Le pr\u00e9sident am\u00e9ricain Joe Biden a annonc\u00e9 jeudi avoir choisi Karine Jean-Pierre comme la prochaine porte-parole de la Maison Blanche, attribuant pour la premi\u00e8re fois ce poste tr\u00e8s expos\u00e9 \u00e0 une femme noire et ouvertement lesbienne.<\/p>\n
Elle remplacera Jen Psaki, dont elle \u00e9tait jusqu’ici l’adjointe, \u00e0 partir du 13 mai, selon un communiqu\u00e9 de la Maison Blanche dans lequel Joe Biden se dit “fier” de cette nomination. Le pr\u00e9sident y loue aussi “l’exp\u00e9rience, le talent et l’honn\u00eatet\u00e9” de sa future porte-parole.<\/p>\n
“Elle sera la premi\u00e8re femme noire et ouvertement LGBTQ+” \u00e0 ce poste, a tweet\u00e9 pour sa part Jen Psaki, qui avait fait savoir d\u00e8s le d\u00e9but qu’elle passerait la main en cours de mandat, ajoutant: “Elle donnera une voix \u00e0 de nombreuses personnes et elle permettra \u00e0 beaucoup d’avoir de grands r\u00eaves.” Selon les m\u00e9dias am\u00e9ricains, la porte-parole sortante rejoindrait la cha\u00eene MSNBC, d’orientation progressiste.<\/p>\n
Un neuvi\u00e8me journaliste assassin\u00e9 au Mexique<\/p>\n
Un journaliste mexicain a \u00e9t\u00e9 assassin\u00e9 dans l’Etat de Sinaloa (nord-ouest), le neuvi\u00e8me dans le pays depuis le d\u00e9but de l’ann\u00e9e, ont indiqu\u00e9 jeudi la justice mexicaine et l’organisation Reporters sans fronti\u00e8res (RSF).<\/p>\n
“Malheureusement, il est confirm\u00e9 que le corps retrouv\u00e9 sur une route (…) est celui du journaliste Luis Enrique Ramirez Ramos”, a pr\u00e9cis\u00e9 sur Twitter la procureure de Sinaloa, Sara Qui\u00f1onez. La disparition de M. Ramirez, 59 ans, avait \u00e9t\u00e9 signal\u00e9e mercredi soir.<\/p>\n
Le corps du journaliste a \u00e9t\u00e9 d\u00e9couvert jeudi matin pr\u00e8s de Culiacan, la capitale du Sinaloa. “Il s’agit d\u00e9finitivement d’un assassinat. Le corps a \u00e9t\u00e9 d\u00e9couvert dans les environs de Culiacan, envelopp\u00e9 dans du plastique”, a d\u00e9clar\u00e9 \u00e0 l’AFP Balbina Flores, repr\u00e9sentante de RSF au Mexique.<\/p>\n
Luis Enrique Ramirez travaillait pour le quotidien local El Debate. Il \u00e9tait \u00e9galement le fondateur d’un site d’information, Fuentes Fidedignas. Il s’agit du neuvi\u00e8me journaliste assassin\u00e9 depuis le d\u00e9but de l’ann\u00e9e au Mexique, un des pays les plus dangereux du monde pour ceux qui exercent cette profession. Environ 150 d’entre eux ont \u00e9t\u00e9 tu\u00e9s dans le pays depuis 2000, selon RSF.<\/p>\n
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La capitale ha\u00eftienne Port-au-Prince reste en \u00e9tat de si\u00e8ge : m\u00eame si les affrontements entre gangs dans la banlieue nord, ont cess\u00e9 pendant quelques heures jeudi 5 mai, la situation s\u00e9curitaire reste tr\u00e8s pr\u00e9caire. Au moins 39 civils ont \u00e9t\u00e9 tu\u00e9s en \u00e0 peine 12 jours dans cette zone, que plus de 9 000 habitants ont fui dans la pr\u00e9cipitation. Forc\u00e9s d\u2019abandonner tout derri\u00e8re eux, ils s\u2019inqui\u00e8tent pour leur avenir.<\/p>\n
Un jeune homme et sa famille ont entendu les rafales de tirs \u00e0 proximit\u00e9 pendant une semaine, mais ils pensaient \u00eatre \u00e9pargn\u00e9s des violences en restant dans leur maison. Dimanche 1er mai, les membres d\u2019un gang<\/a> sont toutefois arriv\u00e9s \u00e0 quelques m\u00e8tres de chez eux : il a fallu fuir dans l\u2019urgence.<\/p>\n \u00ab Je n\u2019avais en t\u00eate que l\u2019id\u00e9e de partir le plus loin possible de l\u00e0 o\u00f9 j\u2019\u00e9tais, sans aucune destination pr\u00e9cise, raconte-t-il. J\u2019ai juste couru. Je n\u2019ai pas voulu aller l\u00e0 o\u00f9 je suis actuellement. Dans la pr\u00e9cipitation, en courant, puis en prenant une moto, avec ma famille, on est finalement arriv\u00e9s \u00e0 un endroit o\u00f9 on a pu r\u00e9fl\u00e9chir. On a appel\u00e9 un ami qui habitait la zone, pour y passer la premi\u00e8re nuit. Ensuite, on a pris une voiture pour se r\u00e9fugier dans un autre endroit. \u00bb<\/p>\n Parti uniquement avec ses pi\u00e8ces d\u2019identit\u00e9 et les habits qu\u2019il portait sur le dos, le jeune homme reste paniqu\u00e9 et frustr\u00e9 :<\/p>\n \u00ab Je ne peux pas dire que je suis \u00e0 l\u2019aise l\u00e0 o\u00f9 je suis, je ne peux pas \u00eatre \u00e0 l\u2019aise, je ne suis pas chez moi. Je ne sais m\u00eame pas si ma maison est intacte, si on a vol\u00e9 quelque chose, car je ne sais pas si on a ferm\u00e9 la porte, verrouill\u00e9 la barri\u00e8re avant de fuir. On me dit qu\u2019il commence \u00e0 y avoir des cambriolages. \u00bb<\/p>\n