{"id":11244,"date":"2020-02-14T12:27:16","date_gmt":"2020-02-14T16:27:16","guid":{"rendered":"http:\/\/gamaxlive.com\/?p=11244"},"modified":"2020-09-10T19:41:45","modified_gmt":"2020-09-10T17:41:45","slug":"exportations-de-riz-le-vietnam-menace-de-detroner-a-nouveau-la-thailande","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/gamaxlive.com\/2020\/02\/14\/exportations-de-riz-le-vietnam-menace-de-detroner-a-nouveau-la-thailande\/","title":{"rendered":"Exportations de riz: le Vietnam menace de d\u00e9tr\u00f4ner \u00e0 nouveau la Tha\u00eflande"},"content":{"rendered":"\r\n

Avec une production de riz en chute et moins comp\u00e9titive cette ann\u00e9e, la Tha\u00eflande risque de perdre son rang de num\u00e9ro deux mondial des exportations de riz, au profit du Vietnam.<\/strong><\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

L’association tha\u00eflandaise des exportateurs de riz l’admet elle-m\u00eame : le royaume aura du mal \u00e0 atteindre son objectif de 7 millions et demi de tonnes d’exportations en 2020. Le Vietnam, qui esp\u00e8re vendre 7 millions de tonnes de riz \u00e0 l’\u00e9tranger cette ann\u00e9e, pourrait donc ravir \u00e0 la Tha\u00eflande sa place de deuxi\u00e8me exportateur mondial, derri\u00e8re l’Inde. Le Vietnam n’a doubl\u00e9 la Tha\u00eflande qu’une seule fois, en 2012. A l’\u00e9poque le gouvernement tha\u00eflandais n’arrivait pas \u00e0 \u00e9couler ses stocks de riz achet\u00e9 trop cher aux paysans tha\u00eflandais.<\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

S\u00e9cheresse, hausse du baht et manque de vari\u00e9t\u00e9s de riz<\/strong><\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

Cette ann\u00e9e, au contraire, la Tha\u00eflande manque de riz, sa r\u00e9colte interm\u00e9diaire a subi la s\u00e9cheresse. Et ce riz n’est pas comp\u00e9titif en raison de la hausse de la monnaie, le baht, vis-\u00e0-vis du dollar. Autre handicap, la Tha\u00eflande n’a pas su diversifier ses vari\u00e9t\u00e9s de riz pour les adapter aux nouveaux go\u00fbts du march\u00e9 mondial, de plus en plus port\u00e9 vers les riz parfum\u00e9s ou moelleux.<\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

La Chine et le coronavirus arbitres du march\u00e9 en 2020<\/strong><\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

L’issue de cette bataille du riz entre la Tha\u00eflande et le Vietnam d\u00e9pendra \u00e9galement de la Chine. C’est ce que souligne l’expert Patricio Mendez del Villar, \u00e9conomiste au Cirad. La Chine depuis quelques ann\u00e9es r\u00e9gule le march\u00e9 en important du riz, mais avec l’extension du coronavirus au Vietnam voisin, la fermeture de la fronti\u00e8re entre les deux pays pourrait perturber ces \u00e9changes de riz vietnamien. La Chine est aussi devenue un exportateur de riz (3 millions de tonnes en 2019), elle se d\u00e9leste de ses \u00e9normes stocks, en particulier vers l’Afrique, o\u00f9 elle a taill\u00e9 des croupi\u00e8res \u00e0 la Tha\u00eflande et \u00e0 l’Inde l’an dernier.<\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

Apr\u00e8s un recul du commerce mondial du riz en 2019 du fait de moindres besoins de l’Indon\u00e9sie, du Bangladesh et de la Chine, on s’attendait \u00e0 un regain des exportations en 2020. L’\u00e9pid\u00e9mie de Covid-19 sera \u00e0 double tranchant\u00a0: un frein au commerce du riz, ou un encouragement \u00e0 stocker davantage de la part de la Chine, Hong Kong ou Singapour. Seule certitude, l’Inde restera le premier exportateur mondial et les prix du riz seront plus volatils que l’an dernier.<\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

<\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

L’OPEP revoit \u00e0 la baisse la croissance de la consommation de p\u00e9trole en 2020<\/h1>\r\n\r\n\r\n\r\n

L’Organisation des pays exportateurs de p\u00e9trole vient de chiffrer l’impact du coronavirus sur la demande de p\u00e9trole. Le cartel revoit \u00e0 la baisse la consommation de brut en 2020.<\/strong><\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

La demande mondiale de p\u00e9trole devrait atteindre un peu moins de 101 millions de barils par jour cette ann\u00e9e, estime l’OPEP. L’augmentation ne sera que de 0,99 million de baril par jour, 20 % de moins que ne le pr\u00e9voyait le cartel en janvier. C’\u00e9tait avant la propagation du coronavirus, \u00ab principal facteur de ralentissement de la demande p\u00e9troli\u00e8re<\/em> \u00bb, souligne l’OPEP.<\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

La Chine moteur de la demande de k\u00e9ros\u00e8ne<\/strong><\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

L’\u00e9pid\u00e9mie devrait en effet r\u00e9duire la croissance mondiale \u00e0 3 % et celle de la Chine \u00e0 5,4 %. L’impact du coronavirus sur la demande p\u00e9troli\u00e8re de la Chine est d’autant plus fort que l’\u00e9pid\u00e9mie s’est d\u00e9velopp\u00e9e au moment des vacances du Nouvel An lunaire, la p\u00e9riode o\u00f9 les Chinois voyagent le plus. Ce qui accentue le coup de coup de frein sur la demande chinoise de carburants.<\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

Or la consommation de k\u00e9ros\u00e8ne et d’essence sont les principaux moteurs de la consommation chinoise de p\u00e9trole. La Chine aujourd’hui, c’est 10 % de la demande mondiale de k\u00e9ros\u00e8ne, 12 % de la demande mondiale d’essence. Une part qui a tripl\u00e9 en six ans. A l’arriv\u00e9e, estime l’OPEP, la demande de la Chine devrait chuter de 200 000 barils par jour cette ann\u00e9e.<\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

OPEP+ : la Russie se fait prier<\/strong><\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

L’OPEP s’inqui\u00e8te pour ses revenus. Non seulement la demande chinoise de p\u00e9trole ralentit, mais les prix sont sous pression, les fonds ayant r\u00e9duit leur position acheteuse depuis un mois. Le baril de Brent est momentan\u00e9ment pass\u00e9 sous les 54 dollars lundi dernier, son niveau le plus bas depuis un an, alors m\u00eame que la Libye produit 344 000 barils de moins qu’en d\u00e9cembre.<\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n

Le comit\u00e9 technique conjoint de l’OPEP s’est r\u00e9uni en fin de semaine derni\u00e8re et a conclu \u00e0 la n\u00e9cessit\u00e9 de diminuer de nouveau la production du cartel et de ses alli\u00e9s, dont la Russie, de 600 000 barils par jour, apr\u00e8s l’avoir d\u00e9j\u00e0 diminu\u00e9e de 500 000 barils par jour en d\u00e9cembre, et de 1,2 million de barils depuis un an. Mais la Russie, cette fois, tarde \u00e0 r\u00e9pondre \u00e0 l’appel.<\/p>\r\n\r\n\r\n\r\n


<\/p>\r\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Avec une production de riz en chute et moins comp\u00e9titive […]<\/p>\n","protected":false},"author":2,"featured_media":12400,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"_mi_skip_tracking":false,"_monsterinsights_sitenote_active":false,"_monsterinsights_sitenote_note":"","_monsterinsights_sitenote_category":0},"categories":[34],"tags":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/gamaxlive.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/11244"}],"collection":[{"href":"https:\/\/gamaxlive.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/gamaxlive.com\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/gamaxlive.com\/wp-json\/wp\/v2\/users\/2"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/gamaxlive.com\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=11244"}],"version-history":[{"count":1,"href":"https:\/\/gamaxlive.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/11244\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":12401,"href":"https:\/\/gamaxlive.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/11244\/revisions\/12401"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/gamaxlive.com\/wp-json\/wp\/v2\/media\/12400"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/gamaxlive.com\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=11244"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/gamaxlive.com\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=11244"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/gamaxlive.com\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=11244"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}