Le rappeur américain Fat Joe au secours d’Haïti. Israël ferme Al-Jazeera. Sport: Verra-t-on Mbappé aux JO!

Le rappeur américain Fat Joe a lancé un fonds de secours, dans le cadre d’un partenariat avec l’association caritative internationale Food for the poor, pour venir en aide à Haïti, saccagée par une crise multidimensionnelle, dont la montée de l’insécurité. Le rappeur en a fait l’annonce jeudi 2 mai 2024.

Dans une interview accordée au magazine américain Billboard, l’interprète du tube à succès « Lean back » a déclaré : « Mon cœur va à tous les Haïtiens qui souffrent à cause de cette crise humanitaire. Beaucoup de mes amis proches sont haïtiens, nous avons donc observé cette tragédie se dérouler et exploré les moyens les plus efficaces et efficients de fournir un soutien significatif ».

Le natif de Bronx, à New York, a par la suite fait savoir au média américain que tous les articles de secours et les contributions financières iront directement à Food for the Poor afin qu’ils puissent distribuer les dons en toute sécurité directement aux familles dans le besoin.

Le « Fat Joe & Friends Relief for Haïti » enverra en Haïti des articles tels que des matelas portables neufs et inutilisés, des oreillers, des couvertures, des couches, des sous-vêtements, du savon/gel douche, du shampoing, des brosses à dents, du dentifrice, du déodorant, des peignes/brosses, des lanternes à énergie solaire, du carburant, des fours efficaces, des moustiquaires, des réservoirs d’eau réutilisables et bien plus encore, a rapporté Billboard.

L’aide humanitaire du rappeur Fat Joe et ses amis à travers Food for the poor intervient dans un contexte de crise humanitaire critique en Haïti, à cause de la violence des gangs armés. Le programme alimentaire mondial (PAM) a appelé, il y a peu, a l’ouverture d’un pont humanitaire pour permettre l’acheminement de l’aide alimentaire dans les foyers en besoin. L’ONU a lancé un pont avec la République dominicaine pour pallier ce problème, alors la délégation de l’union européenne en Haïti en a ouvert un avec le Panama pour acheminer son aide essentielle à ceux dans le besoin dans le pays.

Israël ferme Al-Jazeera. 

« Al-Jazeera, la chaîne qui incite à la haine sera fermée en Israël », a écrit Benyamin Netanyahu sur X (anciennement Twitter) après le vote gouvernemental, ce 5 mai 2024. Le ministre israélien de la Communication Shlomo Karhi a – de son côté – affirmé sur la même messagerie avoir « aussitôt l’injonction contre Al-Jazeera » qui « entre en vigueur immédiatement ».

Parallèlement, le ministre israélien de la Communication a signé et publié, également ce dimanche 5 mai, l’ordre de saisie du matériel de la chaîne qatarienne Al-Jazeera après la décision du gouvernement de « fermer » la chaîne en Israël et bloquer sa diffusion.

Selon le document, instruction est donnée de saisir « les équipements servant à diffuser les contenus de la chaîne », détaillés dans une liste dans laquelle figurent notamment les caméras, microphones, tables de montage, serveurs informatiques, ordinateurs, équipements de transmission et téléphones portables.

Et l’accès aux sites web d’Al-Jazeera sera limité à Jérusalem. Mais attention cette décision devra être révisée tous les 45 jours. Mais attention cette décision devra être révisée tous les 45 jours. Elle repose sur une loi adoptée par la Knesset le 2 avril dernier qui vient à expiration le 31 juillet prochain. Une loi remise en question par l’association des droits civils en Israël qui a interjeté appel devant la Haute cour de Justice pour atteinte à la liberté de la presse. Rien n’est réellement joué donc à ce stade.

Ce dimanche, les chaînes en arabe et en anglais d’Al-Jazeera affichent ce message sur fond noir : « Conformément à la décision du gouvernement, la diffusion de la chaîne Al-Jazeera a été suspendue en Israël ». Les sites internet de la chaîne restaient accessibles via le réseau mobile israélien.

« On sait que Al-Jazeera a toujours battu en brèche la version de Benyamin Netanyahu, indique Hasni Abidi, le directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERNAM).

« Cette fermeture intervient dans le contexte des préparatifs d’une grande opération d’envergure [à Rafah, NDLR], poursuit-il. Netanyahu et son gouvernement ne veulent surtout pas qu’il y ait des témoins. » Al-Jazeera est en effet l’un des seuls médias présents à Gaza.