comme il est d’usage en France”, pr\u00e9cise Le Parisien<\/em>. Le propri\u00e9taire de la plage en est rest\u00e9 l\u00e0. Le policier est rentr\u00e9 en France pour les vacances d’\u00e9t\u00e9. Mais son sup\u00e9rieur, le chef de poste de l\u2019ambassade, est convaincu d”une volont\u00e9 frauduleuse”. Une enqu\u00eate interne confi\u00e9e \u00e0 l’IGPN (Inspection g\u00e9n\u00e9rale de la Police nationale) est ouverte en France.<\/p>\n\n\n\n

Des sanctions pour les deux agents<\/h2>\n\n\n\n

Au terme d’une enqu\u00eate \u00e0 charge et \u00e0 d\u00e9charge, selon le journal, la conviction d’un vol est retenue. Une exclusion temporaire de service est demand\u00e9e par le conseil de discipline bien que Karim ait continu\u00e9 de plaid\u00e9 “un non-\u00e9v\u00e9nement tellement banal”. Il a \u00e9t\u00e9 interdit de retourner au Liban, tout comme sa coll\u00e8gue de la DGSE qui a elle aussi \u00e9t\u00e9 relev\u00e9e de ses fonctions. Elle a pourtant assur\u00e9 n’avoir \u00e9t\u00e9 au courant de rien et le policier ne l’a jamais mentionn\u00e9e dans aucun de ses comptes-rendus \u00e0 sa hi\u00e9rarchie.<\/p>\n\n\n\n

Japon : Carlos Ghosn de nouveau mis en examen<\/h1>\n\n\n\n

L’ancien PDG du groupe Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a de nouveau \u00e9t\u00e9 mis en examen lundi \u00e0 l’issue de sa garde \u00e0 vue au Japon. Il fait l’objet de nouveaux soup\u00e7ons de d\u00e9tournement de fonds de Nissan.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Carlos Ghosn<\/a>, dont la garde \u00e0 vue arrivait \u00e0 terme lundi au Japon<\/a>, a \u00e9t\u00e9 inculp\u00e9 sur des accusations de d\u00e9tournement de fonds du groupe Nissan, ont rapport\u00e9 la cha\u00eene publique NHK et l’agence de presse Jiji. Il s’agit de la quatri\u00e8me mise en examen pour l’ancien PDG de l’alliance automobile Renault-Nissan. Ses avocats ont pr\u00e9venu qu’ils d\u00e9poseraient aussit\u00f4t une demande de remise en libert\u00e9 sous caution.<\/p>\n\n\n\n

Depuis sa r\u00e9-arrestation le 4 avril \u00e0 son domicile de Tokyo, un mois \u00e0 peine apr\u00e8s avoir quitt\u00e9 la prison sous caution, l’illustre suspect de 65 ans est interrog\u00e9 sur des transferts d’argent \u00e9manant du groupe nippon, \u00e0 un distributeur de v\u00e9hicules du constructeur \u00e0 l’\u00e9tranger, plus exactement \u00e0 Oman.<\/p>\n\n\n\n

Des soup\u00e7ons de d\u00e9tournement de fonds<\/h2>\n\n\n\n

Sur un total de 15 millions de dollars (soit 13 millions d’euros) vers\u00e9s \u00e0 cet interm\u00e9diaire entre fin 2015 et mi-2018, cinq millions ont \u00e9t\u00e9 utilis\u00e9s pour le b\u00e9n\u00e9fice personnel de Carlos Ghosn, selon le bureau des procureurs. De l’avis des experts, il s’agit des \u00e9l\u00e9ments les plus graves qui lui sont reproch\u00e9s \u00e0 ce jour, cinq mois apr\u00e8s son interpellation initiale qui a scell\u00e9 sa chute, le 19 novembre dans la capitale japonaise.<\/p>\n\n\n\n

D’apr\u00e8s des sources proches du dossier, cet argent a \u00e9t\u00e9 inject\u00e9 via une soci\u00e9t\u00e9 au Liban dans un fonds contr\u00f4l\u00e9 par son fils Anthony aux \u00c9tats-Unis, Shogun Investments LLC, qui l’aurait r\u00e9investi dans quelque 30 firmes. D’autres entreprises “coquilles vides” ont \u00e9t\u00e9 identifi\u00e9es sur une p\u00e9riode remontant \u00e0 plus loin. L’argent aurait \u00e9galement servi \u00e0 l’achat d’un luxueux bateau, d’un co\u00fbt de 12 millions d’euros, baptis\u00e9 “Shachou” (prononcer “shatch\u00f4”, patron en japonais).<\/p>\n\n\n\n

Carole Ghosn en appelle \u00e0 Macron et Trump<\/h2>\n\n\n\n

L’\u00e9pouse de Carlos Ghosn a \u00e9t\u00e9 entendue \u00e0 ce sujet par la justice japonaise, en tant que dirigeante de la compagnie “Beauty Yachts”, enregistr\u00e9e dans les Iles vierges britanniques, qui a effectu\u00e9 la transaction. Carole Ghosn avait d\u00e9j\u00e0 pris la parole depuis le d\u00e9but de l’affaire pour d\u00e9noncer les conditions de d\u00e9tention de son mari, mais elle a accentu\u00e9 son offensive dans les m\u00e9dias ces derni\u00e8res semaines, en appelant aux plus hautes autorit\u00e9s politiques.<\/p>\n\n\n\n

D’abord rentr\u00e9e en France, sous le choc de l’arrestation de Carlos Ghosn \u00e0 l’aube “par plus d’une dizaine de membres du bureau des procureurs”, elle a adress\u00e9 un message au pr\u00e9sident Emmanuel Macron. Puis, apr\u00e8s un aller-retour express \u00e0 Tokyo pour son audition par les enqu\u00eateurs<\/a>, elle a pris la direction des \u00c9tats-Unis dont elle d\u00e9tient la nationalit\u00e9, demandant cette fois \u00e0 Donald Trump d’intervenir. Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, doit rencontrer les deux chefs d’\u00c9tat cette semaine au cours d’une tourn\u00e9e dans six pays, en amont de l’organisation du G20 dans l’archipel. <\/p>\n\n\n\n

“Des courriels r\u00e9v\u00e8lent la vraie histoire derri\u00e8re ce qui se passe : le ministre japonais de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (Meti) travaillait avec des dirigeants de Nissan pour bloquer la fusion de Nissan et Renault souhait\u00e9e par Carlos et pr\u00e9server l’autonomie de Nissan \u00e0 tout prix”, soulignait-elle. “Ce qui aurait d\u00fb se r\u00e9gler en conseil d’administration est devenu une affaire judiciaire.”<\/p>\n\n\n\n

Le “complot” se poursuit pour Carlos Ghosn<\/h2>\n\n\n\n

Cette th\u00e9orie du “complot”, Carlos Ghosn la mart\u00e8le depuis le d\u00e9but.<\/a> Sur le fond, il a dans un premier temps r\u00e9pondu, parlant de “distorsion de la r\u00e9alit\u00e9”, mais il ne s’est pas exprim\u00e9 sur les nouveaux soup\u00e7ons qui le visent. Le nagu\u00e8re tout-puissant PDG, qui a hiss\u00e9 Renault-Nissan-Mitsubishi Motors au sommet, a d\u00e9j\u00e0 \u00e9t\u00e9 mis en examen \u00e0 trois reprises. Deux pour d\u00e9clarations inexactes de revenus sur les ann\u00e9es 2010 \u00e0 2018, dans des documents remis par Nissan aux autorit\u00e9s financi\u00e8res, et une pour abus de confiance. Il est notamment accus\u00e9 d’avoir tent\u00e9 de faire couvrir par la compagnie des pertes sur des investissements personnels lors de la crise \u00e9conomique de 2008.<\/p>\n\n\n\n

Attentats au Sri Lanka : “P\u00e2ques sanglantes”, titre la presse<\/h1>\n\n\n\n

En ce lundi de P\u00e2ques, les unes de journaux r\u00e9gionaux comme nationaux \u00e9voquent le carnage des attentats perp\u00e9tr\u00e9s dimanche au Sri Lanka. Les \u00e9ditorialistes parlent de “date tragique”, de “temps des martyrs” et de “le message adress\u00e9 \u00e0 l’Occident”.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

La presse de lundi est revenue sur les attaques qui ont fait pr\u00e8s de 300 morts dimanche matin au Sri Lanka et ponctu\u00e9 de sang et dans “l’effroi” la Semaine sainte des catholiques.<\/p>\n\n\n\n

“Le carnage”<\/h2>\n\n\n\n

La plupart des quotidiens paraissant en ce lundi de P\u00e2ques ont fait chorus en titrant “P\u00e2ques meurtri\u00e8res” (Le Figaro<\/em>, Ouest France<\/em>), “sanglantes” (Courrier Picard<\/em>, La Provence<\/em>, La Voix du Nord<\/em>) ou “ensanglant\u00e9es” (Derni\u00e8res Nouvelles d’Alsace<\/em>), ou encore “dramatiques” (L’Union<\/em>). “Le terrorisme frappe durement le Sri Lanka”, d\u00e9crit L’Alsace<\/em>en une.<\/p>\n\n\n\n

“Le carnage”, \u00e9crit pour sa part\u00a0Midi-Libre<\/em>\u00a0en une, avec cependant “P\u00e2ques sanglantes au Sri Lanka” dans la l\u00e9gende de la photo o\u00f9 l’on voit des bancs en d\u00e9sordre, des militaires et des secouristes dans une \u00e9glise, image \u00e9voquant le chaos qui a \u00e9branl\u00e9 l’\u00eele et attrist\u00e9 le monde.<\/p>\n\n\n\n

\n\nInternational
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\u00c0 l’heure de la retraite, l’ambassadeur de France \u00e0 Washington compare Trump \u00e0 Louis XIV<\/h1>\n\n\n\n

Dans un entretien au quotidien britannique “The Guardian”, G\u00e9rard Araud a compar\u00e9 Donald Trump \u00e0 “un vieux roi un peu capricieux, impr\u00e9visible et mal inform\u00e9”.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Donald Trump comme Louis XIV, “un vieux roi un peu capricieux, impr\u00e9visible et mal inform\u00e9 qui veut malgr\u00e9 tout prendre toutes les d\u00e9cisions” : \u00e0 l’heure de la retraite, l’ambassadeur de France aux \u00c9tats-Unis G\u00e9rard Araud dresse un portrait cinglant du pr\u00e9sident am\u00e9ricain.<\/p>\n\n\n\n

Dans un entretien publi\u00e9 par le quotidien britannique The Guardian<\/a><\/em> <\/em>vendredi, jour de son d\u00e9part \u00e0 la retraite, le d\u00e9sormais ex-diplomate estime que “l’Am\u00e9rique d’abord” promise par le milliardaire r\u00e9publicain “c’est l’Am\u00e9rique seule”.<\/p>\n\n\n\n

“Ce pr\u00e9sident et cette administration n’ont pas d’alli\u00e9s, n’ont pas d’amis”, affirme celui qui a auparavant \u00e9t\u00e9 notamment ambassadeur aux Nations unies et en Isra\u00ebl. Selon lui, l’administration Trump “ne pense pas en termes de coop\u00e9ration multilat\u00e9rale” et “n’a aucune affection \u00e0 l’\u00e9gard des Europ\u00e9ens”. “Elle traite les Europ\u00e9ens comme elle traite les Chinois”, ajoute-t-il, mettant en garde Londres, qui esp\u00e8re n\u00e9gocier un trait\u00e9 commercial avec Washington apr\u00e8s le Brexit : “Lorsque les Britanniques viendront pour un accord de libre-\u00e9change, il y aura du sang sur les murs et ce sera du sang britannique”.<\/p>\n\n\n\n

Un ambassadeur sans langue de bois et actif sur Twitter<\/h2>\n\n\n\n

G\u00e9rard Araud, 66 ans, est connu pour avoir \u00e9t\u00e9 un ambassadeur sans langue de bois. Tr\u00e8s actif sur Twitter – \u00e0 l’instar de Donald Trump  -, ses r\u00e9actions \u00e0 chaud et peu diplomatiques ont souvent suscit\u00e9 de vives pol\u00e9miques. “Apr\u00e8s le Brexit et cette \u00e9lection, tout est d\u00e9sormais possible. Un monde s’effondre devant nos yeux. Un vertige”, avait-il ainsi tweet\u00e9 la nuit de la victoire de Donald Trump, en novembre 2016. Un message qui lui a valu d’intenses critiques, bien qu’il l’ait tr\u00e8s rapidement effac\u00e9.<\/p>\n\n\n\n

“J’ai eu beaucoup d’ennuis avec ma propre capitale. Malheureusement, avoir raison trop t\u00f4t, c’est avoir tort”, dit-il au Guardian<\/em>. “R\u00e9trospectivement, bien entendu j’avais raison”, assure-t-il. “Mon monde, mon monde de certitudes, \u00e9tait vraiment en train de s’effondrer et nous \u00e9tions face \u00e0 une vraie crise, substantielle, dangereuse”, poursuit-il. “Je pense que nous entrons dans une nouvelle \u00e8re. Mais je ne sais pas comment sera cette \u00e8re.” Le successeur de G\u00e9rard Araud comme ambassadeur de France aux \u00c9tats-Unis n’a pas encore \u00e9t\u00e9 nomm\u00e9, mais le conseiller diplomatique du pr\u00e9sident Emmanuel Macron, Philippe Etienne, est pressenti.<\/p>\n\n\n\n

Plus de 750 arrestations \u00e0 Londres apr\u00e8s une semaine de blocages “\u00e9cologiques”<\/p>\n\n\n\n

Le groupe de d\u00e9sob\u00e9issance civile “Extinction Rebellion” a men\u00e9 toute la semaine des blocages pour r\u00e9clamer un “\u00e9tat d’urgence \u00e9cologique”. Au total, plus de 750 personnes ont \u00e9t\u00e9 arr\u00eat\u00e9es depuis lundi. <\/strong><\/p>\n\n\n\n

Leur mode d’action est souvent tr\u00e8s simple : bloquer la circulation en occupant l’espace public pour se livrer \u00e0 diverses activit\u00e9s, ou tout simplement en restant assis. Depuis une semaine, les membres du groupe de d\u00e9sob\u00e9issance civile “Extinction Rebellion” se mobilisent \u00e0 Londres<\/a> pour r\u00e9clamer un “\u00e9tat d’urgence \u00e9cologique”. Yoga, massages, discours, concerts ou attente en position du lotus, ils ont perturb\u00e9 le trafic sur Waterloo Bridge, Parliament Square, Oxford Circus ou encore Marble Arch. Au total, plus de 750 militants ont \u00e9t\u00e9 arr\u00eat\u00e9s par la police depuis lundi.<\/p>\n\n\n\n

“Vous savez que vous n’en faites pas assez”<\/h2>\n\n\n\n

N\u00e9 au Royaume-Uni et d\u00e9sormais pr\u00e9sent \u00e0 l’international, y compris en France, “Extinction Rebellion” r\u00e9clame trois choses : la proclamation d’un “\u00e9tat d’urgence climatique et \u00e9cologique”, l’\u00e9laboration d’un plan d’actions pour “r\u00e9duire \u00e0 z\u00e9ro” les \u00e9missions nettes de gaz \u00e0 effet de serre d’ici \u00e0 2025 et la cr\u00e9ation d’une “assembl\u00e9e citoyenne” qui, aid\u00e9e d’avis scientifiques, se prononcerait sur des questions climatiques. Les activistes ont interpell\u00e9 directement la Premi\u00e8re ministre conservatrice, Theresa May, sur Twitter : “Nous savons que vous n’en faites pas assez [pour le climat]”, ont-ils \u00e9crit. “Vous savez que vous n’en faites pas assez. Parlons-en, alors.”<\/p>\n\n\n\n

Sur les 750 interpellations, au moins 28 se sont sold\u00e9 par des poursuites judiciaires. Mais la police g\u00e8re difficilement un tel volume d’arrestations. Leur nombre pose “un probl\u00e8me logistique en termes d’espace cellulaire”, a regrett\u00e9 la Metropolitan Police dans un communiqu\u00e9. Celle-ci a \u00e9galement soulign\u00e9 que cela d\u00e9tournait les agents de police de leurs autres missions. De son c\u00f4t\u00e9, Scotland Yard a \u00e9galement soulign\u00e9 un fait “inhabituel” : “la volont\u00e9 des participants d’\u00eatre arr\u00eat\u00e9s et leur manque de r\u00e9sistance aux arrestations.” Un comportement illustrant le mode op\u00e9ratoire du mouvement, qui pr\u00f4ne la d\u00e9sob\u00e9issance civile non violente. Scotland Yard a d’ailleurs d\u00e9ploy\u00e9 plusieurs unit\u00e9s pour venir en aide \u00e0 la “Met”, ainsi qu’une “\u00e9quipe d’enl\u00e8vement des manifestants”.<\/p>\n\n\n\n

Greta Thunberg et Emma Thompson au soutien<\/h2>\n\n\n\n

La semaine prochaine, Greta Thunberg, cette activiste su\u00e9doise de 16 ans<\/a> devenue leader des jeunes engag\u00e9s pour la d\u00e9fense de l’environnement, devrait rencontrer des politiciens britanniques. Elle a d’ores et d\u00e9j\u00e0 indiqu\u00e9 au Guardian<\/em><\/a> qu’elle souhaitait rallier les militants d'”Extinction Rebellion” s’ils poursuivaient leur action jusqu’\u00e0 son arriv\u00e9e. “Je pense que c’est l’un des mouvements les plus importants et les plus porteurs d’espoir de notre \u00e9poque”, a-t-elle expliqu\u00e9. “La d\u00e9sob\u00e9issance civile est n\u00e9cessaire pour attirer l’attention sur la crise \u00e9cologique et climatique actuelle.” Les militants peuvent aussi compter sur le soutien de l’actrice Emma Thompson, venue des \u00c9tats-Unis pour les soutenir dans la rue.
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