{"id":10182,"date":"2019-10-06T14:15:08","date_gmt":"2019-10-06T18:15:08","guid":{"rendered":"http:\/\/gamaxlive.com\/?p=10182"},"modified":"2019-10-06T14:15:08","modified_gmt":"2019-10-06T18:15:08","slug":"les-etats-unis-et-la-coree-du-nord-dans-limpasse-sur-le-programme-nucleaire-nord-coreen","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/gamaxlive.com\/2019\/10\/06\/les-etats-unis-et-la-coree-du-nord-dans-limpasse-sur-le-programme-nucleaire-nord-coreen\/","title":{"rendered":"Les \u00c9tats-Unis et la Cor\u00e9e du Nord dans l’impasse sur le programme nucl\u00e9aire nord-cor\u00e9en"},"content":{"rendered":"\n

Les discussions engag\u00e9es samedi en Su\u00e8de sur le programme nucl\u00e9aire nord-cor\u00e9en se sont termin\u00e9es sur une impasse, \u00c9tats-Unis et Cor\u00e9e du Nord ne s’accordent pas.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Les discussions engag\u00e9es samedi en Su\u00e8de sur le programme nucl\u00e9aire nord-cor\u00e9en se sont termin\u00e9es sur une impasse<\/a>, Pyongyang accusant Washington d’avoir fait \u00e9chouer les consultations tandis que les \u00c9tats-Unis affirmaient au contraire qu’elles avaient \u00e9t\u00e9 “bonnes”. Ces pourparlers constituaient la premi\u00e8re tentative de renouer le dialogue entre les deux pays depuis l’\u00e9chec du sommet de Hano\u00ef en f\u00e9vrier entre le pr\u00e9sident Donald Trump et le dirigeant nord-cor\u00e9en Kim Jong Un.<\/p>\n\n\n\n

A Stockholm, les \u00e9missaires nord-cor\u00e9en Kim Myong Gil et am\u00e9ricain Stephen Biegun se sont rencontr\u00e9s<\/a> sous m\u00e9diation de l’envoy\u00e9 sp\u00e9cial de la Su\u00e8de Kent H\u00e4rstedt, artisan de la lib\u00e9ration cet \u00e9t\u00e9 d’un \u00e9tudiant australien, Alek Sigley, bri\u00e8vement d\u00e9tenu par Pyongyang. A l’issue de la journ\u00e9e, Kim Myong Gil a constat\u00e9 leur \u00e9chec.<\/p>\n\n\n\n

Une discussion de huit heures et demie<\/h2>\n\n\n\n

“Les n\u00e9gociations n’ont pas satisfait nos attentes et ont finalement \u00e9chou\u00e9 (…). L’\u00e9chec des n\u00e9gociations, qui n’ont d\u00e9bouch\u00e9 sur aucune avanc\u00e9e, est uniquement d\u00fb aux \u00c9tats-Unis qui n’ont pas renonc\u00e9 \u00e0 leur attitude habituelle”, a-t-il d\u00e9clar\u00e9 \u00e0 des journalistes devant l’ambassade nord-cor\u00e9enne \u00e0 Stockholm. “Les Etats-Unis ont nourri des attentes en faisant des propositions d’approche flexible, de m\u00e9thodes nouvelles et de solutions cr\u00e9atives. Mais ils nous ont \u00e9norm\u00e9ment d\u00e9\u00e7us et ont douch\u00e9 notre enthousiasme \u00e0 discuter en n’apportant rien \u00e0 la table des n\u00e9gociations”, a-t-il ajout\u00e9.<\/p>\n\n\n\n

Le son de cloche \u00e9tait tout autre c\u00f4t\u00e9 am\u00e9ricain, et la porte-parole de la diplomatie am\u00e9ricaine, Morgan Ortagus, a parl\u00e9 de “bonnes discussions”. Les d\u00e9clarations nord-cor\u00e9ennes “ne refl\u00e8tent pas le contenu ni l’esprit de la discussion d’aujourd’hui, qui a dur\u00e9 huit heures et demie”, a-t-elle dit dans un communiqu\u00e9. Et les Etats-Unis ont accept\u00e9 l’invitation faite par les Su\u00e9dois “\u00e0 revenir \u00e0 Stockholm pour nous revoir dans deux semaines, afin de poursuivre les consultations sur tous les sujets”, a-t-elle ajout\u00e9.<\/p>\n\n\n\n

Les sessions de travail se sont tenues dans une propri\u00e9t\u00e9 situ\u00e9e sur une \u00eele de la capitale su\u00e9doise dont l’acc\u00e8s \u00e9tait gard\u00e9 par des policiers, \u00e0 quelques centaines de m\u00e8tres de l’ambassade nord-cor\u00e9enne. Lors d’une \u00e9tape \u00e0 P\u00e9kin avant son d\u00e9part pour la Su\u00e8de, Kim Myong Gil avait dit fonder “de grandes attentes” sur ces discussions.<\/p>\n\n\n\n


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Manifestations en Irak: 60 morts, 1.600 bless\u00e9s<\/h1>\n\n\n\n

Plus de 60 personnes ont \u00e9t\u00e9 tu\u00e9es depuis le d\u00e9but des manifestations en Irak. <\/strong><\/p>\n\n\n\n

Plus de 60 personnes ont \u00e9t\u00e9 tu\u00e9es depuis le d\u00e9but mardi d’un mouvement de contestation en Irak, dont au moins 18 \u00e0 Bagdad, et plus de 1.600 bless\u00e9es dans la capitale et le sud du pays, a indiqu\u00e9 dans la nuit de vendredi \u00e0 samedi la commission gouvernementale des droits de l’homme irakienne. La Commission n’a pas pr\u00e9cis\u00e9 les r\u00e9gions dans lesquelles la soixantaine de morts ont \u00e9t\u00e9 recens\u00e9s, mais les 18 morts comptabilis\u00e9s dans la capitale ont \u00e9t\u00e9 retrouv\u00e9s dans un des h\u00f4pitaux de Bagdad, qui en compte plusieurs. Six policiers figurent parmi les morts.<\/p>\n\n\n\n

Un leader chiite r\u00e9clame la d\u00e9mission du gouvernement<\/h2>\n\n\n\n

Le tr\u00e8s influent leader chiite irakien Moqtada Sadr a r\u00e9clam\u00e9 vendredi la d\u00e9mission du gouvernement, faisant monter davantage la pression sur le pouvoir. Cet appel d’un poids lourd de la politique irakienne risque de mobiliser ses tr\u00e8s nombreux partisans qui pourraient se joindre aux manifestations \u00e0 Bagdad et dans plusieurs villes chiites du sud du pays, contre la corruption, le ch\u00f4mage et la d\u00e9liquescence des services publics. “Pour \u00e9viter davantage d’effusion de sang irakien, le gouvernement doit d\u00e9missionner et des \u00e9lections anticip\u00e9es doivent se tenir sous supervision de l’ONU”, a indiqu\u00e9 dans une lettre diffus\u00e9e par son bureau M. Sadr, un ex-chef de milice redout\u00e9 devenu ces derni\u00e8res ann\u00e9es le h\u00e9raut des manifestations anticorruption.<\/p>\n\n\n\n

Sa coalition, qui avait remport\u00e9 en 2018 les \u00e9lections l\u00e9gislatives, constitue le premier bloc au Parlement et participe avec quatre ministres au gouvernement. Le retrait en 2018 de son soutien au Premier ministre de l’\u00e9poque, Haider al-Abadi, apr\u00e8s un mouvement social, avait emp\u00each\u00e9 ce dernier d’\u00eatre reconduit \u00e0 son poste.<\/p>\n\n\n\n

Des “snipers non identifi\u00e9s” accus\u00e9s d’avoir tir\u00e9 sur les manifestants<\/h2>\n\n\n\n

Selon les observateurs, les manifestants descendus dans la rue spontan\u00e9ment mardi et qui se disent sans aucune affiliation politique devraient rejeter toute r\u00e9cup\u00e9ration politique de leur mouvement par des partisans de M. Sadr. Pour le quatri\u00e8me jour cons\u00e9cutif, les Irakiens ont manifest\u00e9 \u00e0 Bagdad et dans plusieurs r\u00e9gions du Sud malgr\u00e9 un couvre-feu d\u00e9cr\u00e9t\u00e9 jeudi, un blocage d’Internet et un \u00e9norme d\u00e9ploiement s\u00e9curitaire. De violents affrontements ont oppos\u00e9 \u00e0 Bagdad des forces anti-\u00e9meutes \u00e0 des manifestants. Des tirs nourris ont r\u00e9sonn\u00e9 toute la journ\u00e9e dans la capitale irakienne et se sont poursuivis dans la nuit mais de mani\u00e8re sporadique, selon des journalistes de l’AFP sur place.<\/p>\n\n\n\n

Les d\u00e9put\u00e9s irakiens ont dit qu’ils consacreraient leurs r\u00e9union samedi \u00e0 “l’\u00e9tude des demandes des manifestants”. Leur pr\u00e9sident, Mohammed al-Halboussi, a d\u00e9clar\u00e9 que si les demandes des manifestants n’\u00e9taient pas satisfaites rapidement, il “rejoindrait” le mouvement de contestation. Pour la premi\u00e8re fois, les forces de s\u00e9curit\u00e9 ont accus\u00e9, sans autre pr\u00e9cision, des “snipers non identifi\u00e9s” d’avoir tir\u00e9 sur les manifestants et sur leurs membres \u00e0 Bagdad. Les autorit\u00e9s accusent des “saboteurs” d’infiltrer les manifestations. La majorit\u00e9 des manifestants tu\u00e9s ont \u00e9t\u00e9 touch\u00e9s par des balles r\u00e9elles, selon des sources m\u00e9dicales qui ne pr\u00e9cisent pas l’origine des tirs.<\/p>\n\n\n\n

Le mouvement touche, outre Bagdad, les provinces de Najaf, Missane, Zi Qar, Wassit, Diwaniya, Babylone et Bassora. Pour le moment, les r\u00e9gions principalement sunnites dans le Nord et \u00e0 l’ouest de Bagdad n’ont pas connu de manifestations. La r\u00e9gion autonome du Kurdistan non plus.<\/p>\n\n\n\n

Destitution: la Maison Blanche officiellement somm\u00e9e de livrer des documents au Congr\u00e8s<\/h1>\n\n\n\n

Les d\u00e9mocrates d\u00e9fient la Maison Blanche qui n’a pas fourni les documents n\u00e9cessaires \u00e0 leurs investigations, dans le cadre de la proc\u00e9dure de destitution contre Donald Trump. <\/strong><\/p>\n\n\n\n

Les d\u00e9mocrates du Congr\u00e8s avancent au pas de charge dans la proc\u00e9dure de destitution de Donald Trump et ils ont lanc\u00e9 vendredi une injonction solennelle \u00e0 la Maison Blanche, la sommant de fournir des documents utiles \u00e0 leurs investigations. “La Maison Blanche a refus\u00e9 de collaborer, ou m\u00eame de r\u00e9pondre, \u00e0 de multiples demandes de nos commissions de remise volontaire de documents. Apr\u00e8s pr\u00e8s d’un mois d’obstruction, il semble \u00e9vident que le pr\u00e9sident a choisi la voie du d\u00e9fi, de l’entrave et des op\u00e9rations de dissimulation”, ont \u00e9crit les chefs d\u00e9mocrates de la Chambre des repr\u00e9sentants dans un communiqu\u00e9. La pr\u00e9sidence a jusqu’au 18 octobre pour obtemp\u00e9rer.<\/p>\n\n\n\n

Des SMS compromettants r\u00e9v\u00e9l\u00e9s<\/h2>\n\n\n\n

Un peu plus t\u00f4t dans la journ\u00e9e, c’est au vice-pr\u00e9sident Mike Pence que les d\u00e9mocrates s’\u00e9taient adress\u00e9s, certes avec un peu plus de formes. Sans injonction formelle, ils lui ont \u00e9galement demand\u00e9 des documents pour mieux comprendre les conditions dans lesquelles M. Trump a tent\u00e9 de faire pression sur son homologue ukrainien pour qu’il ouvre une enqu\u00eate sur Joe Biden, un de ses principaux rivaux d\u00e9mocrates, et sur son fils. Sous pression, le pr\u00e9sident am\u00e9ricain s’est longuement expliqu\u00e9 depuis les jardins de la Maison Blanche, assurant que sa d\u00e9marche vis-\u00e0-vis de son homologue ukrainien n’avait aucune vis\u00e9e \u00e9lectorale et avait pour seul but de lutter contre la corruption dans ce pays.<\/p>\n\n\n\n

Car la proc\u00e9dure de destitution lanc\u00e9e par les d\u00e9mocrates a apport\u00e9 de nouvelles r\u00e9v\u00e9lations. Des SMS \u00e9chang\u00e9s par des diplomates am\u00e9ricains, tr\u00e8s embarrassants pour le locataire de la Maison Blanche, d\u00e9montrent que l’administration Trump a bien fait pression sur le pr\u00e9sident ukrainien pour qu’il enqu\u00eate sur Joe Biden \u00e0 l’approche de la pr\u00e9sidentielle de 2020. Donald Trump est sous la menace d’une mise en accusation (“impeachment”) pour avoir demand\u00e9 au pr\u00e9sident ukrainien Volodymyr Zelensky -lors d’un appel t\u00e9l\u00e9phonique le 25 juillet- de l’aider \u00e0 rassembler des informations compromettantes sur Joe Biden, bien plac\u00e9 pour l’affronter en 2020. Les d\u00e9mocrates le soup\u00e7onnent aussi d’avoir mis dans la balance une aide militaire destin\u00e9e \u00e0 l’Ukraine, qui avait \u00e9t\u00e9 suspendue par la Maison Blanche cet \u00e9t\u00e9. <\/p>\n\n\n\n

Donald Trump compte sur le soutien du s\u00e9nat<\/h2>\n\n\n\n

“Je me fiche de la campagne de Biden, mais pas de la corruption”, a lanc\u00e9 vendredi M. Trump, reprenant des accusations non \u00e9tay\u00e9es contre le fils de l’ancien vice-pr\u00e9sident am\u00e9ricain qui avait si\u00e9g\u00e9 \u00e0 partir de 2014 au Conseil d’administration d’une entreprise gazi\u00e8re ukrainienne. “Je ne pense pas que Biden va gagner”, a-t-il tacl\u00e9. “Biden n’est pas un type tr\u00e8s intelligent (…) Il a \u00e9t\u00e9 sorti d’un tas d’ordures par (Barack) Obama”, a-t-il poursuivi, tr\u00e8s agressif.<\/p>\n\n\n\n

Donald Trump, qui mart\u00e8le depuis le d\u00e9but de l’affaire que son \u00e9change avec Volodymyr Zelensky \u00e9tait tout \u00e0 fait appropri\u00e9, a reconnu que la proc\u00e9dure de mise en accusation allait probablement aboutir \u00e0 la Chambre des repr\u00e9sentants. Rappelant, dans une menace \u00e0 peine voil\u00e9e, qu’il \u00e9tait extr\u00eamement populaire au sein de son parti, le milliardaire a profit\u00e9 de l’occasion pour appeler les r\u00e9publicains \u00e0 faire bloc au S\u00e9nat, o\u00f9 ils sont majoritaires, car c’est l\u00e0 qu’aura lieu un \u00e9ventuel “proc\u00e8s” si sa mise en accusation est vot\u00e9e \u00e0 la chambre basse.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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